ElleĂ©crit alors contre le mariage, pour l’amour libre et le droit des femmes et entre en contact avec les milieux abolitionnistes et fouriĂ©ristes assez influents aux États-Unis au milieu du siĂšcle. Ce qu’il se passe aux États-Unis est Ă©troitement liĂ© aux pratiques britanniques qui avaient traversĂ© l’Atlantique . Les origines du vĂ©gĂ©tarisme occidental moderne ont souvent Ă©tĂ©
Certains veulent simplement vivre plus longtemps et en meilleure santĂ©. D'autres ont fait le choix de prĂ©server les ressources naturelles de la Terre ou de renoncer Ă  l'amour des animaux et Ă  l'opposition Ă©thique Ă  leur consommation. Pourquoi les gens sont-ils attirĂ©s par le vĂ©gĂ©tarisme ? Pourquoi ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien ? Ou pourquoi devenir vĂ©gĂ©tarien ? La chose la plus importante qu'un individu puisse faire pour sa santĂ©, pour l'environnement et pour le bien des animaux innocents est d'adopter un rĂ©gime alimentaire vĂ©gĂ©tarien. Nous allons rĂ©pondre ensemble Ă  cette question Pourquoi devenir vĂ©gĂ©tarien ? 1. RĂ©duire le risque du tumeur n°1 - les maladies cardiaques Les rĂ©gimes vĂ©gĂ©tariens ont tendance Ă  ĂȘtre naturellement plus faibles en graisses saturĂ©es et en cholestĂ©rol et Ă  contenir plus de nutriments vĂ©gĂ©taux que la plupart des rĂ©gimes Ă  base de a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que les vĂ©gĂ©tariens ont 24 % de risque en moins de mourir d'une maladie cardiaque que les non-vĂ©gĂ©tariens. En outre, le Dr Dean Ornish, mĂ©decin de renommĂ©e mondiale, a dĂ©couvert que les patients suivant un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien Ă  faible teneur en graisses permettaient en fait de faire reculer les maladies coronariennes. 2. PrĂ©vention du cancer La consommation rĂ©guliĂšre d'un rĂ©gime alimentaire contenant des fruits et des lĂ©gumes est fortement associĂ©e Ă  une rĂ©duction du risque de certains cancers. Il est prouvĂ© que les vĂ©gĂ©tariens ont tendance Ă  avoir un taux global de cancer plus faible que celui de la population gĂ©nĂ©rale. "La consommation de viande rouge et de viande transformĂ©e est systĂ©matiquement associĂ©e Ă  une augmentation du risque de cancer colorectal ". La rĂ©duction du risque de cancer est une excellente raison de manger des fruits et des lĂ©gumes ! 3. Perdez votre excĂšs de poids et ne le reprenez pas En moyenne, les vĂ©gĂ©tariens ont tendance Ă  avoir un indice de masse corporelle une mesure de la graisse corporelle plus faible que les mangeurs de viande. Plus des deux tiers 68,8 % du grand public sont obĂšses. L'Ă©tude Oxford Vegetarian Study a rĂ©vĂ©lĂ© que les niveaux d'IMC sont plus faibles chez les vĂ©gĂ©tariens de toutes les tranches d'Ăąge et chez les hommes et les femmes. Les vĂ©gĂ©tariens peuvent avoir un IMC plus faible en raison d'un rĂ©gime alimentaire riche en fibres et pauvre en Ă©nergie, comme les fruits et les lĂ©gumes. Une Ă©tude menĂ©e de 1986 Ă  1992 par le docteur Dean Ornish, prĂ©sident et directeur de l'Institut de recherche en mĂ©decine prĂ©ventive de Sausalito, en Californie, a rĂ©vĂ©lĂ© que les personnes en surpoids qui suivaient un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien pauvre en graisses perdaient en moyenne 11kg la premiĂšre annĂ©e et conservaient ce poids 5 ans plus tard. Elles ont perdu ce poids sans compter les calories ou les glucides et sans mesurer les portions ni avoir faim. 4. Vivre plus longtemps, ralentir le processus de vieillissement Une Ă©tude menĂ©e Ă  Oxford pendant 12 ans et publiĂ©e dans le British Medical Journal a rĂ©vĂ©lĂ© que les vĂ©gĂ©tariens vivent six ans de plus que les mangeurs de viande. Les rĂ©gimes Ă  base de plantes sont gĂ©nĂ©ralement riches en fibres, phytonutriments, antioxydants, vitamines et minĂ©raux, ce qui renforce le systĂšme immunitaire et ralentit le processus de vieillissement. En outre, un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien peut prĂ©venir et faire reculer certaines maladies chroniques. Il est donc logique que les vĂ©gĂ©tariens aient une espĂ©rance de vie plus longue ! Saviez-vous que les habitants d'Okinawa, au Japon, ont la plus longue espĂ©rance de vie de tous les Japonais et probablement la plus longue espĂ©rance de vie de tous les habitants du monde ? Selon une Ă©tude de 30 ans portant sur plus de 600 centenaires d'Okinawa. Leur secret un rĂ©gime hypocalorique composĂ© de glucides complexes non raffinĂ©s, de fruits et lĂ©gumes riches en fibres et de soja. Et du point de vue des os ? Lorsqu'il n'y a pas assez de calcium dans le sang, notre corps le lixivie Ă  partir de l'os existant. Le rĂ©sultat mĂ©tabolique est que notre squelette deviendra poreux et perdra de sa force avec le temps. La plupart des professionnels de la santĂ© recommandent d'augmenter notre consommation de calcium comme la nature l'a prĂ©vu, c'est-Ă -dire par le biais de l'alimentation. Les aliments fournissent Ă©galement d'autres nutriments tels que le phosphore, le magnĂ©sium et la vitamine D qui sont nĂ©cessaires Ă  l'organisme pour absorber et utiliser le calcium. Les personnes qui souffrent d'une lĂ©gĂšre intolĂ©rance au lactose peuvent souvent consommer de petites quantitĂ©s de produits laitiers tels que le yaourt, le fromage et le lait sans lactose. Mais si vous Ă©vitez les produits laitiers, vous pouvez quand mĂȘme obtenir une bonne dose de calcium Ă  partir de haricots secs, de tofu, de lait de soja et de lĂ©gumes vert foncĂ© tels que le brocoli, le chou vert, le chou vert et les feuilles de navet. Vous rĂ©duirez ainsi le risque de maladies d'origine alimentaire. Que nous prouve les recherches scientifiques sur les rĂ©gimes alimentaires vĂ©gĂ©tariens ? GrĂące Ă  une abondance de recherches scientifiques qui dĂ©montrent les avantages pour la santĂ© et l'environnement d'un rĂ©gime alimentaire Ă  base de plantes, mĂȘme le gouvernement fĂ©dĂ©ral recommande de consommer la plupart de nos calories Ă  partir de produits cĂ©rĂ©aliers, de lĂ©gumes et de fruits. Et ce n'est pas Ă©tonnant On estime que 70 % de toutes les maladies, dont un tiers des cancers, sont liĂ©es Ă  l'alimentation. Un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien rĂ©duit le risque de maladies dĂ©gĂ©nĂ©ratives chroniques telles que l'obĂ©sitĂ©, les maladies coronariennes, l'hypertension, le diabĂšte et certains types de cancer, notamment le cancer du colon, du sein, de la prostate, de l'estomac, du poumon et de l'Ɠsophage. 5. Évitez les contaminants alimentaires toxiques Les aliments Ă  base de chair peuvent contenir des contaminants tels que des hormones, des herbicides et des pesticides, ainsi que des antibiotiques. Comme ces toxines sont toutes liposolubles, elles se concentrent dans la chair grasse des animaux. Sans parler des virus, bactĂ©ries et parasites tels que la salmonelle, la trichine et autres vers, et les parasites de la toxoplasmose. Le CDC rapporte que les maladies d'origine alimentaire de toutes sortes reprĂ©sentent 76 millions de maladies par an, entraĂźnant 325 000 hospitalisations et 5 000 dĂ©cĂšs aux États-Unis. Selon la Food and Drug Administration FDA amĂ©ricaine, les aliments riches en protĂ©ines tels que la viande, la volaille, le poisson et les fruits de mer sont frĂ©quemment impliquĂ©s dans les Ă©pidĂ©mies de maladies d'origine alimentaire. 6. RĂ©duire le rĂ©chauffement de la planĂšte Les Nations unies ont dĂ©clarĂ© dans leur rapport de 2006 que le bĂ©tail gĂ©nĂšre plus de gaz Ă  effet de serre que toutes les voitures et tous les camions du monde rĂ©unis. La plupart de ces gaz proviennent du dioxyde de carbone et de l'oxyde nitreux gĂ©nĂ©rĂ©s par le fumier. Par consĂ©quent, la mesure la plus importante qu'un individu puisse prendre pour rĂ©duire le rĂ©chauffement de la planĂšte est d'adopter un rĂ©gime alimentaire vĂ©gĂ©tarien. 7. C'est une question de bon sens Ă©conomique Un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien n'est pas seulement bon pour la santĂ© personnelle, il est aussi bon pour l'Ă©conomie nationale. Cinq maladies chroniques liĂ©es Ă  l'alimentation coĂ»tent chaque annĂ©e Ă  l'Ă©conomie amĂ©ricaine la somme astronomique de 1 000 milliards de dollars ! Il s'agit d'une estimation des coĂ»ts mĂ©dicaux directs et de l'impact indirect des pertes de productivitĂ© dues aux maladies et aux dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ©s associĂ©s aux maladies cardiaques chroniques et aux accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux, Ă  l'obĂ©sitĂ©, au cancer, au diabĂšte et Ă  l'ostĂ©oporose. Selon une estimation annuelle de Fidelity Investments, qui suit les coĂ»ts des soins de santĂ© depuis des dĂ©cennies, le couple moyen qui prendra sa retraite en 2016 Ă  l'Ăąge de 65 ans aura besoin de 260 000 dollars pour couvrir les frais mĂ©dicaux Ă  la retraite. Cette estimation est valable que le couple ait ou non souscrit une assurance complĂ©mentaire Ă  l'assurance maladie, indique Fidelity. Les maladies liĂ©es au rĂ©gime alimentaire sont coĂ»teuses et Ă©vitables, le message est donc clair. Mangez plus sainement maintenant ou payez plus tard pour l'augmentation des coĂ»ts des soins de santĂ©. 8. Aidez Ă  mettre fin Ă  la faim dans le monde Toutes les 3,6 secondes, une personne meurt de faim, malheureusement les enfants de moins de 5 ans sont le plus souvent les victimes. En moyenne, 40 % de la production mondiale de cĂ©rĂ©ales est utilisĂ©e pour nourrir le bĂ©tail, bien que dans les pays riches, la proportion de cĂ©rĂ©ales utilisĂ©es pour l'alimentation animale soit d'environ 70 %. Si toutes les cultures vivriĂšres cultivĂ©es dans le monde Ă©taient directement destinĂ©es aux humains plutĂŽt qu'aux animaux, environ 70 % de nourriture supplĂ©mentaire serait ajoutĂ©e Ă  l'approvisionnement mondial, ce qui suffirait Ă  nourrir 4 milliards de personnes supplĂ©mentaires. PlutĂŽt que de faire passer les cultures par le bĂ©tail, ce surplus soudain suffirait Ă  lui seul Ă  nourrir plus de la moitiĂ© des ĂȘtres humains sur terre, sans parler des 795 millions de personnes qui souffrent de la faim chaque jour". 9. Ayez de la compassion pour les animaux Les animaux des fermes industrielles d'aujourd'hui ne bĂ©nĂ©ficient d'aucune protection juridique contre la cruautĂ© qui serait illĂ©gale si elle Ă©tait infligĂ©e aux chiens ou aux chats. Pourtant, les animaux d'Ă©levage ne sont pas moins intelligents ou capables de ressentir la douleur que les chiens et les chats que nous chĂ©rissons en tant que compagnons. Un mode de vie vĂ©gĂ©tarien Ă©veille notre esprit de compassion et nous guide vers une sociĂ©tĂ© plus douce et plus gentille dans laquelle nous exerçons un choix moral pour protĂ©ger les animaux, et non les exploiter. 10. Profitez du monde variĂ©, colorĂ© et dĂ©licieux de la cuisine vĂ©gĂ©tarienne Les repas vĂ©gĂ©tariens peuvent ĂȘtre savoureux, rapides et faciles. De plus, vous pouvez faire vos plats prĂ©fĂ©rĂ©s. Si aprĂšs ces 10 arguments sur pourquoi devenir vĂ©gĂ©tarien vous avez encore des questions, nous allons y rĂ©pondre ensemble Quelles sont les questions que vous pourriez vous poser pour devenir vĂ©gĂ©tarien ? De quelle quantitĂ© de protĂ©ines ai-je besoin, et oĂč puis-je les obtenir ? Les vĂ©gĂ©tariens peuvent se procurer des protĂ©ines de multiples façons - et vous n'en avez peut-ĂȘtre mĂȘme pas besoin autant que vous le pensez. "Sur la base d'un rĂ©gime Ă  2 000 calories, 50 grammes de protĂ©ines par jour suffisent", dĂ©clare Kaley Todd, diĂ©tĂ©ticienne et nutritionniste agréée chez Sun Basket. "Les gens dĂ©passent dĂ©finitivement ce niveau, et trĂšs peu d'AmĂ©ricains ont des quantitĂ©s insuffisantes de protĂ©ines." Les haricots, les lentilles, les pois, les noix et mĂȘme les cĂ©rĂ©ales telles que le quinoa sont tous des options riches en protĂ©ines. Les vĂ©gĂ©tariens sont-ils sujets Ă  des carences en vitamines ? Les vĂ©gĂ©tariens n'ont peut-ĂȘtre pas Ă  se prĂ©occuper outre mesure des protĂ©ines, mais ils devraient faire attention Ă  leur consommation de vitamines, car ils sont plus sujets aux carences. "Les vĂ©gĂ©tariens peuvent prĂ©senter des carences en calcium, iode, fer, vitamine D, vitamine B-12, zinc et acides gras omĂ©ga-3 s'ils ne planifient pas correctement", explique Erin Morse, diĂ©tĂ©ticienne clinique en chef au centre mĂ©dical Ronald Reagan de l'UCLA. "La clĂ© est d'ĂȘtre bien informĂ© et de planifier Ă  l'avance". Pour le calcium, pensez aux lĂ©gumes crucifĂšres comme le brocoli, qui, selon Morse, est une source de calcium plus viable et plus facile Ă  digĂ©rer que le lait de vache. Pour le zinc, M. Morse recommande le pain complet et les haricots germĂ©s. Vous pouvez obtenir des acides gras omĂ©ga-3 Ă  partir des noix, ainsi que des graines de lin moulues et de l'huile de canola. Toutes les sortes de haricots contiennent du fer, tandis que beaucoup de fruits, de lĂ©gumes et mĂȘme de pommes de terre en contiennent. La vitamine B-12 est prĂ©sente en abondance dans le lait et les Ɠufs si vous ĂȘtes vĂ©gĂ©talien, renseignez-vous sur les aliments enrichis ou consultez un mĂ©decin pour obtenir un complĂ©ment approuvĂ©. Les vĂ©gĂ©tariens n'ont gĂ©nĂ©ralement aucun mal Ă  trouver des fibres les fruits, les lĂ©gumes et les lĂ©gumineuses en sont pleins, ce qui donne aux vĂ©gĂ©tariens un peu d'avance sur les non-vĂ©gĂ©tariens. Dois-je prendre des supplĂ©ments ? Lorsque vous passez au vĂ©gĂ©tarisme, il peut ĂȘtre tentant de remplir votre panier de vitamines et de supplĂ©ments, juste pour ĂȘtre sĂ»r. Mais il est dans votre intĂ©rĂȘt de rĂ©sister Ă  cette tentation. "Les complĂ©ments alimentaires opĂšrent dans un marchĂ© flou et rarement rĂ©glementĂ© et sont souvent inefficaces et parfois mĂȘme dangereux", explique Adrienne Rose Johnson, post-doctorante Ă  l'universitĂ© de Cornell et auteur de "Diet and the Disease of Civilization". "Contrairement aux produits pharmaceutiques, qui font l'objet d'un contrĂŽle rigoureux, les complĂ©ments alimentaires ne sont pas souvent testĂ©s pour savoir s'ils sont efficaces ou mĂȘme s'ils sont sans danger. Pour la grande majoritĂ© des vĂ©gĂ©tariens, un rĂ©gime alimentaire Ă©quilibrĂ©, comprenant certains aliments enrichis en vitamines, satisfera tous leurs besoins nutritionnels". Mes sĂ©ances d'entraĂźnement sont-elles plus difficiles ? Selon M. Todd, les clients craignent souvent que leurs sĂ©ances d'entraĂźnement ne deviennent plus difficiles s'ils coupent la charcuterie. "Mais si vous ĂȘtes conscient de la composition de votre rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien et que vous consommez suffisamment de protĂ©ines, il n'y a pas lieu de craindre que votre entraĂźnement en souffre", explique M. Todd. Le tofu est-il mauvais pour moi ? Le soja est un aliment de base dans l'alimentation de nombreux vĂ©gĂ©tariens, mais il a suscitĂ© la controverse au fil des ans. Todd note qu'Ă  l'heure actuelle, il n'y a pas de recherche concluante sur le fait qu'une quantitĂ© modĂ©rĂ©e de soja soit nocive. Et bien que vous souhaitiez absolument consulter un mĂ©decin pour savoir si le soja est bon pour vous surtout si vous avez eu des problĂšmes de thyroĂŻde, le soja est gĂ©nĂ©ralement un Ă©lĂ©ment positif pour les vĂ©gĂ©tariens. MĂȘme le soja lĂ©gĂšrement transformĂ©, comme le tofu, peut ĂȘtre un choix sain. Le Morse de l'UCLA recommande de manger du tofu toujours biologique, et pas en grande quantitĂ© car il est riche en protĂ©ines et a un fort profil en acides aminĂ©s. Ce que vous devriez Ă©viter, ce sont les fausses viandes Ă  base de soja personnellement, je trouve cela dĂ©vastateur ! Dans mon livre, le faux bacon est la meilleure chose qui soit depuis le vrai bacon. Ces produits ont tendance Ă  ĂȘtre fortement transformĂ©s et peuvent contenir beaucoup d'ingrĂ©dients de rebut. "Les fausses viandes sont chargĂ©es de tant de sel et parfois de traitement chimique", dit Morse. "Les faux bacs au tofu, par exemple, peuvent avoir des couleurs artificielles, alors je dis aux gens de les Ă©viter". Un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien me fait-il perdre du poids ? Aucun nutritionniste ou diĂ©tĂ©ticien responsable ne vous encouragera Ă  devenir vĂ©gĂ©tarien dans le seul but de perdre du poids. Cela dit, les recherches montrent que les vĂ©gĂ©tariens ont tendance Ă  ĂȘtre plus minces. "Les vĂ©gĂ©tariens ont un indice de masse corporelle plus faible", explique M. Morse, qui ajoute que les vĂ©gĂ©tariens sont Ă©galement moins exposĂ©s Ă  l'obĂ©sitĂ© abdominale. Quels sont les risques de maladies qui sont minimisĂ©s ? Les vĂ©gĂ©tariens ne sont immunisĂ©s contre aucune maladie uniquement grĂące Ă  leur alimentation, mais la science montre que leurs chances sont meilleures pour prĂ©venir les maladies cardiovasculaires, le diabĂšte, l'hypercholestĂ©rolĂ©mie, l'hypertension et mĂȘme certains cancers comme le cancer de la prostate et le cancer colorectal les risques pour ce dernier sont minimisĂ©s "grĂące Ă  la teneur Ă©levĂ©e en fibres", ajoute M. Morse. Vous vous hĂ©sitez peut-ĂȘtre entre devenir vĂ©gĂ©tarien ou vĂ©gĂ©talien ? VĂ©gĂ©talien vs VĂ©gĂ©tarien - Quelle est la diffĂ©rence ? Les rĂ©gimes vĂ©gĂ©tariens existeraient depuis 700 ans avant JĂ©sus-Christ. Il en existe plusieurs types et les individus peuvent les pratiquer pour diverses raisons, dont la santĂ©, l'Ă©thique, l'environnement et la religion. Les rĂ©gimes vĂ©gĂ©taliens sont un peu plus rĂ©cents, mais font l'objet d'une bonne presse. Analysons ensemble les similitudes et les diffĂ©rences entre ces deux rĂ©gimes. Nous allons voir comment ces deux rĂ©gimes affectent votre santĂ© et l'environnement. Qu'est-ce qu'un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien ? Selon la Vegetarian Society », un vĂ©gĂ©tarien est une personne qui ne mange pas de viande, de volaille, de gibier, de poisson, de crustacĂ©s ou de sous-produits de l'abattage des animaux. Les rĂ©gimes vĂ©gĂ©tariens contiennent diffĂ©rentes quantitĂ©s de fruits, de lĂ©gumes, de cĂ©rĂ©ales, de lĂ©gumineuses, de noix et de graines. L'inclusion de produits laitiers et d'Ɠufs dĂ©pend du type de rĂ©gime que vous suivez. Les types de vĂ©gĂ©tariens les plus courants sont les suivants Les lacto-ovo-vĂ©gĂ©tariens Les vĂ©gĂ©tariens qui Ă©vitent toute chair animale, mais qui consomment des produits laitiers et des Ɠufs. Les lacto-vĂ©gĂ©tariens VĂ©gĂ©tariens qui Ă©vitent la chair animale et les Ɠufs, mais qui consomment des produits laitiers. Ovo-vĂ©gĂ©tariens VĂ©gĂ©tariens qui Ă©vitent tous les produits d'origine animale, Ă  l'exception des Ɠufs. VĂ©gĂ©tariens VĂ©gĂ©tariens qui Ă©vitent tous les produits animaux et dĂ©rivĂ©s d'animaux. Ceux qui ne mangent pas de viande ou de volaille mais qui consomment du poisson sont considĂ©rĂ©s comme des pescatariens, tandis que les vĂ©gĂ©tariens Ă  temps partiel sont souvent appelĂ©s flexitariens. Bien qu'ils soient parfois considĂ©rĂ©s comme vĂ©gĂ©tariens, les pescatariens et les flexitariens mangent de la chair animale. Par consĂ©quent, ils ne rĂ©pondent pas techniquement Ă  la dĂ©finition du vĂ©gĂ©tarisme. A savoir Les rĂ©gimes vĂ©gĂ©tariens excluent la viande, la volaille, le gibier, le poisson et les crustacĂ©s. Certains types de vĂ©gĂ©tariens excluent Ă©galement les Ɠufs, les produits laitiers ou d'autres sous-produits animaux. Qu'est-ce qu'un rĂ©gime vĂ©gĂ©talien ? Un rĂ©gime vĂ©gĂ©talien peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme la forme la plus stricte de vĂ©gĂ©tarisme. Le vĂ©gĂ©talisme est actuellement dĂ©fini par la Vegan Society comme un mode de vie qui tente d'exclure autant que possible toute forme d'exploitation et de cruautĂ© envers les animaux. Cela inclut l'exploitation Ă  des fins alimentaires et autres. Par consĂ©quent, un rĂ©gime vĂ©gĂ©talien exclut non seulement la chair animale, mais aussi les produits laitiers, les Ɠufs et les ingrĂ©dients d'origine animale. Il s'agit notamment de la gĂ©latine, du miel, de la carmine, de la pepsine, de la gomme-laque, de l'albumine, du lactosĂ©rum, de la casĂ©ine et de certaines formes de vitamine D3. Les vĂ©gĂ©tariens et les vĂ©gĂ©taliens Ă©vitent souvent de manger des produits d'origine animale pour des raisons similaires. La diffĂ©rence la plus importante est le degrĂ© d'acceptabilitĂ© des produits d'origine animale. Par exemple, tant les vĂ©gĂ©taliens que les vĂ©gĂ©tariens peuvent exclure la viande de leur rĂ©gime alimentaire pour des raisons de santĂ© ou d'environnement. Cependant, les vĂ©gĂ©taliens choisissent Ă©galement d'Ă©viter tous les sous-produits animaux parce qu'ils estiment que c'est ce qui a le plus d'impact sur leur santĂ© et l'environnement. En termes d'Ă©thique, les vĂ©gĂ©tariens sont opposĂ©s Ă  l'abattage d'animaux pour l'alimentation, mais considĂšrent qu'il est acceptable de consommer des sous-produits animaux tels que le lait et les Ɠufs, tant que les animaux sont maintenus dans des conditions adĂ©quates. D'autre part, les vĂ©gĂ©taliens estiment que les animaux ont le droit d'ĂȘtre libres de tout usage humain, que ce soit pour l'alimentation, l'habillement, la science ou le divertissement. Ainsi, ils cherchent Ă  exclure tous les sous-produits animaux, quelles que soient les conditions d'Ă©levage ou d'hĂ©bergement des animaux. Le dĂ©sir d'Ă©viter toute forme d'exploitation animale est la raison pour laquelle les vĂ©gĂ©taliens choisissent de renoncer aux produits laitiers et aux Ɠufs - des produits que de nombreux vĂ©gĂ©tariens n'ont aucun problĂšme Ă  consommer. Alors avez-vous choisi de devenir vĂ©gĂ©tarien ou vĂ©gĂ©talien ? Pour conclure cet article sur pourquoi devient on vĂ©gĂ©tarien, la rĂ©ponse dĂ©pend de vous ! Le plus important est de comprendre pourquoi vous le faites et les impacts que cela aura sur votre santĂ© et sur le monde. Si vous voyagez en Ă©tant vĂ©gĂ©tarien, n'hĂ©sitez pas Ă  nous donner votre avis sur comment cela se passe pour vous en voyage.
Defaible apport calorique, le menu vĂ©gĂ©tarien permet de lutter contre l’obĂ©sitĂ© et le diabĂšte. voir l'article 10/10 Pour respecter notre nature Les hommes ne sont pas faits pour manger de la
Les vĂ©gĂ©tariens excluent tout aliment qui provient de la chair animale...mais est-ce qu'un rĂ©gime sans de la viande ou du poisson bonne pour sa santĂ©? Si on veut d'ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien, il y a beaucoup de bonnes et mauvaises raisons donc on devra penser si c'est une bonne vĂ©gĂ©tarien peut ĂȘtre bon pour des raisons Ă©thiques et religieuses. On proteste contre les conditions d'Ă©levage du bĂ©tail. C'est bon si on est un hindou car c'est nĂ©cessaire d'ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien. Il y a des raisons anatomiques. La denture, l'estomac et l'intestin de l'homme sont trĂšs diffĂ©rents de ceux des carnivores. L'intestin de l'homme est plus long que l'intestin de l'animal. La viande contient des substances toxiques par exemple l'acide lactique et les acides gras saturĂ©s. Ces substances sont absorbĂ©es par l' vĂ©gĂ©tarien peut ĂȘtre mauvais. Quelquefois quand on sort au restaurant ou un cafĂ©, il n'y a rien manger. S'il y a pas un repas qu'est appropriĂ© pour les vĂ©gĂ©tariens, normalement ce n'est pas savoureux ou ce n'est que un lĂ©gume par exemple un chou. Il faut avoir de la protĂ©ine dans sa rĂ©gime donc il faut manger des noix et des carences en vitamines et Ă©couter ces raisons, est-ce qu'on veut ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien? Cequi veut dire que nous ne pouvons faire que des choix logiques comme le vĂ©gĂ©tarisme, car nous avons d’abord mangĂ© d’autres animaux. 7. D'autres primates mangent de la viande . Un
Arguments POUR le devoir de vote - C’est un devoir de se tenir informĂ© de la chose publique et de s’exprimer sur la façon dont celle-ci est gĂ©rĂ©e ou devrait ĂȘtre gĂ©rĂ©e - C’est un signal lĂ©gitime donnĂ© aux politiciens, lĂ©gitime car reprenant l’opinion de chacun - C’est un devoir de voter car c’est faire montre de respect vis-Ă -vis du travail sĂ©rieux rĂ©alisĂ© par l’immense majoritĂ© des citoyens qui se donnent en politique - Une personne peut manifester sa dĂ©sapprobation pour le systĂšme en votant blanc ou en votant aux extrĂȘmes je ne suis pas certain qu’on puisse voter nul - C’est une façon de forcer les Ă©lecteurs Ă  s’intĂ©resser – mĂȘme un peu – Ă  la politique - Si tu ne t’occupes pas de politique, la politique s’occupera de toi
 - La dĂ©mocratie, c’est le pire des systĂšmes, mais il n’en existe pas de meilleur ; et le paroxysme de la dĂ©mocratie, c’est un ĂȘtre humain – une voix » - En autorisant le droit de ne pas voter, on privilĂ©gie les extrĂȘmes ou on risque de favoriser les gens plus Ă©duquĂ©s qui auraient une tendance Ă  voter plus Ă  droite Arguments CONTRE le devoir de vote - C’est antidĂ©mocratique chacun est libre de faire ce qu’il veut de sa voix - La politique, ça n’intĂ©resse pas tout le monde ; ça ne doit pas intĂ©resser tout le monde - On peut ĂȘtre anarchiste contre le systĂšme dans sa totalitĂ© - Une voix de plus ou de moins, ça ne change pas grand-chose - Quelques politiciens ont des pratiques scandaleuses et l’on ne souhaite pas, en votant, souscrire Ă  un systĂšme qui immanquablement gĂ©nĂšre des politiciens qui ont ce genre de pratiques - On peut souhaiter s’en rĂ©fĂ©rer aux votants, qui eux, se seraient plus renseignĂ©s
Sison prix est un argument de taille, le Monsieur Cuisine est moins puissant que le Thermomix. 1000 W contre 1500 W pour le robot de Vorwerk. Cela dit, il dispose d'une plus grande contenance : 3 litres, contre 2,2 litres pour le TM6. Sa balance est également moins précise que le Thermomix, qui lui, pÚsera vos aliments au gramme prÚs. Le
A l’heure oĂč la PMA pour toutes est en discussion, ĂȘtre homosexuels et parents n’est plus si rare que cela. Mais mĂȘme si de plus en plus de familles homoparentales se forment, cela n’empĂȘche pas certaines personnes, de critiquer vivement. Voici de quoi leur rabattre le caquet et faire tomber leurs hommes ou deux femmes, mais des parents avant toutL’hĂ©tĂ©rosexualitĂ© serait un gage d’équilibre pour les enfants ? Pas si sĂ»r ! Un enfant a avant tout besoin de parents bien dans leurs bottes, qui s’aiment, et qui le n’est pas une question de genreAffirmer qu’un enfant a besoin de l’amour spĂ©cifique d’un papa et d’une maman, c’est un peu illogique non ? Homme ou femme, vous ĂȘtes en mesure de donner de l’amour tout n'a pas d'impact sur le comportement des enfantsL’éducation ne dĂ©pend pas de votre orientation sexuelle, mais de choix que vous faites en tant que parents. Et vos choix d'Ă©ducation n'ont rien Ă  voir avec votre orientation parents, c’est avant tout une histoire de rĂŽle que de sexeLe papa et la maman sont de plus en plus interchangeables aujourd’hui la figure de pĂšre comme chef de famille a volĂ© en Ă©clat. Ce qui compte c’est que chacun ait son rĂŽle, un point c’est enfant a vraiment Ă©tĂ© dĂ©sirĂ©Quand on est homosexuel, avoir un enfant est souvent plus difficile que lorsque l’on est hĂ©tĂ©rosexuel si on ne souffre pas d'infertilitĂ©. Quel que soit le chemin entrepris pour avoir un enfant, que ce soit l’adoption ou autre, l’issue n’est jamais certaine. Et quand il aboutit Ă  la rĂ©alisation de votre rĂȘve, vous mesurez Ă  quel point vous avez de la chance d’avoir un enfant et ça, ça pĂšse dans la balance de l’ ne prouve que l’enfant sera perturbĂ©Aucune Ă©tude n’a effectivement dĂ©montrĂ© qu’un enfant Ă©levĂ© par deux personnes du mĂȘme sexe a plus de problĂšmes ou est plus perturbĂ© qu’un enfant Ă©levĂ© par des hĂ©tĂ©rosexuels. Au contraire pour le moment, les scientifiques ne montrent aucune diffĂ©rence avec d’autres ne dĂ©termine pas l’orientation sexuelle de l'enfantC’est comme dire que les couples hĂ©tĂ©rosexuels influenceraient l’orientation sexuelle de leurs enfants. Selon des Ă©tudes scientifiques, la proportion de personnes homosexuelles est identique dans la population gĂ©nĂ©rale que chez les enfants issus de familles enfants s’adaptent Ă  tout !Comment un enfant pourrait-il souffrir de ne pas avoir une maman et un papa alors qu’il n’a jamais connu autre chose que deux parents du mĂȘme sexe ?Les parents ne sont pas les seuls modĂšles des enfantsEt heureusement les parents solos, veufs, auraient, sinon, du souci Ă  se faire. Si deux hommes ou deux femmes Ă©lĂšvent un enfant, celui-ci pourra trouver d’autres figures masculines ou fĂ©minines dans son entourage. Ne dit-on pas qu’il faut tout un village pour Ă©lever un enfant ?L'homoparentalitĂ© est un modĂšle familial de plusEh oui, chaque famille ou presque a son modĂšle. Maman ou papa solo, maman vivant en colocation, grands-parents qui prennent le relai aprĂšs l’école, parents vivant chez les grands-parents, la sociĂ©tĂ© est en constante Ă©volution. Ne faites pas cas de ce que pensent les autres le bonheur de vivre de votre enfant en dira long sur l’amour qu’il reçoit de ses deux parents chaque jour.
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Parexemple, la bĂȘte est toujours censĂ©e avoir donnĂ© son accord au sacrifice ; et il arrive qu'on reporte la responsabilitĂ©, d'abord sur le sacrificateur, puis sur son bras, et pour finir sur son couteau ! Autrement dit, la conscience d'une certaine "culpabilitĂ©" est toujours lĂ , et le sacrifice permet de la calmer : abattre un animal, c'est commettre un meurtre, quoi qu'il arrive,

Lorsque l’on dĂ©cide de ne plus manger d’animaux et que l’on en parle autour de soi, des mauvais arguments contre le vĂ©gĂ©tarisme, on en entend beaucoup. Tout le monde ne sait pas y rĂ©pondre ; parce que parfois on devient d’abord viscĂ©ralement vĂ©gĂ©tarien avant de s’intĂ©resser Ă , disons, la thĂ©orie. Parfois, c’est l’inverse. Ce sont les livres, les documentaires, les discussions et tous les discours de l’éthique animale en fin de compte qui nous poussent vers le vĂ©gĂ©tarisme. Dans ce second cas, on est mieux armĂ© contre la critique. Il est plus facile de rĂ©pondre Ă  un carniste taquin, un bien joli plĂ©onasme vous en conviendrez, lorsque l’on s’est informĂ© soi-mĂȘme et que dĂ©construire un sophisme est un exercice auquel on est prĂ©parĂ©. Mais c’est quoi d’ailleurs, le carnisme ? Insolente Veggie l’explique parfaitement et avec humour dans cette planche. Pour faire simple, il s’agit d’une idĂ©ologie violente selon laquelle il est normal, naturel et nĂ©cessaire de manger de la viande. Sa dĂ©fense se base sur des croyances et des mythes que l’on se transmet de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration sans la plupart du temps les questionner, c’est bien lĂ  le fond du problĂšme. CrĂ©dit photo Pimorn Senakat En y pensant simplement, avons-nous fait le choix dĂ©libĂ©rĂ© de manger de la viande – et plus largement des produits animaux ? N’est-ce pas juste par habitude ? Par goĂ»t – et on ne sait que trop bien Ă  quel point le goĂ»t est culturel ? Parce que tout le monde s’en nourrit ? Parce que c’est comme ça et c’est tout ? Le carnisme est dĂ©pendant de notre cĂ©citĂ© volontaire. C’est confortable de ne pas remettre en cause nos habitudes et globalement, le systĂšme en place ; bien aidĂ© par notre chĂšre dissonance cognitive qui a l’art et la maniĂšre de trouver des justifications Ă  tous nos comportements, mĂȘme les plus immoraux. Nous sommes conditionnĂ©s pour manger de la viande. Acheter une barquette de blancs de poulet est un acte banal, quotidien, dĂ©sanimalisĂ©, innocent. Innocent ? Cet article, j’aimerais qu’il ait deux Ă©chos. D’abord, qu’il apporte quelques pistes de dĂ©fense – Ă  approfondir – aux vĂ©gĂ©tariens qui ne savent pas quoi rĂ©pondre Ă  ces arguments contre le vĂ©gĂ©tarisme qui reviennent inlassablement. Et puis, qu’il parle aussi Ă  ceux qui utilisent, justement, ces arguments contre le vĂ©gĂ©tarisme. Non pas pour placer le vĂ©gĂ©tarien dans la position de celui qui sait et qui dĂ©tient la vĂ©ritĂ© absolue ; mais plus pour que l’on prenne la mesure, ensemble, de toutes ces mauvaises excuses qui perpĂ©tuent l’idĂ©ologie violente qu’est le carnisme. DĂ©construire modestement les mythes – si le sujet vous intĂ©resse vraiment, je vous invite Ă  lire Pourquoi nous aimons les chiens, mangeons les cochons et portons les vaches de MĂ©lanie Joy qui le fait mille fois mieux que moi – pour comprendre et avancer. Il est temps d’ébranler le Statu quo, vous ne pensez pas ? CrĂ©dit photo Troels Klausen Avant toutes choses, comprenez le terme vĂ©gĂ©tarien ici dans son acception la plus large, Ă  savoir qu’elle englobe aussi le vĂ©gĂ©talisme les contre-arguments sont les mĂȘmes dans un cas comme dans l’autre. Par ailleurs, cet article ne saurait ĂȘtre exhaustif et devra peut-ĂȘtre donner lieu Ă  un second. Enfin, ne voyez aucune forme de moralisation dans les lignes qui vont suivre, l’idĂ©e n’est pas de pointer du doigt qui que ce soit mais bien de se poser des questions, de rĂ©flĂ©chir et de savoir quel genre d’ĂȘtre humain on a envie d’ĂȘtre. CrĂ©dit photo Johan Swanepoel 1. Parce que c’est la loi de la nature L’argument loi de la nature » n’est pas valable pour nous, animaux humains sociaux. Nous avons la raison, nous sommes des agents moraux – c’est Ă  dire que nous portons l’entiĂšre responsabilitĂ© de nos actes, j’explique cette notion plus en dĂ©tails ici – et vivons dans une sociĂ©tĂ© rĂ©gie par des lois qui n’ont rien Ă  voir avec la nature. Les autres animaux n’ont aucune idĂ©e de ce qui est bien ou de ce qui est mal. D’ailleurs, il n’y a ni bien ni mal dans la nature, elle est ainsi faite. Pouvons-nous juger une lapine qui dĂ©vore le plus faible de ses lapereaux ? Quand une lionne tue une gazelle, son acte n’est pas comparable Ă  notre consommation carnĂ©e qui implique des Ă©levages, des antibiotiques, des abattoirs, de la cellophane et des distributeurs. Notre instinct de survie ne s’exprime pas dans les rayons d’un Monoprix. La loi de la nature, c’est la loi du plus fort. Dans un Ă©tat de nature, il suffirait de tuer l’autre pour obtenir ce que je souhaite je veux cette pomme, toi aussi, trĂšs bien, affrontons-nous, celui qui survivra pourra manger le fruit convoitĂ©. Cela ne fonctionne pas ainsi chez nous. Nos lois nous permettent de vivre ensemble plus ou moins en harmonie et nous prĂ©servent d’un Ă©tat de guerre permanent oĂč nous Ă©voluerions dans la crainte et dans la barbarie. Nous sommes des ĂȘtres de culture. Nous ne chassons plus depuis bien longtemps notre nourriture, et si l’on cherche Ă  se mettre au mĂȘme niveau qu’un prĂ©dateur pour justifier notre rĂ©gime alimentaire et par consĂ©quent, l’exploitation animale pourquoi avons-nous tant de mal Ă  reconnaĂźtre leurs capacitĂ©s cognitives et donc les devoirs moraux que nous avons envers eux ? Darwin Ă©crivait en 1838 dans son Notebook B. Les animaux dont nous avons fait nos esclaves, nous n’aimons pas les considĂ©rer comme nos Ă©gaux » Et pourtant, lorsque cela nous arrange, nous trouvons valable de comparer nos comportements aux leurs. Vous voyez comme la dissonance cognitive nous pousse dans un systĂšme de pensĂ©e extrĂȘmement paradoxal pour apaiser notre culpabilitĂ© ? CrĂ©dit photo Amine Fassi 2. Parce que l’on est fait pour manger de la viande La question n’est pas de savoir si nous sommes faits pour manger de la viande mais plutĂŽt est-ce moral dans une sociĂ©tĂ© oĂč l’on peut parfaitement s’en passer de continuer d’en consommer ? Bien-sĂ»r, on pourrait Ă©voquer tous ces dĂ©tails anatomiques et physiologiques qui indiquent qu’au contraire, notre organisme n’est pas tout Ă  fait adaptĂ© Ă  la consommation de viande intestin trop long, digestion trĂšs lente, absence de griffes, canines courtes, molaires plates pour mĂącher, etc. On pourrait Ă©galement parler des maladies engendrĂ©es par une alimentation trop riche en produits animaux ; mais nous ne ferions pas avancer le dĂ©bat. Si autrefois, manger de la viande nous Ă©tait inĂ©vitable par certains aspects – conditions climatiques ou mode de vie nomade pour ne citer que ces deux exemples – aujourd’hui, il est compliquĂ© de se rĂ©fugier derriĂšre l’argument de la survie. On proclame donc que l’on est fait pour manger de la viande, c’est normal, c’est naturel, c’est nĂ©cessaire. La fameuse rĂšgle des trois N de MĂ©lanie Joy. Un paradigme ce diaporama explique clairement et en images ce qu’est un paradigme, vous verrez que le terme s’applique trĂšs bien au carnisme partagĂ© par une grande majoritĂ© des gens. Ne mangeons-nous pas de la viande par tradition, par mimĂ©tisme, par habitude ? Vous ĂȘtes vous dĂ©jĂ  demandĂ© si vous Ă©tiez fait pour manger des pommes ? Et auquel cas, sommes-nous obligĂ©s de manger des pommes ? CrĂ©dit photo Sarah Thompson-Akers 3. Parce que sinon les espĂšces que l’on mange vont s’éteindre Que prĂ©fĂ©rerions-nous ? Survivre dans des conditions dĂ©plorables, malades, bourrĂ©s d’antibiotiques pour ne pas mourir avant l’heure, ne pratiquement jamais voir la lumiĂšre du jour, ĂȘtre dans la totale incapacitĂ© d’exprimer nos penchants naturels pour les poules, il s’agit par exemple d’étendre leurs ailes, de se rouler dans la terre pour prendre des bains de poussiĂšre, etc., dĂ©velopper des comportements compulsifs avant d’ĂȘtre tuĂ© Ă  la chaĂźne comme le sera notre pauvre descendance ? Ou ne tout simplement pas vivre ? Bien-sĂ»r, il n’est Ă  n’en point douter qu’il existe des Ă©levages respectueux oĂč les animaux ont une plus belle vie que celle de leurs petits copains nĂ©s dans de grosses exploitations mais les rĂ©centes images des abattoirs de Vigan rĂ©vĂ©lĂ©es par l’association L214 nous ont montrĂ© que bio ou pas bio, local ou pas local, petit agriculteur ou pas petit agriculteur tous les animaux sont abattus dans la souffrance. N’est-ce pas marcher sur la tĂȘte que de se soucier de la perpĂ©tuation de la vie d’espĂšces que nous Ă©levons principalement pour les exploiter ? Par ailleurs, les animaux n’ont pas besoin de nous. Ils savent naturellement se rĂ©guler ; c’est pour cette raison que l’argument de la rĂ©gulation des espĂšces par la chasse n’est pas valable – ici un court article Ă©difiant Ă  ce sujet que je vous invite chaleureusement Ă  lire et oĂč vous apprendrez, entre autres, que chaque annĂ©e 20 millions d’animaux sont Ă©levĂ©s ou importĂ©s dans l’unique but d’ĂȘtre relĂąchĂ©s afin d’offrir suffisamment de divertissement aux chasseurs. Lorsqu’une espĂšce prolifĂšre, c’est gĂ©nĂ©ralement que l’Homme a mis son grain de sel quelque part mauvaise gestion des dĂ©chets, destruction des prĂ©dateurs, etc. L’ironie du sort de cet argument visant Ă  assurer le maintien en vie d’animaux destinĂ©s Ă  ĂȘtre mangĂ©s, c’est que l’élevage intensif participe de la disparition de centaines d’espĂšces par an notamment Ă  cause de la dĂ©forestation – pour avoir toujours plus d’espace pour cultiver des vĂ©gĂ©taux qui nourriront les animaux que nous mangerons ensuite – dĂ©truisant ainsi l’habitat d’une faune variĂ©e. Sans parler de nos ressources en eau que nous Ă©puisons chaque annĂ©e un peu plus. Rappelons que pour produire 1 kilo de viande de bƓuf, il faut 15 550 litres d’eau ! Quand on sait qu’un français non-vĂ©gĂ©tarien, selon une association vĂ©gĂ©tarienne citĂ©e par Aymeric Caron dans son No Steak, mange en moyenne au cours de sa vie Ă  lui seul 6 Ă  7 bƓufs, 33 cochons, 1 Ă  2 chĂšvres, 9 moutons, 1300 volailles, 60 lapins ; soit prĂšs de 1500 animaux d’élevage et une tonne d’animaux marins, ça en fait de l’eau hein ? Ce site propose d’ailleurs plusieurs compteurs dĂ©clenchĂ©s Ă  partir de votre connexion ainsi que du 1er janvier de l’annĂ©e en cours, ça donne le tournis
 CrĂ©dit photo StĂ©fane Gautier 4. Parce que les carences alimentaires L’argument des carences est, dans le fond, assez cocasse. Soudainement, parce que vous ne mangez plus d’animaux, on se soucie de votre santĂ© et on se mĂȘle de votre Ă©quilibre alimentaire ; alors que quelques annĂ©es auparavant, vous mangiez deux McDo par semaine, grignotiez des bonbons Ă  longueur de journĂ©e, dĂźniez des chips et du saucisson ; et personne ne trouvait Ă  redire. En revanche, en arrĂȘtant de manger de la chair animale et des produits animaux, tout en augmentant sa consommation de vĂ©gĂ©taux parallĂšlement, bizarrement, on s’inquiĂšte. Pourquoi ? A cause de ces sacro-saintes protĂ©ines et de la rĂ©putation que celles d’origine vĂ©gĂ©tale sont de moindre qualitĂ© comparativement aux protĂ©ines animales, prĂ©tendument, essentielles au bon Ă©quilibre de notre rĂ©gime alimentaire. Il est vrai que la protĂ©ine contenue dans la chair animale est plus facilement assimilable par le corps humain – si l’on voulait manger des protĂ©ines hautement assimilables, il faudrait devenir anthropophages ça tente quelqu’un ? L’organisme des animaux que nous consommons fait le travail Ă  notre place en synthĂ©tisant les acides aminĂ©s ; ainsi, en mangeant sa chair, on retrouve 8 acides aminĂ©s essentiels qui sont par ailleurs dans les vĂ©gĂ©taux. Puisque ni vous, ni moi sommes nutritionnistes ; penchons-nous sur ce que dit l’ADA American Dietetic Association qui compte plus de 70 000 nutritionnistes Les alimentations vĂ©gĂ©tariennes planifiĂ©es de façon appropriĂ©e, y compris l’alimentation vĂ©gĂ©talienne, sont bonnes pour la santĂ©, reprĂ©sentent une nutrition adĂ©quate, et apportent des bienfaits pour la santĂ©, pour la prĂ©vention et le traitement de certaines maladies. Les alimentations vĂ©gĂ©tariennes sont appropriĂ©es durant toutes les Ă©tapes de la vie, y compris la grossesse, la lactation, la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, et pour les athlĂštes.» Globalement, aujourd’hui, nous mangeons trop de protĂ©ines. Dans ce rapport de l’OMS Ă  la page 23, nos besoins quotidiens en protĂ©ines sont estimĂ©s entre 0,6 g/kg et 0,8 g/kg. Si on pĂšse 60 kg, on aurait donc besoin en moyenne de 50 grammes de protĂ©ines par jour. On y arrive vite. TrĂšs vite – mĂȘme avec des vĂ©gĂ©taux. Enfin, demeure le problĂšme de la vitamine B12, la seule que l’on ne trouve pas dans les vĂ©gĂ©taux. Nous n’en avons pas besoin de beaucoup, mais il nous en faut quand mĂȘme car elle est indispensable pour fabriquer des plaquettes ainsi que des globules blancs et rouges. La vitamine B12, on la trouve dans le jaune d’Ɠuf et dans la viande mais les animaux destinĂ©s Ă  la consommation, sont eux-mĂȘmes supplĂ©mentĂ©s car ils sont incapables de la fabriquer eux-mĂȘmes. Auparavant, lorsqu’ils Ă©taient Ă©levĂ©s dans la nature du moins, dans de bonnes conditions, libres de paĂźtre et quand nous n’avions pas encore dĂ©truit nos sols avec des cocktails d’engrais en tous genres la supplĂ©mentation n’avait pas lieu d’ĂȘtre. Par soucis d’efficacitĂ©, je vous citerai ce passage de l’introduction au livre de Marie, Vegan qui explique bien le problĂšme de la B12 Dans la nature, elle est produite par des bactĂ©ries. Trop difficile Ă  synthĂ©tiser, elle est fabriquĂ©e en usine par des processus de fermentation [
]. En effet, l’alimentation contemporaine du bĂ©tail est fortement carencĂ©e en vitamine B12 [
]. Lorsque nous mangeons de la viande ou des produits d’origine animale, l’animal sert d’intermĂ©diaire entre les usines Ă  vitamine B12 et nous. Les vĂ©gĂ©taliens choisissent de consommer directement cette derniĂšre sous forme de supplĂ©ments ou d’aliments enrichis en B12, comme certaines cĂ©rĂ©ales au petit dĂ©jeuner. Vous l’aurez donc compris, ni la chair animale, ni les produits animaux nous sont indispensables pour ĂȘtre en bonne santĂ©. En France, les lobbies ont Ă  ce point la dent dure que la viande continue d’ĂȘtre largement recommandĂ©e, voire carrĂ©ment imposĂ©e dans les cantines scolaires. Dans ce document de recommandations nutritionnelles Ă  mettre en place dans les restaurations collectives rĂ©alisĂ© par le MinistĂšre de l’Economie et des Finances oui, vous avez bien lu, je ne me suis pas trompĂ©e de MinistĂšre, l’occurrence viande » revient 125 fois et aucune mention des alternatives vĂ©gĂ©tariennes Un plat protidique Ă  base de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales ou de protĂ©ines laitiĂšres est considĂ©rĂ© comme un plat protidique si la portion de protĂ©ines est prĂ©sente dans le plat Ă  hauteur d’au moins 70% de la portion de protĂ©ines recommandĂ©e sous forme de viande, poisson ou Ɠuf . Tout est dit. Envisagez-vous vraiment que ces recommandations tiennent la route quand on voit par qui elles ont Ă©tĂ© rĂ©digĂ©es ? Croyez-vous que les conseils nutritionnels donnĂ©s par des instances de l’Etat soient tout Ă  fait objectifs, impartiaux et pensĂ©s pour le bien de votre santĂ© ? CrĂ©dit photo Eduardo Gonzalez 5. Parce que les vĂ©gĂ©taux, ils souffrent aussi On a certes encore de nombreuses avancĂ©es Ă  faire dans la connaissance de notre environnement et il n’est pas impossible que dans quelques annĂ©es, on dĂ©couvre que les plantes ont une forme de conscience ». On raconte d’ailleurs souvent que certaines fleurs pousseraient mieux si on leur parle ou on leur faire Ă©couter de la musique classique – de jolies fables anthropomorphiques que l’on est incapable de prouver scientifiquement. Mais en fait
 Si les plantes souffraient rĂ©ellement d’ĂȘtre cueillies, puis mangĂ©es ; qu’est-ce que cela changerait ? Ça soulagerait notre conscience, tout le monde souffre alors allons-y gaiement, il faut bien manger ? On comprend bien que cet argument n’est avancĂ© que pour mieux continuer d’exploiter les animaux en toute impunitĂ©. Si les personnes qui Ă©voquent le fameux cri de la carotte Ă©taient sincĂšrement sensibles au sort des vĂ©gĂ©taux, ils ne mangeraient certainement pas de viande quand on sait qu’il en faut 7 kilos pour produire un seul de viande. Yves Bonnardel dans les Cahiers AntispĂ©cistes a posĂ© quelques rĂ©flexions autour de la prĂ©sumĂ©e souffrance des vĂ©gĂ©taux. Aujourd’hui, on estime que pour ĂȘtre capable de ressentir de la douleur, il faut possĂ©der un systĂšme nerveux. Tous les animaux ne souffrent pas de la mĂȘme façon puisque cette souffrance est dĂ©pendante de la complexitĂ© de ce systĂšme Ă  laquelle on ajoute une part de conscience de son environnement. Ils ressentent du bien-ĂȘtre, du plaisir, de la peur, de la crainte, de la douleur ; on a encore rien observĂ© de tel chez les vĂ©gĂ©taux. On pourrait aussi parler de l’intĂ©rĂȘt Ă  vivre des animaux versus celui des vĂ©gĂ©taux ; car non seulement ces premiers expriment des Ă©motions, mais ils ont aussi un plus grand intĂ©rĂȘt Ă  persĂ©vĂ©rer dans leur existence, Ă  vivre du fait de la multitude d’interactions qu’ils ont avec le monde et par extension, de leurs capacitĂ©s cognitives. Si ce sujet vous intĂ©resse particuliĂšrement, cet article de Gary Francione vous Ă©clairera davantage sur cet intĂ©rĂȘt Ă  vivre des animaux non-humains. CrĂ©dit photo Roeselien Raimond 6. Parce que le chĂŽmage Ce sixiĂšme argument est celui que Jean-Baptiste JeangĂšne Vilmer appelle l’alibi Ă©conomique dans son Ethique animale. Y rĂ©pondre est simple on ne peut pas cautionner l’exploitation animale parce qu’elle crĂ©e des emplois. On ne mesure pas la valeur Ă©thique d’un travail parce qu’il permet Ă  des familles de vivre. Les champs de coton aussi faisaient travailler des gens, les guerres font fonctionner l’industrie de l’armement, les bourreaux ont aussi des factures Ă  payer, etc. Toutes les Ă©volutions sociĂ©tales ont impliquĂ© la disparition de certains mĂ©tiers. L’essor du vĂ©gĂ©tarisme et du vĂ©ganisme ouvre au contraire la voie au dĂ©veloppement d’alternatives, de nouvelles cultures et donc de nouveaux emplois. Il n’y aura pas plus de chĂŽmage, il y aura des activitĂ©s diffĂ©rentes qui, Ă  n’en pas douter, seront Ă©galement plus respectueuses des ĂȘtres humains et de la planĂšte. Il faut savoir que la plupart de la viande qui est consommĂ©e en France et dans le monde est issue de l’industrie de masse. On donne rarement son argent au boucher du coin ou au petit Ă©leveur sympa – un argument souvent avancĂ© concernant le foie gras. En passant par des AMAP ou des coopĂ©ratives, c’est dĂ©jĂ  mieux. Et mieux c’est prĂ©fĂ©rable Ă  rien du tout. Nous ne serons jamais tous vĂ©gĂ©tariens mais il est clair, que les habitudes alimentaires des uns et des autres tendent Ă  changer et Ă  se vĂ©gĂ©taliser davantage par la force des choses on met de plus en plus Ă  jour ce qui se passe dans les Ă©levages industriels et les abattoirs, les problĂšmes sanitaires, l’impact de la consommation d’animaux et de produits animaux sur la santĂ© et sur l’environnement, etc. Ce changement devrait-il ĂȘtre Ă©vitĂ© au prĂ©texte que l’état actuel des choses crĂ©e de l’emploi – et il faut voir quels genres d’emplois, si vous avez un peu de temps lisez ce tĂ©moignage d’une Ă©tudiante en mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire qui a fait un stage dans un abattoir ? En rĂ©duisant ou en supprimant notre consommation d’animaux et de produits animaux, on pousse les industriels Ă  s’adapter ainsi qu’à ralentir la cadence, laissant peut-ĂȘtre plus de place au respect des animaux dans les Ă©levages et les abattoirs – je prĂ©cise que je suis pour la fermeture des abattoirs mais que je suis pragmatique et ai conscience que le changement ne se fera pas du jour au lendemain. Moins de demandes pour la viande et plus d’offres pour les alternatives vĂ©gĂ©tales tout le monde y gagnera, vous verrez. CrĂ©dit photo RenĂ© Visser 7. Parce que le soja est mauvais pour la santĂ© et dĂ©foreste C’est vrai, le soja participe Ă  la dĂ©forestation. Un rapport de WWF montre que 90 % des importations de soja en France depuis le BrĂ©sil et l’Argentine le sont pour l’alimentation bovine et comme la consommation de viande va en s’accroissant, la culture du soja – qui a doublĂ©e en 10 ans – grignote toujours un peu plus les terres de la forĂȘt d’Amazonie. La France est le troisiĂšme importateur mondial de soja brĂ©silien. Et vous l’avez compris, ce n’est pas pour nourrir les vĂ©gĂ©ta*iens. Par consĂ©quent, si l’on a vraiment envie de ne pas [trop] participer Ă  la dĂ©forestation, le mieux est justement de rĂ©duire sa consommation de viande voire de ne plus en manger du tout. Des marques vĂ©gĂ©tariennes – comme Soy – sont souvent transparentes sur la provenance de leur soja qui est issu de l’agriculture biologique dans le Sud-Ouest de la France la plupart du temps. Quant Ă  dire que le soja est mauvais pour la santĂ©, les Ă©tudes se contredisent et dĂ©mĂȘler le vrai du faux, me semble trĂšs compliquĂ© – encore une fois, je ne suis pas spĂ©cialiste mais cet article dĂ©monte Ă  peu prĂšs tout ce que l’on peut entendre de mal au sujet du soja. On incrimine cette plante en particulier car elle contient des phyto-ƓstrogĂšnes qui pourraient perturber le cycle menstruel ou pire, provoquer des cancers ; mais beaucoup d’autres plantes en contiennent aussi comme les graines de lin, de sĂ©same, les cacahuĂštes, etc. Il faut relativiser. Si le soja contient certes des ƓstrogĂšnes, les produits animaux crĂšvent le plafond hormonalement parlant. Par ailleurs, cette plante a de nombreuses vertus et il semblerait que l’on tape un peu trop gratuitement sur elle. Allez savoir pourquoi
 Mon conseil ? Comme pour tout, la modĂ©ration est votre meilleure amie. CrĂ©dit photo Denis Dumoulin 8. Parce que c’est bon un steak bien saignant Une provocation pure et simple que de nombreux vĂ©gĂ©ta*iens ont dĂ» au moins entendre une fois depuis qu’ils ne mangent rien d’autre que du quinoa et des lentilles – bah c’est vrai, quoi d’autre ? C’est l’argument du pauvre par excellence. Pourquoi certains omnivores se sentent-ils toujours obligĂ©s, Ă  un moment donnĂ©, de dire ah nan mais moi, la viande, j’aime trop ça. Rien que d’en parler, j’ai envie d’un poulet grillĂ©. Nul besoin d’avoir fait l’ENS pour comprendre que les vĂ©gĂ©ta*iens dĂ©rangent et que la tentation de les dĂ©nigrer est trĂšs forte – mĂȘme lorsque les intĂ©ressĂ©s n’ont pas ouvert la bouche. Une ou plusieurs raisons Ă  cela ? Dans notre sociĂ©tĂ©, la plupart du temps, on devient vĂ©gĂ©ta*ien Ă©tant donnĂ© que la norme et l’habitude acquise est de manger de la viande/des produits animaux. La majoritĂ© d’entre nous mange selon cette norme sans jamais y avoir vraiment rĂ©flĂ©chi et est restĂ© fidĂšle Ă  ce que l’on nous a imposĂ© depuis notre plus jeune Ăąge par conditionnement. Le vĂ©gĂ©ta*ien fait un travail sur lui-mĂȘme pour se dĂ©conditionner et remettre en question tout ce qu’il croyait vrai jusque lĂ . Ce dĂ©conditionnement peut avoir plusieurs points de dĂ©parts l’éthique animale, la santĂ©, l’écologie, etc. On peut donc imaginer que si le vĂ©gĂ©ta*ien est la cible facile de railleries, c’est parce qu’il nous met face Ă  nos propres contradictions et face Ă  ce triste constat en mangeant de la viande, je suis complice de la mise Ă  mort d’un animal que je serai Ă  95 % incapable de tuer moi-mĂȘme. Le vĂ©gĂ©ta*ien ne nous renvoie pas une belle image de nous – malgrĂ© lui la plupart du temps – et notre rĂ©ponse est une rĂ©action psychologique assez classique le dĂ©nigrement de l’autre et la rĂ©affirmation de ses goĂ»ts pour ne pas avoir Ă  se remettre en question et pour maintenir la perception que nous avons de nous-mĂȘmes. Un mĂ©canisme de protection banal qui ne fait pas avancer. Manger est un acte profondĂ©ment social et intimement liĂ© Ă  nos histoires personnelles respectives le bƓuf bourguignon de notre grand-mĂšre, les barbecues d’étĂ© en famille, le Big Mac post-soirĂ©e, l’odeur du poulet grillĂ© dans les rues les jours de marchĂ©, etc. Oui, tout ça, c’est bon mais nous ne pouvons pas laisser nos papilles dicter notre conduite. Il y a mille choses Ă  dĂ©couvrir dans l’alimentation vĂ©gĂ©tale, mille traditions Ă  crĂ©er et mille souvenirs Ă  inventer sans arriĂšre-goĂ»t de cruautĂ©. CrĂ©dit photo StĂ©fane Gautier 9. Parce que l’homme de Neandertal mangeait de la viande Pouvons-nous rappeler un instant en quelle annĂ©e nous sommes ? 2016
 2016 aprĂšs JĂ©sus-Christ, c’est juste ? Voici l’alibi historique, le plus anti-progrĂšs qui soit, car justifier nos comportements modernes en nous rĂ©fĂ©rant Ă  l’homme prĂ©historique, on a rarement vu position plus conservatrice. L’eau a coulĂ© sous les ponts quand mĂȘme depuis nos premiers ancĂȘtres. D’ailleurs, il est intĂ©ressant de noter que les AustralopithĂšques, il y a un peu plus de 3 millions d’annĂ©es, mangeaient essentiellement des plantes et des racines, Ă  l’occasion des insectes et des petits animaux. Nous sommes des cueilleurs avant d’ĂȘtre des opportunistes charognards – coucou l’Homo habilis. La chasse n’est arrivĂ©e qu’avec l’Homo erectus – ceux qui ont dĂ©couvert le feu qui a servi certes Ă  cuire la viande mais aussi les cĂ©rĂ©ales qui Ă©taient peu consommĂ©es jusque lĂ  – et c’est finalement l’homme de Neandertal qui remporte la palme du carnivorisme. Pourquoi ? Tout simplement car dans les rĂ©gions oĂč il vivait, les vĂ©gĂ©taux poussaient difficilement. Il a donc bien fallu s’adapter. Puis avec le nĂ©olithique, l’homme est devenu pleinement chasseur-cueilleur en se sĂ©dentarisant, en cultivant les terres, en domestiquant certains animaux, puis en inventant des outils pour chasser. Doit-on pour autant s’appuyer sur nos plus proches ancĂȘtres pour donner du crĂ©dit Ă  l’industrie agro-alimentaire moderne – si on va par lĂ , on a aussi eu des ancĂȘtres cannibales, on y revient Ă  l’anthropophagie, on y revient ? Vivons-nous Ă  une Ă©poque oĂč manger de la viande relĂšve d’une question de survie – parce qu’il n’y a rien d’autre Ă  notre disposition ? D’aucuns diront – avec l’appui de certaines recherches de palĂ©o-anthropologues – que la consommation de viande a permis un meilleur dĂ©veloppement de notre cerveau. Cela reste une hypothĂšse car ce dernier fonctionne essentiellement grĂące au glucose contenu dans les sucres lents, donc dans les vĂ©gĂ©taux. Par ailleurs, le cerveau de l’homme de Neandertal Ă©tait 40 % plus gros que le nĂŽtre N. B. un cerveau plus gros n’est pas gage d’une plus grande intelligence, hein. On estime qu’il s’est dĂ©veloppĂ© Ă©galement avec la bipĂ©die et l’apparition du langage articulĂ© entre autres choses. Pour les curieux, vous trouverez plus d’informations ici. Quoiqu’il en soit, la consommation de viande restait Ă©troitement liĂ©e aux zones oĂč vivaient les hominidĂ©s dans les zones les plus chaudes et ensoleillĂ©es du globe, leur alimentation Ă©tait au 3/4 composĂ©e de vĂ©gĂ©taux ; dans les zones les plus froides, beaucoup moins. Pourrions-nous reprocher aux Inuits de manger en grande partie du poisson ? C’est la simple adaptation Ă  son environnement si chĂšre Ă  Darwin, une adaptation que nous ne pouvons plus revendiquer dans le sens oĂč nous avons aujourd’hui, tous les moyens Ă  notre disposition pour nourrir tout le monde correctement et sans produits animaux. Pour achever de vous convaincre, je citerai Matthieu Ricard dans son Plaidoyer pour les animaux La civilisation consiste Ă  passer de la barbarie Ă  l’humanitĂ©, de l’esclavagisme Ă  la libertĂ© individuelle, du cannibalisme au respect de l’autre, mais aussi de l’exploitation sans limite des animaux au respect de tous les ĂȘtres sensibles . Pas mieux. CrĂ©dit photo Tosaphon C 10. Parce que chacun fait-fait-fait, c’qui lui plaĂźt-plaĂźt-plaĂźt Sans provocation ni condescendance, ceci est la dĂ©fense et la dĂ©finition de la libertĂ© d’un enfant de 8 ans. Ce relativisme moral pourrait sembler ĂȘtre une attitude positive de tolĂ©rance mais en rĂ©alitĂ©, il s’agit juste de se conformer Ă  ce qui est socialement acceptable et lĂ©gal. Le chacun fait comme il veut » ne fonctionne pas quand on parle de meurtres, de viols, de maltraitance infantile, d’incitation Ă  la haine et tout simplement, quand ce que j’ai envie de faire signifie enfreindre la loi. Mais les lois sont-elles toujours bonnes ? rangez vos calculettes et vos trousses, vous avez 4 heures Imaginez un peu si dans les combats passĂ©s des opprimĂ©s, tout le monde avait rĂ©agi ainsi. Laisse-moi battre Ă  l’envi mon esclave, j’ai le droit, personne ne me l’interdit, je fais ce que je veux Ă  partir du moment oĂč c’est autorisĂ©. Qu’il s’agisse de l’esclavagisme, de la sĂ©grĂ©gation raciale, des droits des femmes, d’oppositions Ă  des guerres, Ă  la violence envers certains peuples ; que l’on parle de Martin Luther King ou de Gandhi, il a bien fallu qu’un jour, une personne sorte de la masse pour dire non – et dire non au relativisme moral. Ici, avec le cas des animaux, on ajoute Ă  la complexitĂ© de la tĂąche qui consiste Ă  les dĂ©fendre une donnĂ©e non-nĂ©gligeable ils ne parlent pas et ne s’élĂšveront jamais contre nous. Nous sommes responsables d’eux. Tous responsables du traitement qui est aujourd’hui le leur et cette responsabilitĂ© commence par le choix de ce que l’on met dans notre assiette. Comme me le disait rĂ©cemment une personne sage et badine de mon entourage choisir ou pas de manger des animaux, ce n’est pas comme croire ou non en l’astrologie. Les rĂ©percussions ne sont pas exactement les mĂȘmes. Alors bien-sĂ»r, il ne s’agit pas de faire du prosĂ©lytisme mais plutĂŽt que l’on se rende compte de la responsabilitĂ© qui est la nĂŽtre envers les animaux et pour ĂȘtre les membres d’une espĂšce qui mĂ©rite sincĂšrement son qualificatif d’intelligente. Je vous reparlerai donc de Hans Jonas et de son Principe responsabilitĂ© dans lequel il affirme que nous avons un devoir moral envers la planĂšte et les gĂ©nĂ©rations futures. S’occuper des animaux, ce n’est pas moins s’occuper des humains mais c’est s’en occuper mieux. Tout est liĂ© la misĂšre humaine, les ressources que nous Ă©puisons, l’exploitation animale, les catastrophes climatiques, etc. ArrĂȘtons de penser que nous ne sommes que des individualitĂ©s – sale petite habitude occidentale – et permettons-nous de croire qu’en changeant ensemble, progressivement et Ă  notre rythme, nos habitudes de consommation, on pourra changer le monde. C’est peut-ĂȘtre naĂŻf Ă©crit comme ça, mais je crois de plus en plus que c’est possible. Elie Wiesel, philosophe et Prix Nobel de la paix en 1986, Ă©crivait La neutralitĂ© aide l’oppresseur, jamais la victime. Le silence encourage celui qui tourmente, jamais celui qui est tourmentĂ© . Ne soyons pas Ă©goĂŻstes, ne fermons plus les yeux et ne pensons pas que l’on fait toujours ce que l’on veut dans la vie. CrĂ©dit photo Roeselien Raimond Soyons des empĂȘcheurs de tourner en rond et remettons les modĂšles traditionnels en question pour aller vers une sociĂ©tĂ© plus juste et bienveillante oĂč les animaux feraient partie de notre sphĂšre de considĂ©ration morale. Vaste programme, n’est-ce pas ? Mais ça ne se fera pas sans vous. J’espĂšre du fond de mon petit cƓur que cet article aura rĂ©sonnĂ© dans le vĂŽtre que vous soyez omnivore, vĂ©gĂ©tarien, vĂ©gĂ©talien ou vegan – et dans votre cerveau surtout parce que le cƓur, oui, mais on a jamais rĂ©solu une Ă©quation avec. N’hĂ©sitez pas Ă  prendre la parole dans les commentaires c’est un espace qui vous appartient et je suis entiĂšrement disposĂ©e Ă  discuter avec vous, Ă  revenir sur des points qui n’auraient pas Ă©tĂ© clairs, etc. Il est aussi fait pour ĂȘtre partagĂ© afin de ne plus entendre – ou moins en tout cas – que c’est la loi de la nature, que l’on est fait pour manger de la viande et que chacun fait ce qu’il veut. Et si le changement vers une alimentation plus respectueuse des animaux vous tente mais que vous ne savez pas par oĂč commencer, pensez Ă  rejoindre le groupe Un pas aprĂšs l’autre que j’ai crĂ©e il y a prĂšs d’un an et oĂč rĂšgne une ambiance bienveillante dont je suis assez fiĂšre ! Passez une belle journĂ©e et Ă  bientĂŽt

AprĂšsle top des raisons d'ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien, voici 10 bonnes raisons de ne pas ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien (ou de rester carnivore, il parait que c'est pareil) : Parce que le foie gras On pourrait
Photo Barcroft Media / Getty ImagesFaut-il interdire la chasse aux phoques pour des raisons Ă©thiques ? La question est revenue dans l’actualitĂ©, alors que l’Organisation mondiale du commerce OMC a jugĂ© rapport en pdf que l’embargo europĂ©en sur les produits du phoque, bien que contraire aux rĂšgles du commerce, Ă©tait acceptable parce qu’il peut ĂȘtre justifiĂ© par le souci du bien-ĂȘtre des animaux. Est-ce vraiment le cas ? Je n’en avais aucune idĂ©e avant de me plonger dans les documents justifiant cette dĂ©cision, ne m’étant jamais longuement attardĂ©e Ă  ce sujet pas par manque d’intĂ©rĂȘt, mais parce qu’on ne peut pas tout faire
 et ne faisant surtout aucunement confiance aux diffĂ©rents acteurs impliquĂ©s jusqu’à prĂ©sent dans un dĂ©bat aussi chargĂ© Ă©motivement, qui dure depuis des dĂ©cennies. Tous les jours sur la planĂšte, l’homme tue des quantitĂ©s astronomiques d’animaux de tous les genres pour les manger, pour s’amuser pensez aux combats de coqs ou Ă  la corrida, pour s’enrichir le commerce d’espĂšces menacĂ©es est florissant. Ou parce qu’il est persuadĂ© que la chasse, activitĂ© pratiquĂ©e depuis la nuit des temps, a encore un rĂŽle Ă  jouer pour rĂ©guler les populations d’animaux sauvages et faire vivre des communautĂ©s, quand elle est pratiquĂ©e avec respect et dans les limites de quotas qui garantissent la bonne santĂ© de l’espĂšce. Savoir ce qui est Ă©thique ou non dans tout cela est avant tout une question de norme sociale. Gaver des oies fait peu sourciller dans le sud-ouest de la France, tout comme chasser les phoques sur la banquise canadienne ou manger des chiens en Chine. Sur la planĂšte, on se soucie toutefois de plus en plus du bien-ĂȘtre des animaux, surtout dans les pays qui en ont les moyens. On reconnaĂźt aujourd’hui que si tuer des animaux est acceptable quand ils ne sont pas menacĂ©s de disparition, les faire souffrir ne l’est pas. On tolĂšre encore quoique de moins en moins des activitĂ©s aussi visiblement cruelles que la corrida. Mais revenons-en aux phoques. Depuis des dĂ©cennies, les chasseurs de phoques sont devenus bien malgrĂ© eux les boucs Ă©missaires des organisations de dĂ©fense des droits des animaux, dont l’une des plus importantes au monde, le Fonds international pour la protection des animaux, a Ă©tĂ© fondĂ©e dans les annĂ©es 1960 justement pour protester contre la chasse aux phoques au Canada. Ces organisations ont jouĂ© un rĂŽle important pour sensibiliser la population et les dĂ©cideurs au bien-ĂȘtre des animaux. Mais certaines d’entre elles ont pour cela eu rĂ©guliĂšrement recours Ă  des campagnes coups de poing, voire Ă  des actes illĂ©gaux — par exemple, en vandalisant des labos recourant Ă  l’expĂ©rimentation animale. Bref, disons qu’elles ne sont pas rĂ©putĂ©es pour faire toujours dans la subtilitĂ©. La chasse aux phoques est vite devenue leur fer de lance, pas parce qu’elle est particuliĂšrement cruelle comparĂ©e Ă  bien d’autres pratiques, mais parce qu’elle a tout ce qu’il faut pour Ă©mouvoir et, donc, servir la cause. Elle vise un animal symbole des grands espaces — qui a largement Ă©tĂ© dĂ©cimĂ© en Europe —, et le contraste du sang des phoques sur le blanc immaculĂ© de la banquise donne des images-chocs. Les grands yeux du phoque, ses longs cils et ses mouvements maladroits lorsqu’il n’est pas dans l’eau en font aussi une victime extrĂȘmement attendrissante. Ajoutez Ă  cela le fait que ne pas manger de phoque ne va pas manquer Ă  grand monde puisqu’on n’en trouve pas chez le boucher ou le poissonnier du coin, et vous obtenez l’animal le plus vendeur» qu’on puisse imaginer pour une sociĂ©tĂ© de dĂ©fense des droits des animaux. Pas mal plus en tout cas qu’un taureau, cousin de la vache de boucherie, qui vous regarde droit dans les yeux en grattant nerveusement le sol — ou qu’un sanglier, avec ses petits yeux qui lui donnent un air assez vicieux
 Mais la chasse aux phoques est-elle objectivement aussi cruelle que ce qu’on voudrait nous faire croire ? Le mot-clĂ©, c’est objectivement». Or, quand on regarde les preuves» qu’avance l’OMC pour justifier l’interdiction des produits du phoque en Europe, on ne peut qu’ĂȘtre troublĂ© par la faiblesse des arguments. Pour justifier sa dĂ©cision, l’organisation s’appuie principalement sur deux documents une opinion Ă©mise par des experts rĂ©unis au sein de l’AutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments EFSA en 2007, et une Ă©tude publiĂ©e par un chercheur britannique en 2012. Or, ni l’une ni l’autre ne sont trĂšs convaincantes. L’opinion de l’EFSA aboutit Ă  certaines recommandations. Mais elle prĂ©cise que Ethical, social, cultural, economic and some relevant management aspects do not form part of this opinion as they are outside EFSA’s remit. Autrement dit, les experts ont dit ne pas ĂȘtre en mesure de se prononcer sur les questions Ă©thiques. L’étude de Andrew Butterworth est intitulĂ©e A review of animal welfare implications of the Canadian commercial sealhunt» et a Ă©tĂ© publiĂ©e dans la revue scientifique Marine Policy en 2012. Elle a consistĂ© essentiellement Ă  compiler les rĂ©sultats de trois Ă©tudes, dans lesquelles des Ă©chantillons de vidĂ©os ont Ă©tĂ© soumis Ă  des panels d’experts chargĂ©s d’estimer la cruautĂ© des pratiques, dont celle rĂ©alisĂ©e par l’EFSA. Mais cette nouvelle Ă©tude est aujourd’hui dĂ©molie en rĂšgle par l’équipe de Pierre-Yves Daoust, un chercheur de l’UniversitĂ© de l’üle-du-Prince-Édouard, qui, avec trois autres chercheurs de PĂȘches et OcĂ©ans Canada, accuse Butterworth et son Ă©quipe d’avoir sĂ©lectionnĂ© sans aucune rigueur scientifique les extraits vidĂ©os montrĂ©s aux experts. Cette nouvelle analyse a Ă©tĂ© aussi publiĂ©e dans Marine Policy, et ses conclusions sont pour le moins troublantes. La bonne nouvelle, c’est que le dĂ©bat semble donc maintenant se transposer sur la scĂšne scientifique, oĂč il va pouvoir ĂȘtre soumis Ă  un regard beaucoup plus objectif que celui des ONG, des politiques ou des associations de chasseurs. Il est encore trop tĂŽt pour affirmer dans quel sens il va pencher, mĂȘme si objectivement, les arguments des chercheurs canadiens semblent bien plus solides que ceux des EuropĂ©ens. La science finira-t-elle par renverser cette dĂ©cision de l’OMC ? Suite au prochain Ă©pisode
 Leprincipe est de manger 100% vĂ©gĂ©tal pendant une semaine. Alors si vous hĂ©sitez Ă  vous lancer, voici 10 bonnes raisons de le faire Un vĂ©gĂ©tarien ne consomme pas de chair animale c’est Ă 
arguments contre la viande Moi, je suis vĂ©gĂ©tarienne de conviction. Il y a des milliers d’arguments pour ne pas manger de viande Comme la production de viande gaspille les cĂ©rĂ©ales, il faut ĂȘtre solidaire avec le peuple du Tiers Ă©leveurs industriels considĂšrent les animaux comme de la marchandise, se rĂ©vĂ©lant impermĂ©ables Ă  la souffrance animale. Nous ne devons jamais considĂ©rer un ĂȘtre vivant comme un moyen de satisfaire nos dĂ©sirs. Comment accepter que la naissance, la vie et la mort d'un animal ne trouvent de justification que dans le plaisir de la table? Les dĂ©chets toxiques et les purines de la viande sont trĂšs difficiles Ă  Ă©liminer par le foie et les reins. Ce surcroĂźt de travail fatigue et encrasse Ă  la longue ces effet, l’alimenation vĂ©gĂ©tarienne est un moyen de rester en bonne santĂ©. Pour la plupart du temps, les vĂ©gĂ©tariens font plus attention Ă  leur hygiĂšne de vie, c’est-Ă -dire ils fument moins, pratiquent une activitĂ© physique et mangent bien sĂ»r les cinq portions nĂ©cessaires de fruits et lĂ©gumes chaque jour !Qui est-ce que je n’ai pas convaincu maintenant de devenir vĂ©gĂ©rarien ?
Moije ne suis pas contre le vĂ©gĂ©tarisme, mais ça devient un luxe de prĂ©parer soi mĂȘme ses repas quand on travaille dans cette sociĂ©tĂ©, il faut dĂ©jĂ  trouver le temps. _La plume Seigneur de la MĂ©taphysique Nombre de messages: 5987 Localisation: au sud du sud IdentitĂ© mĂ©taphysique: hĂ©rĂ©tique Humeur: c'est selon avec qui Date d'inscription : 17/07/2009 . Re: Vers le vĂ©gĂ©tarisme

ï»żEntre les prĂ©occupations grandissantes quant au contenu de notre assiette, les risques pour l’environnement et les scandales sur les conditions de traitement des animaux, devenir vĂ©gĂ©tarien s’avĂšre une vraie question d’actualitĂ©. Par Chantal RuffinVisuel OrediaLes pour ->ProtĂ©ger l’environnement C’est un fait, notre planĂšte a des ressources en eau limitĂ©es. Or l’élevage d’animaux en nĂ©cessite beaucoup. Six Ă  vingt fois plus que celle des cĂ©rĂ©ales, souligne la FAO*. Mais ce n’est pas tout. Pour subvenir aux besoins alimentaires des animaux d’élevage, des forĂȘts sont rasĂ©es. C’est le cas de la forĂȘt amazonienne, largement amputĂ©e au profit de la culture de soja. Pourtant, la disparition des forĂȘts serait l’une des principales causes des changements climatiques. Notamment du rĂ©chauffement de la planĂšte, car le CO2, qui n’est plus absorbĂ© par les arbres, retourne dans l’atmosphĂšre et participe Ă  l’effet de les animauxCeux qui se penchent sur le contenu de leur assiette sont souvent les mĂȘmes qui s’interrogent sur le bien-fondĂ© de tuer des animaux et de la façon cruelle dont ils sont traitĂ©s avant et pendant l’abattage Ă  lire sur le sujet Faut-il manger des animaux ? de Jonathan Safran Foer, Ă©ditions de l’Olivier. Pourquoi tuer un bƓuf, un cochon, un cheval, plus qu’un chien ou un chat ? D’autant que la nature offre tout ce dont le corps humain a besoin. MĂȘme sportif, l’homme peut trouver les ressources nĂ©cessaires pour lui donner de l’énergie, comme l’a prouvĂ© le champion olympique et vĂ©gĂ©tarien Carl bon pour la santĂ© Selon un rapport de l’Association AmĂ©ricaine de DiĂ©tĂ©tique les personnes ayant une alimentation vĂ©gĂ©tarienne Ă©quilibrĂ©e, riche en fruits et lĂ©gumes, cĂ©rĂ©ales complĂštes, fruits Ă  coques, soja, seraient moins touchĂ©es par certaines maladies. A contrario, la consommation de mauvaises graisses contenues dans la viande favoriserait les problĂšmes cardio-vasculaires, le diabĂšte ou encore le cholestĂ©rol. Une autre Ă©tude amĂ©ricaine rĂ©vĂšle que la viande rouge et transformĂ©e saucisson, jambon, etc. augmenterait les risques de cancer. En outre, l’utilisation d’antibiotiques sur les animaux n’est pas sans consĂ©quences pour l’homme, car les bactĂ©ries plus rĂ©sistantes sont moins faciles Ă  traiter.*Rapport disponible en français sur des Nations unies pour l'alimentation et l'agricultureLes contre ->Etre vigilant sur ses apports nutritionnels Devenir vĂ©gĂ©tarien suppose de connaĂźtre les apports nutritionnels dont le corps a besoin afin d’équilibrer son alimentation. Ce qui peut sembler contraignant. Les vĂ©gĂ©tariens doivent contrĂŽler leur apport en fer, prĂ©sent dans la viande, mais que l’on retrouve ailleurs comme dans - les produits laitiers, les Ɠufs - les olĂ©agineux noix, amandes, graines de courges, de sĂ©same - les lĂ©gumineuses lentilles, pois chiches, haricots blancs et rouges - les graines germĂ©es pousses de soja, de lentille, d’alfalfa - le tofu, qui est fabriquĂ© Ă  partir de lait de soja, existe sous forme de steaks, quenelles, le quinoa Les femmes en dĂ©but de cycle ou enceintes, souvent sujettes Ă  l’anĂ©mie, doivent ĂȘtre particuliĂšrement pression socialeBasculer dans le vĂ©gĂ©tarisme, c’est prendre le risque de se sentir exclu. Car la convivialitĂ© passe par le bien manger et la viande, en France, tient encore toute sa place dans nos assiettes. Pas facile de changer ses habitudes, ses goĂ»ts, de passer outre la tradition.

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Tempsde lecture : 11 minutes. — 10 janvier 2019 — Julie de Yuka. Le rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien sĂ©duit de plus en plus de monde : 4% des français seraient dĂ©jĂ  vĂ©gĂ©tariens. Mais, ce mode d’alimentation est en proie Ă  des dĂ©bats houleux entre ceux qui y voient l’alimentation du futur, et ceux qui au contraire le considĂšrent comme un Le vĂ©gĂ©tarisme on en parle de plus en plus, mĂȘme les gros mĂ©dias s’y mettent et c’est tant mieux ! Mais c’est quoi dĂ©jĂ  ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien ? Devenir vĂ©gĂ©tarien, c’est avant tout un Ă©tat d’esprit et des convictions. Des convictions qui se traduisent en un acte fort pour changer son alimentation en refusant de manger viande et poisson. Mais pourquoi les vĂ©gĂ©tariens le deviennent-ils ? Quelles motivations derriĂšre cet acte ? Si vous vous posez des questions sur le vĂ©gĂ©tarisme et pensez Ă©ventuellement Ă  devenir vĂ©gĂ©tarien ou si vous ĂȘtes simplement curieux, je vais Ă©tayer pour vous quelques trĂšs bonnes raisons de ne plus manger d’animaux ! Voici 5 bonnes raisons de devenir vĂ©gĂ©tarien 1 Diminuer la souffrance animale LES ANIMAUX SONT DES ÊTRES SENSIBLES Que veux-je dire par lĂ  ? Tout simplement que les animaux ressentent la douleur et sont capables d’émotions. Exactement comme nous humains avons mal lors qu’on se casse une jambe, on se coupe par inadvertance ou avons peur si quelqu’un d’armĂ© nous menace. Sauf qu’on se contente pas de les maltraiter, on les tue Ă  grande Ă©chelle. Alors certes, les animaux n’ont peut-ĂȘtre pas une conscience et une intelligence si dĂ©veloppĂ©es que les ĂȘtre humains. Mais au nom de quoi cela justifie-t-il de les faire souffrir ou les tuer ? D’autant qu’ĂȘtre soit disant moins intelligent n’empĂȘche en rien de souffrir ni d’avoir peur. Cette vache, tout comme vous ou votre chien ressent la douleur, les Ă©motions
 Le pire ? C’est que les animaux sont plus douĂ©s qu’on ne le croit par exemple une expĂ©rience rĂ©alisĂ©e par des chercheurs de l’universitĂ© de Bristol a dĂ©montrĂ© que les cochons ont conscience d’eux-mĂȘmes. Malheureusement l’humain prĂ©fĂšre souvent dĂ©truire la nature plutĂŽt que de l’étudier. SOUFFRANCE ANIMALE ? QUÉSACO ? Ici je ne vais pas vous expliquer les mots “souffrance animale”, mais plutĂŽt vous l’illustrer, ça sera plus intelligible. Car la rĂ©alitĂ© est Ă  des kilomĂštres et encore je suis gentil de ce que les pubs veulent faire croire ou ce qu’on croit tout court. Voici quelques exemples de souffrance animale. Les abattoirs de vaches Bon vous vous doutez que c’est un pas endroit joyeux vu qu’on y tue des animaux, mais enfin on s’imagine quand mĂȘme qu’il y a bien 2 ou 3 rĂšgles pour minimiser la souffrance animale. Alors voilĂ  la thĂ©orie les vaches sont Ă©tourdies avant d’ĂȘtre suspendues en vue d’ĂȘtre Ă©gorgĂ©es pour diminuer la souffrance. Normalement elles sont Ă©gorgĂ©es le plus vite possible aprĂšs l’étourdissement comme le stipule la loi française. Ce qui se passe en vrai l’étourdissement est parfois mal fait, ou bien simplement la vache attend trop entre l’étourdissement et son Ă©gorgement et reprend conscience. RĂ©sultat il arrive que la vache soit parfaitement consciente lorsqu’on lui coupe la gorge
 Les vaches une fois Ă©gorgĂ©es se font couper les pattes Et je ne vous parle mĂȘme pas des vaches en gestation et des fƓtus ou veaux qui crĂšvent, ni du stress des vaches, ni de leur peur, ni de l’odeur infĂąme de l’endroit et tout ça
 Élevages de poulets Ă©levĂ©s pour leur chair Ils sont enfermĂ©s sans jamais voir la lumiĂšre du jour, les bĂ©bĂ©s sĂ©parĂ©s de leur mĂšre, avec jusqu’à 22 poulets par m2 ils se marchent littĂ©ralement dessus, les litiĂšres sont jamais nettoyĂ©es ils marchent donc dans leur propre merde les poulets sont aussi sĂ©lectionnĂ©s gĂ©nĂ©tiquement et nourris Ă  renfort de complĂ©ments alimentaires qui augmentent artificiellement leur chair, cela les empĂȘche de se dĂ©placer correctement voire de se dĂ©placer tout court Ă  cause de leur corpulence
 Le plus fou dans tout ça ? L’espĂ©rance de vie naturelle d’une poule est d’environ 8 Ă  10 ans. Un poulet Ă©levĂ© pour sa chair est abattu au bout de 35 jours. Bienvenue dans la rĂ©alitĂ©. Je pourrais continuer comme ça longtemps Ă  vous exposer plein de faits, la liste est longue
 Mais c’était juste pour donner une idĂ©e. Ah si quand mĂȘme un petit dĂ©tail on tue 60 milliards d’animaux par an
 Mais ça c’est “que” les animaux terrestres ! Les animaux marins eux sont 1000 milliards par an Ă  se faire zigouiller. MAIS COMMENT PEUT-ON CONTINUER AINSI À FAIRE SOUFFRIR LES ANIMAUX ? C’est surtout pour deux raisons. Parce qu’on a plus vraiment de liens avec les animaux En fait notre sociĂ©tĂ© Ă  travers tous les cloisonnements qu’elle crĂ©e les Ă©crans, la division du travail, l’urbanisation
 nous a considĂ©rablement Ă©loignĂ© du rapport Ă  l’animal. Il fut un temps on consommait ce que l’on produisait. Ça fait belle lurette que c’est fini, du coup il devient trĂšs difficile de faire un lien entre un animal tuĂ© et son assiette. Bien sĂ»r on sait que ça vient d’un animal, on est pas stupide. Mais on a pas vu l’animal droit dans les yeux lorsqu’il s’est fait Ă©gorger. Parce qu’on les traite souvent comme des objets La preuve ? On est bien nombreux Ă  manger de la viande et donc Ă  voir les animaux plus comme de la nourriture et donc un simple objet plutĂŽt que comme un ĂȘtre vivant sensible. A tel point que mĂȘme nos smartphones semblent plus prĂ©cieux. → Pourtant, lorsqu’il s’agit de chiens ou chats, tout Ă  coup on se sent offusquĂ© Ă  l’idĂ©e de les manger en Occident. Lui, vous le mangeriez ? Choquant d’imaginer ça, non ? Mais si on Ă©tait vraiment cohĂ©rents, on rĂ©aliserait que la vache n’est pas plus conne ou moins sensible que notre chien de compagnie. 2 Faire du bien Ă  la planĂšte En fait si on voulait vraiment sauver la planĂšte l’humanitĂ© eh oui la planĂšte n’a pas besoin de nous pour vivre, l’inverse si par contre, on pourrait oublier de raccourcir nos douches et prendre moins la voiture. Devenir vĂ©gĂ©tarien suffirait. Vous savez pourquoi ? Oui, non, peut-ĂȘtre ? Bon si vous aviez des doutes Ă  ce sujet, voici quelques faits qui vont vous convaincre qu’on a tout Ă  gagner Ă  devenir vĂ©gĂ©tariens. La production animale c’est
 ÉNORMÉMENT DE GAZ À EFFET DE SERRE La production de nourriture animale gĂ©nĂšre 18% des gaz Ă  effet de serre, l’avion peut aller se rhabiller Ă  cĂŽtĂ© ! les transports au total incluant l’aĂ©rien, le maritime ou le terrestre sont Ă  l’origine de 13,5% des Ă©missions. Ainsi, un vĂ©gĂ©tarien provoque 50% d’émissions de gaz Ă  effet de serre en moins qu’un non-vĂ©gĂ©tarien et un vĂ©gĂ©talien qui mange bio en provoque 94% de moins. DE LA DÉFORESTATION MASSIVE 80% de la forĂȘt amazonienne a Ă©tĂ© rasĂ©e pour servir de pĂąture au bĂ©tail ou cultiver des cĂ©rĂ©ales visant Ă  nourrir les animaux
 La dĂ©forestation massive pose un vrai problĂšme pour de nombreuses raisons
 Or ça pose plusieurs problĂšmes Le 1er qui vient Ă  l’esprit c’est l’absorption du CO2 moins de forĂȘts, c’est plus de CO2 dans l’atmosphĂšre Le 2Ăšme c’est la destruction d’écosystĂšmes entiers arbres, mais aussi plantes, animaux
 dont plein d’espĂšces qu’on aura jamais eu le temps de dĂ©couvrir đŸ˜„ Le 3Ăšme c’est la dĂ©gradation des terres, glissements de terrain, Ă©rosion des sol de mĂȘme que l’assĂšchement dĂ» aux Ă©levages DE LA SURPÊCHE Les stocks de gros poisson comme le thon auraient disparu Ă  90%. RĂ©sultat les prĂ©dateurs des plus petits poissons qui vivent plus en profondeur disparaissent. Et donc les plus petits poissons de profondeur prolifĂšrent. Jusqu’à ce qu’on vienne les pĂȘcher Ă  leur tour. Et plus ça va plus on va profond
 Les filets des bateaux de pĂȘche aujourd’hui font des dizaines de kilomĂštres, que voulez-vous y’a l’humanitĂ© Ă  nourrir ! Je vous mets une petite vidĂ©o de Nicolas MĂ©rieux que j’aime beaucoup Ă  ce sujet. UNE CONSOMMATION D’EAU ASTRONOMIQUE 70% de l’eau potable est utilisĂ©e pour l’agriculture et la majeure partie pour
 l’élevage ! Dire que 2,4 milliards de personnes sur terre n’ont pas accĂšs Ă  potable. Quelle absurditĂ©. Certains anti-vĂ©gĂ© clameront que l’alimentation vĂ©gĂ©tarienne provoque la dĂ©forestation. En effet, le soja est un Ă©lĂ©ment assez important de l’alimentation vĂ©gĂ©tarienne. Et il est vrai qu’on dĂ©foreste de maniĂšre folle pour la culture du soja. Ce que ces amateurs de viande n’ont pas dit en revanche c’est que la plupart du soja 80% est cultivĂ© pour nourrir
 les animaux ! Qui finissent en viande pour nourrir les non vĂ©gĂ©tariens. Cherchez l’erreur. Il faut devenir vĂ©gĂ©tarien pour sauver l’environnement [
] Tant que les hommes massacreront les bĂȘtes, ils s’entretueront. Celui qui sĂšme le meurtre et la douleur ne peut en effet rĂ©colter la joie et l’amour » Pythagore 3 AmĂ©liorer sa santĂ© Vous l’avez peut-ĂȘtre entendu, l’OMS a dĂ©clarĂ© la viande rouge comme probablement cancĂ©rogĂšne et la viande transformĂ©e charcuterie, jambon, etc. comme cancĂ©rogĂšne certain et non probable pour celle-ci. Venant d’une organisation si sĂ©rieuse, je trouve pas qu’on puisse prendre cela Ă  la lĂ©gĂšre. DE NOMBREUSES ÉTUDES PROUVENT LA DANGEROSITÉ DE LA VIANDE Mais ils ne sont pas les seuls Ă  pointer les dangers d’une alimentation carnĂ©e. Les Ă©tudes fleurissent par centaines un peu partout Ă  travers le monde. L’association amĂ©ricaine de diĂ©tĂ©tique a d’ailleurs publiĂ© un rapport basĂ© sur 200 Ă©tudes et les faits sont clairs. Les vĂ©gĂ©tariens sont moins sujet Ă  de nombreux problĂšmes de santĂ© maladies cardiovasculaires, certains cancers intestin, prostate, cĂŽlon, pancrĂ©as, sein, poumons, attaques cĂ©rĂ©brales, diabĂšte, hypertension, obĂ©sitĂ©, alzheimer. Ainsi, un homme d’ñge moyen non-vĂ©gĂ©tarien a trois fois plus de risques de mourir d’une maladie cardiovasculaire qu’un vĂ©gĂ©tarien. Qui plus est, l’élevage intensif dĂ©crit un peu avant fait que la viande elle-mĂȘme est porteuse de maladie. Le recours massif aux antibiotiques et aux hormones favorise le dĂ©veloppement de certaines bactĂ©ries comme la salmonella. Et sinon y’a aussi la grippe aviaire, la vache folle et j’en passe. Ah et au-delĂ  de toute Ă©tude scientifique, il suffit de constater un fait simple un milliard de gens sur terre sont vĂ©gĂ©tariens et les statistiques prouvent qu’ils vivent plus longtemps. RISQUES DE CARENCES, VRAIMENT ? Vous avez lu ou entendu que les vĂ©gĂ©tariens ont des carences ? VoilĂ  une image reçue Ă  Ă©liminer. Alors oui si quelqu’un de vĂ©gĂ©tarien se nourrit de frites et pizza vĂ©gĂ© c’est sĂ»r il a un problĂšme. Mais enfin un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien comme tout rĂ©gime ça s’équilibre. Enfin ça s’équilibre mĂȘme plus facilement que les autres rĂ©gimes, puisque comme on vient de le voir, un vĂ©gĂ©tarien a beaucoup moins de problĂšmes de santĂ© et a donc un apport de tous les nutriments nĂ©cessaires sans excĂšs ni carence ! Vous me croyez pas ? Je vais pas rentrer dans le dĂ©tail ici, je dĂ©dierai un article entier Ă  l’équilibre dans un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien. Mais par exemple rien que pour les protĂ©ines, l’humain moyen non vĂ©gĂ©tarien en consomme 2 fois trop ! Un excĂšs facile Ă  rĂ©guler en tant que vĂ©gĂ©tarien, sans pour autant aller dans l’extrĂȘme inverse. Les haricots sont une trĂšs bonne source de protĂ©ines, au mĂȘme titre que le soja, les lentilles et bien d’autres ! 4 Nourrir toute la planĂšte Ça peut paraĂźtre un peu gros que d’annoncer qu’on va nourrir la planĂšte entiĂšre juste en devant vĂ©gĂ©tarien. Pourtant les chiffres sont trĂšs Ă©loquents. Et mĂȘme choquants. J’avoue qu’à chaque fois que je me penche sur ce genre de chiffres je suis sur le cul. Notre industrie agroalimentaire et particuliĂšrement l’élevage et la production de viande est juste une machine complĂštement folle destinĂ©e Ă  satisfaire nos “besoins” d’occidentaux capricieux sans faire preuve d’aucun bon sens. Enfin le seul sens de tout cela, comme d’habitude c’est la thune
. Bref. Voici les faits. 70% des terres agricoles servent Ă  nourrir le bĂ©tail et ⅕ de tout cela suffirait Ă  nourrir toute l’humanitĂ© Saviez-vous que plus d’⅓ des cĂ©rĂ©ales sont destinĂ©es aux animaux ? De quoi nourrir 2 milliards d’ĂȘtres humains. Alors certes, on ne fait pas un rĂ©gime alimentaire Ă  base de cĂ©rĂ©ales, mais enfin le chiffre est tellement Ă©norme qu’il y a quand mĂȘme de quoi faire ! L’agriculture intensive et ses cultures principalement destinĂ©es Ă  nourrir les animaux qui eux-mĂȘme nous nourrissent
 Pour produire 1 quantitĂ© donnĂ©e de viande de poulet il faut 12 fois cette quantitĂ© en cĂ©rĂ©ales. Pour obtenir un 1 kg de steak il faut 15 000 litres d’eau tandis que pour 1 kg de soja il faut seulement 900 litres d’eau. Et Ă  quantitĂ© Ă©gale le soja a autant de protĂ©ines que le bƓuf ! Tout cela paraĂźt fou ? Attendez, vous n’avez pas tout lu sur la mĂȘme surface et la mĂȘme pĂ©riode de temps on peut produire 1 kg de viande, ou 160 kg de pommes de terre ou 200 kg de tomates. Ou encore, sur un demi-hectare de terre on peut produire du soja pour nourrir 61 personnes, ou du blĂ© pour nourrir 10 personnes ou bien du bĂ©tail pour nourrir 2 personnes. A part ça, non, on marche pas du tout sur la tĂȘte
 Y’a pas besoin d’avoir fait math sup’ pour rĂ©aliser l’envergure du problĂšme, non ? Et de la solution 😉 5 Faire des Ă©conomies La viande reprĂ©sentait en 2000 une moyenne de 60 € par mois dans le budget des français, soit 20% du total de leur budget alimentation 300 €. Pas rien, non ? Du coup, si vous voulez devenir vĂ©gĂ©tarien et manger bio je trouve que ça va ensemble ça coĂ»te moins cher que ce qu’on pourrait croire ! Peut-ĂȘtre consommez-vous dĂ©jĂ  bio, et vous voyez que ça coĂ»te effectivement plus cher Ă  l’achat. Sautez donc le pas vers le vĂ©gĂ©tarisme et vous verrez vos dĂ©penses de courses fondre comme neige au soleil. Et si vous consommez pas bio, vous allez bien sĂ»r voir aussi de grosses Ă©conomies. D’autant qu’il ne faut pas oublier une chose importante manger vĂ©gĂ©tarien est bien meilleur pour la santĂ©. Le rapport ? Vous vous Ă©vitez potentiellement des problĂšmes de santĂ©s graves ou non d’ailleurs. Et la santĂ©, malgrĂ© le systĂšme de protection sociale français, ça peut quand mĂȘme coĂ»ter. Du coup, devenir vĂ©gĂ©tarien, c’est aussi faire des Ă©conomies sur le long terme en pensant Ă  sa santĂ© ! Il faut qu’on rĂ©apprenne Ă  penser long terme, tant pour le portefeuille que pour le reste, on s’en tirerait bien mieux ! Pensez-vous Ă  devenir vĂ©gĂ©tarien ? Que vaut mieux-t-il perdre ? La vie de ce veau ou une partie de votre alimentation ? Alors qu’en pensez-vous ? TentĂ©s par le vĂ©gĂ©tarisme ? J’espĂšre avoir pu en convaincre quelqu’unes d’entre vous ! Si vous ĂȘtes toujours en phase de questionnement et rĂ©flexion, je vous conseille absolument 2 ressources pour creuser un peu une vidĂ©o Youtube qui Ă©voque l’hypothĂšse d’une humanitĂ© vĂ©gĂ©tarienne pour voir quelles consĂ©quences ça aurait le site de l’association L214 qui fait un vĂ©ritable et super travail d’enquĂȘte avec plein de faits Ă©tayĂ©s et des photos et vidĂ©os afin de promouvoir le bien-ĂȘtre animal. Un boulot Ă©difiant Ă  dĂ©couvrir sur leur site Si vous voulez dĂ©couvrir mon approche personnelle et pourquoi j’ai arrĂȘtĂ© la viande, je vous conseille chaudement mon article pourquoi je suis devenu vĂ©gĂ©tarien ? Si vous avez des rĂ©flexions ou avis , n’hĂ©sitez pas Ă  laisser un commentaire ! Si vous avez des questions aussi bien sĂ»r 🙂 Sinon, si aller Ă©ventuellement plus loin que le vĂ©gĂ©tarisme vous intĂ©resse, sachez que je penche actuellement sur la question de devenir vegan. Je compte diminuer au cours des mois suivant ma consommation d’oeufs, de lait et de tout ce qui en dĂ©coule. Je parle en “mois” et non semaines car dĂ©jĂ  faut que j’amĂ©liore mon vĂ©gĂ©tarisme en apprenant Ă  plus cuisiner je suis pas hyper douĂ© en cuisine mĂȘme si je sais faire des trucs de base. La plupart des vĂ©gĂ©s savent cuisiner, moi je suis bizarre haha. N’empĂȘche que c’est super important de cuisiner en tant que vĂ©gĂ©tarien. Donc y’a du boulot 😉 Du coup je ferai sĂ»rement des articles sur ma dĂ©marche pour devenir vegan ou des astuces pour ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien, je vous tiens au courant ! Et vous, vous en ĂȘtes oĂč dans votre dĂ©marche vers moins de viande ? Vous aimez mon article ? Épinglez-le ! Rien ne peut ĂȘtre aussi bĂ©nĂ©fique Ă  la santĂ© humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d’opter pour une diĂšte vĂ©gĂ©tarienne” Einstein

Avecun chiffre d'affaires quotidien de plus de 12,1 milliards de dollars US et un revenu annuel de 189 millions de dollars USDUBAÏ, EAU, 25 aoĂ»t 2022 /PRNewswire/ -- Le groupe MultiBank, le courtier en produits dĂ©rivĂ©s financiers le plus important et le plus rĂ©glementĂ© au monde, rĂ©vĂšle des chiffres financiers records pour 2021.Le groupe de services financiers

Lorsque l’on dĂ©cide de ne plus manger d’animaux et que l’on en parle autour de soi, des mauvais arguments contre le vĂ©gĂ©tarisme, on en entend beaucoup. Tout le monde ne sait pas y rĂ©pondre ; parce que parfois on devient d’abord viscĂ©ralement vĂ©gĂ©tarien avant de s&rsq...Lire l’article
Leprincipe est de manger 100% vĂ©gĂ©tal pendant une semaine. Alors si vous hĂ©sitez Ă  vous lancer, voici 10 bonnes raisons de le faire Un vĂ©gĂ©tarien ne consomme pas de chair animale c’est Ă  dire ni viande ni poisson. Il y a de nombreux arguments pour devenir vĂ©gĂ©tarien, mais c’est d’abord un choix personnel. Je vous propose ici 10

Getty Getty VEGETARISME - Pollution, maltraitance animale, scandales alimentaires, vaches qui pĂštent, avec le temps vous avez compris que manger de la viande n'est ni sans consĂ©quence, ni anodin. RĂ©sultat, vous avez dĂ©cidĂ© d'en manger moins, voire plus du tout. Vous ĂȘtes peut-ĂȘtre devenue vĂ©gĂ©tarienne, une dĂ©cision audacieuse puisqu'elle va Ă  l'encontre de notre culture alimentaire et honore bien des principes moraux. Mais savez-vous jusqu'oĂč elle pourrait vous emmener? VĂ©gĂ©talisme ou vĂ©ganisme sont-ils forcĂ©ment de bonnes choses, ou existe-t-il des situations qui justifient d'aller Ă  l'encontre de ces principes? Alors que la troisiĂšme Ă©dition du Paris Vegan Day se tient ce samedi 12 octobre Ă  Paris, voici quelques dilemmes qui tĂ©moignent qu'arrĂȘter de manger de la viande est loin d'ĂȘtre une dĂ©cision comme une autre. C'est qu'adopter un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien ou vĂ©gĂ©talien, c'est aussi se poser des questions, beaucoup de questions, auxquelles on ne s'attend d'ailleurs pas toujours. Alors si vous aimez les dilemmes moraux autant que les lĂ©gumes, vous allez ĂȘtre servis. Mais avant toute chose, un petit lexique. 1. Faut-il ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien ou vĂ©gĂ©talien? Devenir vĂ©gĂ©tarien c'est bien, mais en fonction des raisons qui vous y ont poussĂ©, peut-ĂȘtre feriez vous mieux de devenir... vĂ©gĂ©talien. C'est notamment le cas si la principale raison qui vous y a conduit est la mort animale. Mieux vaudrait alors exclure les oeufs et le fromage de votre alimentation. Pourquoi? Notamment parce que pour faire des Ɠufs il faut des poules pondeuses, mais lorsqu'elles ne sont plus assez productives, on les remplace, parfois tous les ans. Et qu'est-ce qu'on en fait? On les tue, forcĂ©ment Chicken Run. Il en va de mĂȘme des poussins mĂąles Ă  la naissance. Et pour cause, ils ne peuvent pas pondre. Au regard de l'Ă©levage, ils sont inutiles et donc bons pour la poubelle. Le fromage n'est pas Ă©pargnĂ©. Ils puent, font notre gloire nationale mais ils contiennent aussi un ingrĂ©dient peu commun la prĂ©sure. Extrait du quatriĂšme estomac des jeunes bovins, la prĂ©sure est un coagulant sans lequel il serait impossible de faire du fromage et pour l'obtenir, il faut bien tuer des veaux. Il existe bien de la prĂ©sure artificielle, mais l'immense majoritĂ© des fromages utilisent de la prĂ©sure animale. Vous ĂȘtes-vous d'ailleurs demandĂ© pourquoi on mangeait du veau et non de la gĂ©nisse le jeune bovin femelle? Si l'on garde les femelles pour le lait, la majoritĂ© des mĂąles partent Ă  l'abattoir. Boire du lait est donc loin d'ĂȘtre innocent. Raisonnement Ă©galement valable pour l'agneau. Le seul argument vĂ©gĂ©tarien qui semble tenir, d'un point de vue purement rationnel, serait donc celui du dĂ©goĂ»t. Pour le reste, le vĂ©gĂ©talisme devrait s'imposer. 2. Peut-on quand mĂȘme accepter de tuer des animaux lorsqu'on est vĂ©gĂ©tarien? Votre appartement est envahi de souris, mais depuis que vous ĂȘtes devenue vĂ©gĂ©tarienne, vous ĂȘtes naturellement rĂ©ticent Ă  l'idĂ©e de tuer des animaux et donc Ă  poser des piĂšges. Seulement, voilĂ  si vous ne faites rien, les souris se multiplieront Ă  la vitesse grand V. Quelle dĂ©cision prendre? C'est le moment de faire preuve d'utilitarisme, cette branche de la philosophie anglo-saxonne qui Ă©value nos actions de maniĂšre Ă  maximiser le bien-ĂȘtre global de l'ensemble des ĂȘtres sensibles. Pour savoir comment agir, il faut se projeter et adopter un certain pragmatisme. Si vous n'agissez pas, les souris se multiplieront et vous vous retrouverez acculĂ© Ă  un choix binaire dĂ©mĂ©nager, ou les tuer. Et puisque les souris seront plus nombreuses, le souricide n'en sera que plus important, mieux aurait donc valu tuer la premiĂšre souris, surtout vous estimez que les rongeurs sont des ĂȘtres sensibles ce qui est le cas. Dans le cas d'ĂȘtres insensibles, ou dont la sensibilitĂ© n'a pas Ă©tĂ© Ă©tablie cela peut ĂȘtre diffĂ©rent. Certains n'y vont pas par quatre chemins. InterrogĂ© par Philosophie Magazine, voici comment le philosophe britannique utilitariste et vĂ©gĂ©talien Peter Singer rĂ©agirait s'il Ă©tait menacĂ© par un moustique 3. Une alimentation vĂ©gĂ©tale est-elle forcĂ©ment innocente? Philosopher d'accord, mais pour prendre la bonne dĂ©cision pas celle qui vous semble bonne, mais bien celle qui est bonne en soi, puisse-t-elle toutefois exister, encore faut-il ĂȘtre correctement informĂ©. Dans un billet publiĂ© par The Conversation, l'un des principaux sites de dĂ©bat et d'opinion australien, le biologiste Mike Archer rappelle que le vĂ©gĂ©tarisme et donc le vĂ©gĂ©talisme et le vĂ©ganisme peuvent avoir des effets nĂ©fastes sur le bien-ĂȘtre des animaux. En Australie, Ă©crit-il, il serait plus respectueux du bien-ĂȘtre des animaux de consommer des protĂ©ines animales que vĂ©gĂ©tales. Pourquoi? Parce que les vaches australiennes se nourrissent essentiellement de ce qu'elles trouvent dans leurs pĂąturages. Elles ne consomment donc que peu ou pas de grain. S'il fallait remplacer les protĂ©ines qu'elles fournissent par des protĂ©ines vĂ©gĂ©tales, poursuit-il, il faudrait stimuler l'agriculture intensive sur le continent. Or les champs dĂ©diĂ©s Ă  ce type d'agriculture abritent d'autres animaux, Ă  l'image des souris dĂ©cidĂ©ment. ProblĂšme le climat, Ă©crit-il, peut favoriser leur dĂ©mographie. C'est ce qu'on appelle une crise d'ancien rĂ©gime, les souris se multiplient par milliers, elles menacent les cultures, et c'est bien la raison pour laquelle les agriculteurs doivent les empoisonner. En Australie, une culture est victime de ce type de crise en moyenne une fois tous les quatre ans. Pour chaque hectare de culture, 500 Ă  1000 souris par hectare voient le jour pendant cette crise. 80% d'entre elles sont empoisonnĂ©es, ce qui implique que 100 souris meurent par an, par hectare en Australie. Chaque hectare rapporte 1,4 tonne de blĂ© en moyenne, contenant 13% de protĂ©ines. Produire 100 kilogrammes de protĂ©ines reviendrait Ă  tuer au moins 55 souris. La mĂȘme quantitĂ© provenant de viande bovine nĂ©cessiterait la mort de 2,2 vaches. Si l'on se place du point de vue de la sensibilitĂ© des animaux, alors mieux vaut continuer Ă  manger de la viande puisque pour la mĂȘme quantitĂ© de protĂ©ine on tuerait 25 fois moins d'animaux sensibles. Certes, personne ne dit qu'il faut forcĂ©ment remplacer la viande par des protĂ©ines provenant du blĂ©, mais l'argument montre que l'Ă©quation, moins de viande = plus de terres arables disponibles = meilleur accĂšs Ă  la nourriture pour tous, n'est pas Ă  une contradiction Ă©thique prĂšs. 4. Peut-on aimer les animaux sans souhaiter les voir disparaĂźtre? La question peut paraĂźtre incongrue mais que se passerait-il si tout le monde se convertissait au vĂ©gĂ©tarisme ou au vĂ©gĂ©talisme? La rĂ©ponse certaines espĂšces pourraient bien disparaĂźtre. C'est le dilemme auquel le philosophe Ruwen Ogien nous met face dans son essai L'Influence de l'odeur des croissants chauds sur la bontĂ© humaine et autres questions de philosophie morale expĂ©rimentale Grasset, se faisant l'Ă©cho du philosophe Richard Hare. D'aprĂšs Hare, si nous considĂ©rerons effectivement les animaux pour ce qu'ils sont et non pas des choses, "nous cesserions d'en Ă©lever pour la consommation humaine et nous laisserions en paix les animaux domestiques." L'inconvĂ©nient? Nous les ferions tous disparaĂźtre - y compris les animaux de compagnie qui n'auraient aucun avenir - Ă  l'exception des animaux sauvages. "L'extinction des animaux domestiques - sans distinction aucune entre les espĂšces compagnes et celles Ă  l'usage alimentaire - serait le seul remĂšde Ă  nos crimes," Ă©crit Hare. Et Ruwen Ogien de s'interroger "Est-il possible d'envisager un certain type de relations Ă  l'Ă©gard des animaux non sauvages qui exclurait le droit de les possĂ©der, mais qui ne les empĂȘcherait pas de prospĂ©rer?" À chacun de tenter d'apporter une rĂ©ponse Ă  cette question. 5. Peut-on ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien et avoir un animal de compagnie carnivore? Vous ne mangez plus de viande mais vous avez un chat, ou un chien. Évidemment, il n'est pas question de le ou la manger. Mais alors que vous vous faites une fiertĂ© de ne plus manger de viande, voilĂ  qu'arrive l'heure de la pĂątĂ©e. Le toutou rĂ©clame, le fĂ©lin miaule, vous sortez une boĂźte ou un sachet. Alors ce sera quoi bƓuf, poisson ou poulet? Si vous ĂȘtes devenue vĂ©gĂ©tarienne ou vĂ©gĂ©talienne en raison des dĂ©rives de l'Ă©levage industriel ou d'un refus de la mort animale, vous vous retrouvez en pleine contradiction et il va falloir faire un choix se dĂ©barrasser de votre animal de compagnie, ou dĂ©penser une fortune en pĂątĂ©e pour chien ou pour chat vĂ©gĂ©tarien, vĂ©gĂ©talien ou bio... et espĂ©rer qu'il mangera bien ce que vous lui donnerez. Certains vĂ©tĂ©rinaires militants estiment que les chiens et les chats peuvent s'accommoder d'un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien, Ă  condition d'ĂȘtre nourris Ă  l'aide de recettes spĂ©ciales qu'ils se feront un plaisir de vous vendre. D'autres en doutent, ou estiment que seuls les chiens peuvent ĂȘtre vĂ©gĂ©tariens, les chats ayant besoin d'acides aminĂ©s se trouvant uniquement dans la viande. Certains demeurent enfin plus que sceptiques, qu'il s'agisse des chiens ou des chats. Prudence donc. Devenir vĂ©gĂ©tarien, vĂ©gĂ©talien ou vegan implique de faire des choix auxquels on ne s'attendrait pas forcĂ©ment. NĂ©anmoins, libre Ă  chacun de faire comme il le souhaite. La rationalitĂ© n'est pas une rĂšgle et l'essentiel reste de faire le choix qui nous semble le meilleur dans la limite des informations dont chacun dispose, ainsi que dans les contextes et les environnements nĂ©cessairement diffĂ©rents au sein desquels les hommes Ă©voluent. Parce que l'Ă©levage contribue au rĂ©chauffement climatique - Selon le rapport du FAO L'Ombre portĂ©e de l'Ă©levage, celui-ci serait responsable de 18% des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre dans le monde. À titre comparatif, le transport est responsable de 13% de ces Ă©missions. Comme le rĂ©sume l'un des contributeurs Ă  La VĂ©ritĂ© sur la viande, un carnivore qui roule Ă  vĂ©lo pollue plus qu'un vĂ©gĂ©tarien roulant en hummer. Parce qu'il faut bien nourrir ces animaux - Plus l'Ă©levage sera important, plus les cultures comme le soja ou le maĂŻs Ă  destination des animaux seront nombreuses. Aujourd'hui, 70% des terres agricoles de la planĂšte sont accaparĂ©es directement ou indirectement par l'Ă©levage. La culture de cĂ©rĂ©ales fourragĂšres devrait augmenter de millions de tonnes entre 2000 et 2030. Chaque annĂ©e, c'est une surface Ă©quivalent Ă  la Belgique qui est dĂ©boisĂ©e pour laisser place Ă  des cultures. Parce que l'eau viendra Ă  manquer - ConsĂ©quence de la croissance de l'Ă©levage intensif et des cultures qui l'accompagnent, l'eau va venir Ă  manquer. Selon un rapport publiĂ©e par l'Institut international de l'eau basĂ© Ă  Stockholm, nous devrions rĂ©duire notre apport en protĂ©ines d'origine animales de 20% aujourd'hui Ă  5% d'ici 2050. Faute de quoi il n'y aura plus assez d'eau. D'aprĂšs ce rapport, un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien est dix fois moins gourmand en eau qu'un rĂ©gime carnivore. En diminuant sa consommation de viande par deux, on contribue dĂ©jĂ  5 fois plus Ă  la sauvegarde de cette ressource capitale. Parce que d'autres pays se dĂ©veloppent - À l'inverse de la France, nombreux sont les pays dans le monde a connaĂźtre la croissance. Rattrapant leur retard, ces pays convergents consomment de plus en plus de viande. C'est notamment le cas de la Chine dont la production de viande augmente d'environ 10% tous les dix ans. Comment refuser Ă  ces pays une consommation de viande Ă  laquelle nous nous sommes largement laissĂ©s allĂ©s? En rĂ©alitĂ©, Ă  terme les pays Ă©mergents n'ont pas d'autres choix que de limiter leur consommation de viande, et nous de mĂȘme si chacun veut pouvoir continuer d'en consommer. Pour Ă©viter une nouvelle pandĂ©mie - L'Ă©levage intensif favorise l'apparition ou la propagation de nouvelles souches virales comme le H5N1 ou plus rĂ©cemment le H7N9 qui a fait son apparition en Chine. Volailles et porcs sont les principaux types d'Ă©levages concernĂ©s. Pour le bien ĂȘtre animal - Manger moins de viande provenant d'Ă©levages industriels 99% de l'offre aujourd'hui et privilĂ©gier les petits producteurs, les producteurs bio et les circuits courts, c'est aussi oeuvrer pour le bien ĂȘtre animal dont les conditions d'Ă©levages constituent l'un des principaux motifs de dĂ©cision des vĂ©gĂ©tariens. Parce que manger moins de viande est bon pour la santĂ© - Manger de la viande est associĂ© Ă  un certain nombre de risques parmi lesquels le cancer du colon chez l'homme, mais de maniĂšre plus gĂ©nĂ©ral un risque accru de maladie cardio-vasculaire, d'infarctus, de diabĂšte ou encore d'AVC. A contrario, de nombreuses Ă©tudes ont montrĂ© les bienfaits d'un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien. Tout rĂ©cemment, une Ă©tude ayant portĂ© sur volontaires a montrĂ© qu'un rĂ©gime pauvre en produits d'origine animale rĂ©duisait de 32% le risque de maladies cardiovasculaires. Parce que des alternatives Ă  la viande existent - Vous ĂȘtes prĂȘts Ă  manger moins de viande mais pas Ă  devenir vĂ©gĂ©tarien ou pire... vĂ©gĂ©talien, pas de problĂšme. De nombreuses alternatives Ă  la viande existent et se dĂ©veloppent Ă  l'image des produits de la boucherie vĂ©gĂ©tarienne aux Pays-Bas, mais aussi ailleurs. Regardez la photo. Vous pensiez qu'il s'agissait de brochettes de poulet? Erreur. Ces brochettes sont faites Ă  base de lupin, un vĂ©gĂ©tal riche en protĂ©ine. Par chance, nous avons pu les essayer. Elles nous ont fait un effet boeuf. Parce que l'Ă©levage contribue au rĂ©chauffement climatique - Selon le rapport du FAO L'Ombre portĂ©e de l'Ă©levage, celui-ci serait responsable de 18% des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre dans le monde. À titre comparatif, le transport est responsable de 13% de ces Ă©missions. Comme le rĂ©sume l'un des contributeurs Ă  La VĂ©ritĂ© sur la viande, un carnivore qui roule Ă  vĂ©lo pollue plus qu'un vĂ©gĂ©tarien roulant en hummer.

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 si c’est une vraie rĂ©action, et non du second degrĂ©s Mais d’accord tout de mĂȘme pour mettre en avant la viande sinon bio, en tout cas Ă©levĂ©e dans des conditions dĂ©centes. Et par principe, tout carnivore devrait au moins un jour dans sa vie tuer lui-mĂȘme l’animal qu’il mange !! PS Ă  Marina la vĂ©gĂ©tarienne et la souffrance des vĂ©gĂ©taux, z’y pensez Ă  la souffrance des vĂ©gĂ©taux ?? je suis IN DI GNE !! pauvres salades, elles vous ont rien fait !! 1 Point Carotte Toujours poilant les rĂ©actions des omnivores ! – Il existe de la viande vegan bonne pour la santĂ©, dĂ©licieuses et moins chĂšre MĂȘme si un animal est Ă©levĂ© dans de bonnes conditions », si on remplacerait cet animal par un humain, lĂ  se serait dit horrible, inhumain etc. Au bout de la chaĂźne il y a toujours la mort. Donc tu voudrai enseigner Ă  l’humanitĂ© que tuer est une bonne chose ? Non les vĂ©gĂ©taux ne souffre pas, puisqu’ils ne dispose pas de systĂšme nerveux. Je suis choquĂ©e de la rĂ©ponse qu’on peut faire Ă  une ado de 13 ans. On ne peut pas se contenter d’ignorer et de plus insulter grassement quelqu’un uniquement en considĂ©rant son Ăąge. Je trouve cet argument, en plus d’ĂȘtre si facile, un manque de respect pour les jeunes qui ont aussi le droit d’avoir un avis sur les choses. On a pas besoin d’avoir fait bac+5 pour sentir au fond de son coeur que manger un animal qu’on a du tuer, a quelquechose de malsain. Mais en plus de ça. Il est trĂšs simple de comprendre le calcul de l’utilisation des ressources par l’élevage en comparaison de ce qu’il faut pour la culture seule. Mais ça serait encore prendre les jeunes pour des idiot. Ce sont eux, qui, sur les banc des collĂšges sont en train d’étudier en ce moment mĂȘme les fractions, et autres calculs que nous avons, adultes, pour la plupart oubliĂ©s. Je ne me fais pas d’illusion celui qui a critiquĂ© Ă  surement une maĂźtrise en Ă©conomie pour se permettre de la ramener. Nan mais sĂ©rieux ! Un peu de respect pour les jeunes qui se sentent impliquĂ©s, et qui comprennent mieux que vous les implications de leurs choix. Et toujours simplets et terriblement usĂ©s les rĂ©actions envers les vĂ©gĂ©tariens. Et puis, mon bon Julien, je ne crois pas que vous soyez trĂšs fort en botanique ni en anatomie. Manger des animaux est une habitude et comme beaucoup d’autres, on peut s’en dĂ©barrasser beaucoup plus facilement qu’on le croit. D’autant qu’il existe une cuisine vĂ©gĂ©tarienne vraiment dĂ©licieuse. La question Ă  se poser est la suivante est-ce que ce que je mange en ce moment est VRAIMENT bon ? Souvent la rĂ©ponse sincĂšre est ben non ! Par exemple, les frites ça sent super bon ; ça donne faim quand passe devant une bonne friterie mais si vous fermez les yeux, oubliez vos rĂ©fĂ©rences culturelles, souvenirs d’enfance etc. et si vous bouchez votre nez, vous verrez c’est pas terrible du tout ! ça ne vaudra jamais une bonne ratatouille, un petit artichaut cuit Ă  la vapeur, un poireau de vigne
 C’est la mĂȘme chose pour la viande 90 %% de la viande est presque immangeable et il vaut mieux en manger moins souvent, mais de la trĂšs bonne 
 voire pas du tout
 Barbot > Et beaucoup de foie gras, on y revient, parce que le goĂ»t en est fameux. Allez, j’ai un peu de temps, je rĂ©ponds Ă  quelques remarques De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, je ne pensais pas ouvrir un dĂ©bat sur le vĂ©gĂ©tarisme puisque je me moque avant tout de moi-mĂȘme et de cette maudite amertume de la culpabilitĂ© » comme dit Terreur. Mais je suis bien sĂ»r d’accord qu’il faut mettre en avant la viande Ă©levĂ©e dans des conditions dĂ©centes » comme dit Julien. AprĂšs, je vais pas parler de malbouffe trop souvent ici, je tiens Ă  vous prĂ©ciser. En plus, je suis pas bien documentĂ© sur la question. En fait, j’aurais tendance Ă  penser comme Barbot que la viande il vaut mieux en manger moins souvent mais de la trĂšs bonne » mais comme je me caricature dans ce strip, j’oublie vite. Je suis pas encore vĂ©gĂ©tarien, mais quand je pense que pendant mes 20 premiĂšres annĂ©es enfin les 3 premiĂšres je suis pas sĂ»r j’ai mangĂ© de la viande presque tous les jours, c’est complĂštement idiot. En plus du dĂ©sastre Ă©cologique c’est beaucoup plus cher. En dehors de quelques saucisses et du poulet une ou deux fois par mois, presque plus rien, en dehors de quelques repas de fĂȘte oĂč je vais pas casser les c
 des autres Ă  faire la morale. Et pour les oeufs, je prends toujours les plus chers, ceux garantis sans cages. la diffĂ©rence de prix est minime par rapport aux Ă©conomies que je fais sur la viande, j’en profite pour me faire plaisir bons vins, plus de sorties
. Au total c’est moins cher, tout aussi bon, bon pour la santĂ©, et en bonus la satisfaction de savoir qu’on a raison, la majoritĂ© ultra carnivore Ă©vite la culpabilitĂ© pour les 15 kg de viande par an – contre 100 kg pour l’EuropĂ©en de l’ouest moyen. ça ne demande aucun effort de rĂ©duire sa consommation de 80%, et ça a beaucoup d’effets positifs santĂ©, porte-monnaie et environnement. Si l’on a mauvaise conscience c’est que l’on sait ne pas agir de façon Ă©thique ; et si cette mauvaise conscience ne tient pas 5 minutes devant une andouillette », c’est que l’on est un invertĂ©brĂ©. Mais des rĂ©flexions comme celles qui prĂ©cĂšdent ne sont guĂšre surprenantes. La France est dĂ©sormais trĂšs en retard philosophiquement sur le monde anglo-saxon en matiĂšre de respect des animaux et lĂ©gislativement sur de nombreux pays europĂ©ens ; trĂšs en retard aussi dans la pensĂ©e en gĂ©nĂ©ral probablement. Elle est bien loin la France lumiĂšre. 90 %% de la viande est presque immangeable et il vaut mieux en manger moins souvent » C’est bien ce que je pensais. De fait, la quasi-totalitĂ© des vĂ©gĂ©tariens n’aiment pas la viande Ă  la base. Ce qui est agaçant, c’est que bien souvent ils habillent leur peu d’appĂ©tit carnivore originel par un revĂȘtement moralisant. J’attends encore de trouver un vĂ©gĂ©tarien qui trouve la viande dĂ©licieuse. Ses prĂ©dications prendraient alors un tour nettement plus convaincant
 Bonsoir, je suis vĂ©gĂ©tarienne depuis quelques annĂ©es, et oui, j’aimais la viande. As-tu des questions? Eh oui je suis vĂ©gĂ©tarienne et j’aime la viande ! Tu ne peux pas imaginer la torture que c’était au dĂ©but de sentir une bonne odeur de poulet roti et de voir les autres se disputer les morceaux sur lesquels je me jetais avant
 Mais je me suis assez vite habituĂ©e et finalement, mes convictions ont pris le dessus, je n’ai mĂȘme plus envie de manger de viande
 🙂 J’aimais beaucoup la viande, et particuliĂšrement la viande rouge saignante. J’en ai mangĂ©e pendant en gros 35 ans. Puis en rĂ©flĂ©chissant un peu je suis parvenu Ă  l’a conclusion que ce n’était pas logiquement conciliable avec la morale. VoilĂ  Occam, vous avez trouvĂ© un vĂ©gĂ©tarien qui originalement adorait la viande et a cessĂ© d’en manger du jour au lendemain. Et la santĂ© n’a rien Ă  voir lĂ -dedans. Il est vrai que la France a vraiment du retard, ou des lobbys tres puissants. En Belgique, ou dans les pays scandinaves, au supermarche, 10% au moins du refrigerateur charcuterie » est consacre aux produits vegetariens. En France, avec de la chance, on trouvera une seule sorte de steak de soja, hors des magasins specialises. Il y a de la marge entre etre vegetarien et manger de la viande tous les jours ! C’est un enorme gachis de ressources et les effets sur l’environnement de la production industrielle de viande sont desastreux! Voir les algues vertes en Bretagne par exemple, tres certainement liees a la production porcine. Pour moi, la viande et le poisson, c’est une fois par mois en moyenne. Pour Noel, dans les tres bons restaurants, ou bien quand il n’y a vraiment pas le choix. Et j’apprecie beaucoup la bonne viande ! vegetarien le retard peut ĂȘtre liĂ© Ă  un excellent lobbyisme. Il me semble qu’il y a toujours de la viande dans les cantines scolaires sauf le vendredi, poisson, pas mieux. Or c’est en partie lĂ  qu’on apprend Ă  se nourrir. Les Ă©leveurs de poulet, porcs et bƓufs, ce sont beaucoup d’emplois. Nos politique les soignent, en ignorant Ă©videmment l’aspect Ă©thique et Ă©cologique et aussi que les subventions pourraient faire autant d’emplois dans d’autres domaines. Mais l’Inde fait bien pire. En dĂ©pit d’une tradition Ă©clairĂ©e ils sont maintenant l’un des plus gros exportateurs de bƓuf. Et bien sĂ»r, exporter du bƓuf c’est exporter du pĂ©trole plusieurs litres par kilo et de l’eauplusieurs tonnes par kg de bƓuf. L’Inde manque des deux. De cervelle aussi donc. Exactement de la mĂȘme façonn IsraĂ«l exporte de l’eau fruit, lĂ©gumes, fleurs. Donc tout va bien, la France n’a pas le monopole de la bĂȘtise. Quand on commencera Ă  Ă©lire des hommes politiques qui voient plus loin que le bout de leur nez, la dĂ©mocratie sera un systĂšme parfait. Guillaume Long & Barbot tout Ă  fait, si on rĂ©duit de 80% sa consommation de viande, on ne choisit plus que la trĂšs bonne et on fait quand mĂȘme des Ă©conomies. Poulets Ă©levĂ©s en libertĂ©, gibier ayant bien gambadĂ©, et pour le boeuf autant prendre du boeuf de Kobe ou au moins ce qu’il y a de plus cher. Et le tout accompagnĂ© de trĂšs bon vin. VoilĂ  Occam, vous avez trouvĂ© un vĂ©gĂ©tarien qui originalement adorait la viande ». Vous adoriez, Ă  ce point lĂ  ? Vous ĂȘtes alors une perle rare ! De fait, je n’ai jamais rencontrĂ© de visu » un vĂ©gĂ©tarien amoureux de la viande. Et j’en connais pas mal. 
logiquement conciliable avec la morale ». Vous avez de la chance d’avoir rencontrĂ© la » morale, cette grande divinitĂ©. Moi, je ne connais des » morales la mienne, celle de mon voisin, et celle d’un autre, et celle de bien d’autres encore. Qui peut prĂ©tendre dĂ©tenir la bonne ? Il faudrait une morale des morales pour trancher dans le lot ! la France n’a pas le monopole de la bĂȘtise ». Quel est le lien entre vĂ©gĂ©tarisme et intelligence ? Un conflit de valeurs peut-il vraiment s’interprĂ©ter comme un conflit entre bĂȘtise et intelligence ? Ne le prenez pas mal, mais je trouve cette maniĂšre de dĂ©fendre sa morale comme extrĂȘmement prĂ©tentieuse. The question is not, Can they reason?, nor Can they talk? but, Can they suffer? Jeremy Bentham Salut, je suis vĂ©getarien et je n’ai aucun problĂšme avec les non-vĂ©gĂ©tariens, cet autre monde qui inclut ma petite-amie, mon pĂšre, ma mĂšre, ma soeur et tous mes amis. Les non-vĂ©gĂ©tariens ne sont pas moins Ă©thiquement avancĂ©s et ne sont pas des monstres. Tout dĂ©pend des quantitĂ©s consommĂ©s et des produits consommĂ©s, bref de la maniĂšre de consommer. En revanche, la mauvaise conscience c’est un peu ridicule et ça permet de ne rien faire. Être vĂ©gĂ©tarien et au fond ça n’est pas nĂ©cessaire et ça ne fera pas de vous une meilleure personne, par contre peut-ĂȘtre pouvez-vous manger moins de viande – c’est dĂ©jĂ  beaucoup- et selon vos moyens manger de la viande produite et abattue dans de saines » conditions bio ou Ă©levages labellisĂ©s. Mais il faut le FAIRE et ne pas simplement y penser avec des regrets. J’ai aussi mangĂ© de la viande jusqu’à il y a huit ans et je sais qu’effectivement en terme de goĂ»t la viande peut-ĂȘtre succulente. Pourtant depuis que je suis vĂ©gĂ©tarien je cuisine plus et je dĂ©couvre les finesses infinis des autres aliments. Quelle splendeur ! ;. Aujourd’hui je n’ai plus aucune envie de goĂ»ter Ă  de la viande, aucune raison de craquer, ça ne m’attire pas. On peut donc passer de l’autre cĂŽtĂ© sans souffrance aucune. Et puis du coup j’ai un corps en excellente santĂ©, beaucoup plus Ă©lancĂ© et nerveux et qui me plait bien mieux qu’avant, et Ă  ma petite amie carnivore aussi. Quant aux attaques envers les vĂ©gĂ©tariens et les blagues sur la souffrance des vĂ©gĂ©taux
 ben on nous les a tellement faites, ces blagues, que ça en devient pathĂ©tique 😉 . L’imaginaire anti-vĂ©gĂ©tarien au travail ! Et puis on nous regarde toujours comme de pauvre gens qui souffrent alors que c’est tout le contraire, en gĂ©nĂ©ral on est bien mieux dans notre peau et dans notre tĂȘte, aucun problĂšme de culpabilitĂ© en tous les cas. Je ne crois pas que ce soit une question de bĂȘtise, mais d’inconscience ou de faiblesse consistant Ă  refuser de voir. Sur ce plan, Ă©thiquement bien sĂ»r que les vĂ©gĂ©tariens – en tout cas ceux qui le sont pour des raisons morales et non pour des raisons de santĂ© – sont plus avancĂ©s l’exploitation d’animaux capables d’émotions complexes est extrĂȘmement difficile Ă  dĂ©fendre logiquement car elle est fondĂ©e sur le speciecism ». Incidemment, puisque cela a Ă©tĂ© mentionnĂ© plus haut, il existe curieusement une corrĂ©lation entre l’intelligence telle que dĂ©terminĂ©e traditonnellement, c’est-Ă -dire au moyen de tests de QI qui, entendons-nous bien, ne servent qu’à prĂ©dire le succĂšs acadĂ©mique, et le vĂ©gĂ©tarisme. Les vĂ©gĂ©tariens sont surtout reprĂ©sentĂ©s dans la population la plus Ă©duquĂ©e. Occam, si vous passez Ă  Barcelone faĂźtes-moi signe et je vous montrerai de visu que la viande de me dĂ©goĂ»te pas et puis ensuite on fera le tour de quelques restaurants vĂ©gĂ©tariens qui font une cuisine paradisiaque. Chaque vĂ©gĂ©tarien comme chaque mangeur de viande a une histoire diffĂ©rente. Certains sont dĂ©goĂ»tĂ©s par la viande Ă©loignement psychologique somme toute assez naturel d’autres non. On se serre les coudes et on s’organise parce que l’on a des valeurs en commun, pour autant individuellement nous sommes souvent trĂšs diffĂ©rents, mĂȘme sur les goĂ»ts culinaires ! Occam+Nicolas, quant aux morales, elles se soutiennent toutes seules, si votre morale ou coutume fait que vous ne pouvez pas continuez Ă  suivre votre morale alors c’est une mauvaise morale. Mmm, je m’explique
 Par exemple si tout le monde mange de la viande en grosse quantitĂ© la Terre n’y suffit pas et il devient impossible de continuer Ă  manger de la viande. Ou alors si vos coutumes vous font chasser tous les thons rouges et que l’espĂšce s’éteint alors vous ne pourrez plus manger de thon. Du coup votre coutume morale n’a plus de raison d’ĂȘtre, on pourrait dire qu’elle n’était pas soutenable. C’est un critĂšre de base pour juger des morales je crois, on peut tolĂ©rer des morales mais elles doivent ĂȘtre consĂ©quentes. Une morale inconsĂ©quente est en quelque sorte une morale bĂȘte », dangereuse en tous les cas. Le vĂ©gĂ©tarisme, qui n’est en fait pas une morale, et qui n’a pas d’orthodoxie, peut aussi ĂȘtre bĂȘte
 si par exemple on dĂ©cidait de produire massivement avec tous les moyens techniques intensifs, avec des tonnes d’eau et des pesticides, dans des conditions atroces, nos fruits et lĂ©gumes
 bĂȘtise quand tu nous tiens ! Je trouve par exemple aussi trĂšs bĂȘte la fixation sur le tofu et le soja pour les vĂ©gĂ©tariens
 c’est ridicule, c’est cher, c’est souvent industriel et en plus ça n’est pas gĂ©nialement bon
 Bref, vĂ©gĂ©tarien ou pas il faut se gratter la tĂȘte avant de passer Ă  table. Luigi EliadĂ© Les non-vĂ©gĂ©tariens ne sont pas moins Ă©thiquement avancĂ©s » ; Être vĂ©gĂ©tarien [
] ne fera pas de vous une meilleure personne ». Eh bien avec ce genre de prĂ©ambule, j’ai dĂ©jĂ  plus envie d’écouter ce qu’un vĂ©gĂ©tarien veut me dire ! Merci pour cette contribution intĂ©ressante 😉 Nicolas Vous citez Bentham, c’est bien. A contrario, on peut citer Kant, Descartes, Thomas d’Aquin, etc. etc. Bref, avec des arguments d’autoritĂ© on n’est pas plus avancĂ©. A moins d’argumenter de maniĂšre serrĂ©e. Luigi EliadĂ© l’exploitation d’animaux capables d’émotions complexes est extrĂȘmement difficile Ă  dĂ©fendre logiquement car elle est fondĂ©e sur le “speciecism” » Logique et morale ne sont pas incompatibles mais ne sont pas sur la mĂȘme planĂšte. En tout cas en ce qui concerne les valeurs fondamentales sur lesquelles se dĂ©ploie la morale dĂ©fendue. Vous ne pourrez pas rĂ©futer logiquement un spĂ©ciste, puisque le spĂ©cisme comme l’antispĂ©cisme n’est pas fondĂ© sur un raisonnement, mais plutĂŽt sur un choix d’une valeur comme critĂšre la souffrance, ou le fait d’ĂȘtre un ĂȘtre rationnel, ou simplement d’ĂȘtre un humain, etc. avec tout le flou que de tels concepts entraĂźnent. C’est un critĂšre de base pour juger des morales je crois, on peut tolĂ©rer des morales mais elles doivent ĂȘtre consĂ©quentes. » C’est intĂ©ressant, j’ai bien l’impression que vous ĂȘtes en train de suivre un mode de raisonnement kantien, qui vous conduit Ă  dĂ©fendre le critĂšre d’universalisation. Je vous conseille de lire Les fondements de la mĂ©taphysique des moeurs », vous devriez apprĂ©cier malgrĂ© le style imbuvable de l’auteur ! Par contre, Kant n’est certainement pas antispĂ©ciste
 Sur le fait qu’une morale soit consĂ©quente, je prĂ©cise, vite fait, que c’est un critĂšre nĂ©cessaire de morale, mais sans doute pas un critĂšre suffisant 😉 Je suis d’acord pour dire que si l’on mange de la viande c’est encore trop par tradition rĂ©cente en vĂ©ritĂ©, habitude et facilitĂ©, plus que par goĂ»t. Ainsi on me demande souvent de justifier mon vĂ©gĂ©tarisme alors que l’on ne demande jamais Ă  un non-vĂ©gĂ©tarien de s’expliquer c’est juste normal » c’est comme cela depuis toujours, un peu facile donc. PAr ailleurs la consommation de viande est devenue un peu abstraite, le sang a disparu, le meurtre est occultĂ© en façade ça ne coĂ»te rien. Nos ancĂȘtres mangeaient de la viande mais ils en connaissaient le prix rĂ©el et leur consommation Ă©tait sans doute plus raisonnable. Je prĂ©cise enfin que je suis un vĂ©gĂ©tarien qui ne mange pas non plus de poisson. Tout est affaire de dĂ©finition 😉 Luigi hĂ© non, c’est Ă  MOI que vous devez signaler les bons restos vĂ©gĂ©tariens Ă  barcelone !! Vous me donnez envie de manger lĂ  d’ailleurs ce soir soupe au potiron et formage Vous pouvez m’écrire via les contacts 🙂 Salut Ă  tous, VĂ©gĂ©tarienne depuis 20 ans. J’adorais la viande, mon plat prĂ©fĂ©rĂ© le tartare. Je n’ai absolument rien contre les non-vĂ©gĂ©tariens, je pense que chacun choisit son mode de vie et qu’on ne l’impose pas aux autres. Cependant, je souhaiterais que le geste de savoir ce que l’on mange dans son assiette soit plus Ă©clairĂ©. Combien de fois quand on dit Ă  un enfant que sa viande Ă©tait un animal, rĂ©agit en disant qu’il ne veut pas en manger. Faisons un choix Ă©clairĂ©. A un niveau personnel, je pense que le choix vĂ©gĂ©tarien est le choix de la santĂ© et du respect du corps et de la nature. Maintenant, chacun est libre et le premier geste quand j’entends les gens qui culpabilisent serait d’acheter des produits venant d’un Ă©levage respectueux. Et je suis d’accord qu’en France, il est encore difficile d’ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien. 20 ans que j’entends ma famille aux repas de fĂȘte s’étonner
 Mon fils est Ă©levĂ© dans le vĂ©gĂ©tarianisme et cela leur fait froncer les sourcils, quelle freak! Et il est le garçon en meilleure santĂ© que je connaisse, et qui prouve que manger ses lĂ©gumes aide Ă  devenir grand
. J’ajoute pour ceux qui s’écrieront que nous imposons notre mode de vie Ă  notre fils PremiĂšrement, c’est la responsabilitĂ© des parents, qui dĂ©cident ce qu’ils pensent ĂȘtre le mieux pour leurs enfants. Deuxio, quant il atteindra l’ñge de raison, viendra le moment de lui montrer ce que reprĂ©sente manger de la viande et son industrie, pour qu’il fasse un choix. S’il vient Ă  choisir de manger de la viande/poisson, pas de problĂšme, il le fera en toute libertĂ© en dehors de mes petits plats. Il pourra changer d’avis autant de fois que nĂ©cessaire, jusqu’à qu’il parvienne Ă  ce qui correspond Ă  son Ă©thique personnelle. Descartes avait besoin que les animaux soient des automates insensibles. Il existe une grande contradiction Ă  cette Ă©gard dans les philosophies chrĂ©tiennes » nous ĂȘtre humains pouvons souffrir puisque nous pouvons ĂȘtre rĂ©compensĂ©s aprĂšs la mort, mais si l’on admet que les animaux aussi souffrent – et qui en doute de nos jours – alors le dieu chrĂ©tien est bien injuste car eux n’ont pas d’ñme Ă©ternelle. Cela dit, je suis parfaitement athĂ©e. De nos jours plutĂŽt Singer. Luigi. Effectivement une Ă©thique doit se soutenir toute seule. Et exploiter des ĂȘtres capables de souffrance devrait se justifier de soi-mĂȘme – et cela n’a rien Ă  voir avec la regrettable dĂ©vastation des Ă©cosystĂȘmes, etc. – et ne peut non plus logiquement s’appuyer seulement sur le fait qu’il s’agit d’espĂšces diffĂ©rentes de nous. Mesdames et messieurs merci et bonsoir. Occam, ce n’est pas moi qui ai Ă©crit cela “l’exploitation d’animaux capables d’émotions complexes est extrĂȘmement difficile Ă  dĂ©fendre logiquement car elle est fondĂ©e sur le “speciecism””. Trop compliquĂ© ! Effectivement la base philosophique est kantienne, je crois que l’on est obligĂ© de passer par une universalisation relative Ă  partir du moment oĂč il existe une base commune Ă  des hommes ou Ă  des sociĂ©tĂ©s diffĂ©rentes, des ressources communes et partagĂ©es, Ă  partir du moment oĂč il y a contact et connexion des devoirs d’ordre universel apparaissent. J’ai ainsi entendu, au nom de la spĂ©cificitĂ© des cultures et de la thĂ©orie de la cohĂ©rence Coherence Theory dĂ©fendre des choses Ă©tranges et totalement inconsĂ©quentes comme la chasse de certains cĂ©tacĂ©s et poisssons en voie de disparition en Asie du Sud-Est. Une chasse consĂ©quente me semble tout Ă  fait tolĂ©rable, mais la chasse industrialisĂ©e et appauvrissante jusqu’à l’épuisement d’une espĂšce tue d’elle-mĂȘme les possibilitĂ©s d’existence de la tradition en question. Finalement beaucoup de traditions peuvent rester acceptables et continuer Ă  vivre mais tout dĂ©pend des moyens de faire vivre cette tradition. Cela peut entrer dans une sorte de kantisme Ă  la cool en effet. Par ailleurs deux traditions ou plus peuvent entrer en conflit admirer les baleines/manger les baleines/faire des cosmĂ©tiques Ă  base de baleine. A partir du moment oĂč la mise en oeuvre d’une tradition ne permet pas la survie d’autres traditions ou d’autres points de vue alors elle est problĂ©matique et doit peut-ĂȘtre Ă©voluer. Ceci vaut autant pour les amateurs de baleines donneurs de leçon que pour les baleiniers sans vergogne. Guillaume Long, ok je vous contacte mais si j’oublie pas n’hĂ©sitez pas Ă  m’envoyer un mail voire Ă  le donner Ă  qui vous le demande ! Zorglub merci pour votre nom et votre tĂ©moignage 😉 Ce serait un reproche absurde Ă  vous faire car autant vous imposez » le vĂ©gĂ©tarisme Ă  votre fils autant d’autres imposent le carnivorisme » Ă  leurs enfants sans mĂȘme chercher Ă  se justifier. C’est donc juste une question d’éducation permettant Ă  l’enfant de dĂ©velopper un esprit critique et de devenir carnivore dans le futur si, par malheur, un jour aussi lointain que possible, cela lui chante 😉 Effectivement on passe souvent pour des freaks, mais un freak raisonnable, conscient et Ă©clairĂ© c’est toujours mieux que l’opinion commune du courage, donc ! Nicolas, je voulais dire que cela a un peu Ă  voir avec la dĂ©vastation des systĂšmes puisque dans les faits une telle attitude d’exploitation ne peut se perpĂ©tuer s’il dĂ©truit tout ce qu’il doit exploiter et s’il dĂ©truit jusqu’aux conditions mĂȘmes de l’exploitation. Cette attitude ne se soutient pas elle-mĂȘme et ne peut que causer sa propre perte et c’est une condition suffisante pour que l’on fasse tout pour la faire cesser trĂšs vite. La similitude est simplement que cette attitude, ce mode de vie, est insoutenable Julien, VoilĂ  l’exemple typique des ravages de la viande
 En quoi cela peut-il vous dĂ©ranger que des personnes choisissent de ne plus manger de viande par respect pour la vie animale ? Pourquoi cet accĂšs de cynisme Ă  quatre sous ? Que vous n’ayez aucun respect pour le chair, support de la vie consciente, c’est votre affaire, mais pourquoi, en plus, ce sarcasme pour ceux et celles qui au moins ont une Ă©thique ? Il se pourrait que trop de toxines carnĂ©es vous affaiblisse le jugement. Certains disent qu’il sont vĂ©gtariens par goĂ»t ou par ce qu’ils estiment que c’est meilleur pour la santĂ©. Mais en fait, il le sont surtout parce que l’idĂ©e de tuer ou faire souffrir un animal pour se nourrir leur est insupportable, quand bien mĂȘme, c’est l’un des principes qui rĂ©gissent un eco-systĂšme tuer pour se nourrir. – Les arguments de goĂ»t ne tiennent pas. j’aime la viande, les frites ET la ratatouille, aimer l’un n’exclue pas l’autre. – Celui de santĂ© non plus l’homme est un omnivore, il a besoin de protĂ©ine animale et vĂ©gĂ©tale mĂȘme s’il est vrai que l’on mange trop de viande, et que des produits vĂ©gĂ©taux, Ă  base de soja, permettent de se passer de viande sans carence. Mais c’est ce rĂ©gime alimentaire qui lui a permis le dĂ©veloppement du cerveau de l’hominidé  Reste l’argument moral, celui de la mort et de la souffrance infligĂ©e Ă  l’animal. LĂ , il s’agit des convictions de chacun, dont difficile d’en dĂ©battre sans tomber dans le dialogue de sourd
 Au moins pourrait-on s’entendre sur le fait que l’animal n’a pas Ă  souffrir, ou en tout cas le moins possible. Mais je suis assez pessimiste vu ce que l’homme est capable d’infliger Ă  ses semblables, lui demander de faire preuve d’empathie pour des animaux
 Barbot, sur les frites l’odorat est un Ă©lĂ©ment important du goĂ»t, cela vaut pour les frites comme pour la ratatouille, qui vous sembleront aussi fades si vous vous bouchez le nez. Idem pour l’élĂ©ment culturel. Barbot, Ă©videmment que si l’on se bouche le nez, il ne reste pas grand chose, mĂȘme devant la meilleure des ratatouilles! Le gout est un sens assez pauvre, si l’on n’a plus l’odorat, on n’éprouve pas beaucoup de plaisir Ă  table. Le gout ne permet guĂšre plus que de distinguer les saveurs primaires salĂ©, sucrĂ©, acide, amer, piquant
. et encore avec des seuils de dĂ©tection. Plus du tiers de la population ne dĂ©tecte pas la saveur amĂšre. J’utilisais la technique de se boucher le nez » lorsque je mangeais au resto U , si j’avais faim et trouvais la bouffe exĂ©crable, ça me permettait de survivre sans trop de nausĂ©e. Je suis d’accord avec le fait de manger moins et mieux que ce soit de la viande ou des lĂ©gumes, on se porte mieux et on peut mĂ©diter sur le proverbe quĂ©bĂ©cois La fourchette tue plus de mande que l’épĂ©e » titou Mais en fait, il le sont surtout parce que l’idĂ©e de tuer ou faire souffrir un animal pour se nourrir leur est insupportable » –> Peut-ĂȘtre faut-il accepter une pluralitĂ© de raisons d’ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien et ne pas se dire que certains ont une fausse onscience des choses. Les raisons ne s’excluent pas mais semblent se renforcer pour faire un tout plutĂŽt cohĂ©rent alors que l’argument isolĂ© du traitement infligĂ© aux animaux ne peut tout expliquer. L’argument du goĂ»t peut tenir, on ne peut a priori l’écarter comme s’il Ă©tait superficiel et cachait quelque chose de plus profond. Certains disent aimer tout, d’autres ne supportent pas ces mĂȘmes choses. L’argument de santĂ© peut tenir, mais c’est une question de quantitĂ©, trĂšs simplement, les mĂ©decins recommandent parfois Ă  des hommes d’ñge moyen comme mon pĂšre de rĂ©duire fortement leur consommation de viande et d’arrĂȘter les viandes rouges. Quant Ă  dire que c’est ce rĂ©gime alimentaire qui lui a permis le dĂ©veloppement du cerveau de l’hominidĂ© »  vous oubliez qu’il existe des espĂšces vĂ©gĂ©tariennes parmi les hominidĂ©s et qu’il est difficile d’isoler un facteur particulier comme responsable d’une Ă©volution. C’est bien plus un faisceau d’élĂ©ments non uniquement alimentaires culture, compĂ©tition, conditions naturelles, mutations et prĂ©dispositions gĂ©nĂ©tiques qui permettrait d’expliquer cette Ă©volution. D’autres espĂšces bien diffĂ©rentes ont Ă©galement une alimentation variĂ©e pour autant il n’ont pas un cerveau d’hominidĂ©chat, chien, hyĂšne. Peut-on par ailleurs imaginer ou invalider le scĂ©nario d’un dĂ©veloppement d’un cerveau diffĂ©rent mais pas nĂ©cessairement moins performant » avec le rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien ? Hm. ça partirait pas en troll tout ça? T_T Mouarf, me doutais qu’un peu de provocation totalement gratuite
 re-ferait partir ce vieux dĂ©bat
 Maurice Leblanc faisait dĂ©jĂ  d’ArsĂšne Lupin un vĂ©gĂ©tarien par choix de santĂ©, gout et Ă©thique, qui discutait de la chose avec son interlocuteur
 c’est dire si le dĂ©bat n’est pas nouveau Tout d’abord, j’aimerai rappeler Ă  ceux qui ont pris mon discours » au premier degrĂ©s que je n’ai pas commencé  revenons sur le message de Marina Vegetarienne » votre message m’indigne ! connaissez vous la diffĂ©rence entre un objet et un animal ? l’un souffre , ressent de la peur , a une tĂȘte , un systĂšme nerveux et un cerveau qui fonctionne , l’autre non . moi , ça ne me fait pas rire votre humour sur le vĂ©gĂ©tarisme ! » Je rĂ©agissais Ă  ce message, qui est quand mĂȘme d’un extrĂ©misme phĂ©nomĂ©nal, au vu de la critique formulĂ©e avec des mots trĂšs forts tout de mĂȘme au sujet d’une blague dessinĂ©e ! Revoyons les arguments Le gout question de choix je recommande une nouvelle de Roahl Dahl Ă  ce sujet, dans le recueil kiss kiss La santĂ© question de choix comme fumer
, mais toute consommation raisonnable de viande sauf avec certaines maladies n’est pas mauvaise pour la santĂ©, voir mĂȘme bonne. Les abats, les oeufs, le poisson apportent des vitamines, minĂ©raux et acides gras essentiels au bon fonctionnement du corps humain, certes remplaçable par des huiles spĂ©ciales ou des graines exotique quinoa, huile diverses, et autre soja en sont aujourd’hui parmi les meilleurs exemples. L’environnement tout comme pour les fruits et lĂ©gumes, je crois en une agriculture raisonnĂ©e et de proximitĂ©. A quand une bonne AMAP viande ?? Et avec ce genre de systĂšme, pas de perte, et tendance au bio
 en attendant, je restreint ma consommation et tente de me faire plaisir occasionnellement avec de la trĂšs bonne viande. PS vive les AMAP. Renseignez vous, inscrivez vous ! quand 10% de la population française passera par ce genre de commerces, les choses pourront vraiment changer La clause morale » De maniĂšre assez pragmatique, je constate le statut omnivore de l’homme et respecte le statut carnivore de nombre d’espĂšces
 Je ne vois pas de contradiction morale Ă  tuer un animal pour assurer mon alimentation. Mais je peux comprendre que pour certain, cette pensĂ©e ne soit pas tolĂ©rable. Mais ce n’est pas en Ă©tant INDIGNE et en venant rĂ©agir de la sorte sur ce qui n’est malgrĂ© tout qu’une blague que certains vĂ©gĂ©tariens montrent la tolĂ©rance auquel les carnivores » ont droit. Paul Sven vous dites Il se pourrait que trop de toxines carnĂ©es vous affaiblisse le jugement. » Croyez vous franchement qu’une telle phrase apporte quelque chose ?? croyez vous vraiment que de ne pas manger de viande rend plus intelligent ?? Voyant que vous n’avez mĂȘme pas su lire dans ma rĂ©action une critique violente, mais exagĂ©rĂ©ment prĂ©sentĂ©e pour montrer qu’il ne s’agit que d’une caricature de la rĂ©action de Marina Vegetarienne, j’en viens Ă  me demander
 le manque de protĂ©ines carnĂ©es, de fer, d’omĂ©ga 3 vous a-t-il endommagĂ© le cerveau ?? En tout cas, une chose est sure. Quand on parle de consommation de viande et de rĂ©flexion sur le vĂ©gĂ©tarisme, les premiers Ă  rĂ©agir de maniĂšre virulente et exagĂ©rĂ©e ici Marina Vegetarienne sont gĂ©nĂ©ralement les vĂ©gĂ©tariens. Pour une population qui se dit ostracisĂ©e ou discriminĂ©e pour ses choix alimentaires, je trouve que de venir faire du prosĂ©lytisme violent sur un blog tel que celui-lĂ  ne peut pas aider cette cause ! J’ai une bonne amie vĂ©gĂ©tarienne, et quand je l’invite Ă  manger, j’adapte les plats Ă  ses gouts. Et quand elle nous invite, il y a gĂ©nĂ©ralement une viande ou poisson entre l’entrĂ©e et le plat principal. Que chacun choisisse, ne soit pas dans l’abus le vĂ©gĂ©talisme strict chez les enfants de moins de 10 ans peut ĂȘtre dangereux
 tout comme l’abus de viande Ă  la mĂȘme pĂ©riode !, et accepte les choix des autres. GrandK ce sujet est plus facile Ă  faire partir en vrille qu’un dĂ©bat mac/windows/linux
 je suis Ă©tonnĂ© qu’un point Godwin n’est pas encore Ă©tĂ© gagnĂ©, cela peut arriver trĂšs vite et des deux camps
 avec ce dĂ©bat ! et encore, je n’ai pas parlĂ© de Corrida oups MIAM 😛 Et c’etait bon? Chui dans un pays ou on peut pas manger de cochon ou difficilemt et pour un certai prix. Je peux te dire que tu me fais baver avec tes histoires d’andouillette! Une Ă©tude scientifique a dĂ©montrĂ© que les homards et autres crustacĂ©s ne possĂ©daient pas de nocicepteurs et ne ressentaient donc pas la douleur, mĂȘme quand on les plonge dans l’eau bouillante. Ouf. MĂȘme les cochons bio partent Ă  l’abattoir en bĂ©taillĂšre. Ok, ils seront peut ĂȘtre moins nombreux dans le vĂ©hicule mais quand mĂȘme. Perso, pour baigner dans le milieu agricole, j’ai oubliĂ© toute idĂ©e de m’émouvoir pour les bestioles Ă©levĂ©es pour ĂȘtre bouffĂ©es, sinon je mangerais plus grand chose. Euh juste pour prĂ©ciser, mon commentaire prĂ©cĂ©dent se rapporte juste au dessin de la note, j’ai pas vraiment envie de rentrer dans un dĂ©bat pseudo-philosophisant sur les pauvres animaux, les vilains carnivores et les mĂ©chants vĂ©gĂ©tariens sectaires. C’est presque aussi intĂ©ressant qu’un dĂ©bat Mac/PC. Julien Oui, je trouve la premiĂšre remarque de Marina un peu disproportionnĂ©e par rapport Ă  ma blaguounette sur moi-mĂȘme je le rĂ©pĂšte, on est dans la catĂ©gorie Ă©gotrippe, hein mais aprĂšs rĂ©flexion je pense que cette remarque concernait les premiers commentaires, ça me semble plus logique. Et quand Ă  Kiss Kiss, voilĂ  une excellent idĂ©e pour une prochaine note, merci! PAwa Mais voilĂ , c’était bien le but premier de mon strip, merci ! Bintz Bonne remarque, c’est vrai. j’insistais sur la qualitĂ© de la viande Hahem
Heu sinon, j’ai trouvĂ© ce post trĂšs drĂŽle et pertinent. VoilĂ  voilĂ , maintenant, je m’enfuis, j’ai peur de me faire manger par tous ces gens si convaincus. Decouvrez une nouvelle facon d’abattre mangez du RoadKill! bon ok c’est de la provoc, cela dit au lieu d’en faire des crepes repugnantes et de les laisser doucement s’eparpiller a droite a gauche, on devrait les cuisiner. C’est de l’excellente viande en generale. La meilleure maniĂšre de rĂ©sister Ă  la tentation c’est encore de lui succomber » Oscar Wilde Pas besoin d’en dire plus ! 🙂 Il est aussi envisageable d’ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien pour que l’on puisse Ă©tablir un nouveau rapport avec les animaux. Au lieu d’ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un garde mangĂ© sur patte on peut penser qu’ils ont des capacitĂ©s Ă©volutives Ă  l’instar de l’humain que nous n’avons pas toujours Ă©tĂ©. La socialisation des animaux pourrait ĂȘtre un point de vue dĂ©fendable. Certes de nos jours cela reste thĂ©orique, idĂ©aliste, utopique ou simplement du dĂ©lire, mais pourtant cela banderai, si on y rĂ©flĂ©chi un peu, de multiple ressort pour l Ȏvolution gĂ©nĂ©rale dont nous pourrions avoir besoin dans des temps peut-ĂȘtre pas si Ă©loignĂ© que ça. Notre volontĂ© de mainmise sur le monde nous semble Ă©vidente, tellement, qu’elle nous aveugle et pourrait nous ĂȘtre fatale. Ayant longtemps habitĂ© en montagne, des chiens facteurs auraient Ă©tĂ© trĂšs efficace plutĂŽt que de les enfermer ou les laisser divaguer ce n’est qu’un exemple L’homo sapiens a toujours Ă©tĂ© omnivore, comme le porc d’ailleurs. Sauf qu’avant ils Ă©taient quelques millions et maintenant quelques milliards. Tu as fiĂšre allure dans ta dĂ©capotable. Un vieux rĂȘve peut-ĂȘtre ? Coup de gueule! Tout ceci est tout Ă  fait classique ! une vĂ©gĂ©tarienne exprime un ras le bol et c’est son droit, bien que moi, le dessin ne me choque pas, il est tellement vrai !!! quant Ă  l’ambiance goguenarde entretenue en France autour du vĂ©gĂ©tarisme, cela suffit Ă  justifier des rĂ©actions cyniques et agressives et chiantes! Aurez-vous assez de d’ouverture d’esprit pour entrevoir que dans ce pays j’ai beaucoup voyagĂ©, le vĂ©gĂ©tarisme est tout Ă  fait admis ailleurs! la cause du respect de l’animal est particuliĂšrement difficile Ă  assumer moquerie, insultes, agressivitĂ©, obligation de se justifier en permanence
 la plupart des personnes concernĂ©es sont fatiguĂ©es et dĂ©primĂ©es par le peu d’écho que remporte cette cause tout Ă  fait digne. Je suis vĂ©gĂ©tarienne Ă©panouie et heureuse Ă  table depuis 30 ans Ă  l’àge de 14 ans, j’adorais la viande, gastronome, ouaip! j’aime rire, faire la fĂȘte, les enfants, les bons gueuletons, tout pareil que vous, bonne cuisiniĂšre, en bonne santĂ©, ni victime ni sous-citoyenne, ni dĂ©bile mentale Ă  la sensiblerie exacerbĂ©e, je n’ai aucun besoin de recevoir la permission d’agir et de penser de personne, j’ai Ă©lĂ©vĂ©, je dis bien Ă©levĂ© » mon mode de vie Ă  une philosophie basĂ©e sur le respect de la vie et le refus d’infliger la souffrance , et non rĂ©duit, je dis bien rĂ©duit » mon comportement Ă  la seule satisfaction de mon estomac ! je peux en parler car j’ai expĂ©rimentĂ© les 2 modes d’alimentation. Je n’ai de leçon Ă  donner Ă  personne, et si j’ai des leçons Ă  recevoir, je les prendrai de ceux qui ont des choses Ă  m’apprendre. j’ai cherchĂ©, je cherche encore. Cela ne fait pas de moi un ĂȘtre parfait, mais au moins digne de respect. Je suis fiĂšre de mon engagement pour la vie je n’ai pas peur de le dire. Un jour cela semblera Ă©vident Ă  tous, mais en attendant, se faire foutre de sa gueule en permanence, par des gens dont les seuls soucis et arguments sont que la viande c’est trop super bon et que la souffrance, on s’en fout » commence Ă  me 

 ! et je suis pourtant loin d’avoir bonne conscience » comme vous dites, loin de lĂ ! Alors faites ce que vous voulez de vos vies et laissez faire les autres que la souffrance incommode mĂȘme s’ils ne la subissent pas directement. Vous ricanez sans doute encore devant ce que vous appelez les bons sentiments » ! riez ! pour ma part, j’ai de moins en moins envie de rire devant la cruautĂ© et l’indiffĂ©rence qui semblent ĂȘtre si politiquement correctes aujourd’hui, et qui n’épargnent rien ni personne. riez ! mais ce n’est pas de l’humour, l’humour, je connais, j’aime! je ne vois lĂ  que cynisme et inconscience, ne vous dĂ©plaise ! quant Ă  la qualitĂ© de votre humour le coup de la souffrance de la carotte AU SECOURS !!! et se justifier en prĂ©tendant ĂȘtre le bon petit provocateur qui peut donc se permettre
Pffff !!! alors chacun y va de sa petite perfidie ?
ça vous passera, quand vous serez grand ! et merci de nous Ă©pargner votre couplet sur la corrida ! 30 ans que dois m’excuser en permanence d’ĂȘtre vĂ©gĂ©. je n’ai jamais agressĂ© personne, j’ai pris acte du fameux contente toi de faire rĂ©flĂ©chir, n’essaye pas de convaincre », mais lĂ  je dis stop! je ne m’excuse plus, je suis en colĂšre! Manger oui, c’est bon, c’est nĂ©cessaire, Ă©lever, transporter et tuer dans la souffrance c’est ideux. Il faut beaucoup de courage pour accepter ce genre de simplicitĂ© parceque ça oblige Ă  se conformer aux Ă©vidences et Ă  adapter sa vie Ă  sa philosophie, ce qui n’est pas Ă  la portĂ©e de tous malheureusement. Je ne peux pas rĂȘver l’humanitĂ© vĂ©gĂ©tarienne en peu de temps, mais sachons rĂ©flĂ©chir Ă  une consommation de viande responsable et respectueuse pour l’animal et l’homme. La souffrance quelle qu’en soit la forme et la justification est intolĂ©rable et son combat un gage dĂ©panouissement pour l’humanitĂ© » dont nous sommes encore pas mal Ă©loignĂ©s de toute Ă©vidence !!! Voici un lien pour visionner ce que l’on prĂ©fĂšre ignorer la vĂ©ritĂ© sur les abbatoirs. images difficiles, attention ! On a mangĂ© des tonnes de viande, picolĂ© des tonnes de tonneaux, combien d’orgasmes on se demande a-t-on atteint ? Liz Tailor is rich on veut l’ĂȘtre aussi, on f »ra tout c’qu’il faut pour ça ici. Et les hommes chantaient » Michel Jonasz Pour ma part je suis casi vegatarien dans les faits, je ne cuisine pas de viande, j’en mange quand je suis invite chez des amis ou de la famille 1-2 fois /mois. Par contre ideologiquement, je ne suis pas dĂ©ranger par l’idee qu’on eleve des animaux pour manger leurs cadavres, certe en les faisant souffrir le moins possible. Beaucoup d’animaux sont carnivore, pourquoi pas l’homme, quand je vois un rat, je ne me dis pas ho quel belle animal, laissons le vivre, idem pour un chien chien dans les bras d’une memere, ou un simple chien qui aboit betement quand on passe dans la rue. Elever du bĂ©tail est certe anti Ă©cologique au possible, voir serai dĂ©sastreux si l’ensemble de la planete mangeai un steack midi et soir. Mais bon que moi j’en mange pas ne changera pas le climat d’un demi dĂ©grĂ©e, ni ne rĂ©sorbera la faim dans le monde. Bref je suis vĂ©gĂ©tarien par habitude, manger de la viande n’est pas plus indispensable que manger du soja. Certe on peut dire que le vegetarisme est globalement plutot bon pour la santĂ©, et la planette, mais c’est sans veritable raison que je le suis. Cette longue description sans conclusion peut juste servir a montrer que tout les vegeratiens ne le sont pas pour les memes raison, et que comme pour les non vĂ©gĂ©tarien, il y en a dont moi qui le sont parce que c’est comme ca, sans etre ideologiquement au dessus des autres. Pour diminuer sa conso de viande quand on vit seul, c’est facile je n’en achĂšte jamais. Poisson et crevettes, oui ce ne sont pas des mammifĂšres. Et pour ne pas jouer l’emmerdeur Ă  l’extĂ©rieur ou en couple, je mange comme les autres ce qui est servi quand ce n’est pas moi qui prĂ©pare ma tambouille. Pas de carence alimentaire, ni de gros bide, Ă  la diffĂ©rence des autres hommes aprĂšs 45 ans. Les femmes de ma vie apprĂ©cient. J’ai l’air et suis probablement en meilleure santĂ© qu’eux jamais malade, jamais de mĂ©docs. Ma rĂ©sistance physique Ă  plus de soixante ans n’est nullement diminuĂ©e travaux de bois, vĂ©lo. Donc faire tuer des animaux proches de nous n’apporte rien que de la souffrance. On n’en a assez ailleurs. Pfiou
 toujours les mĂȘmes dĂ©bĂąts, pour ou contre, gentil-mĂ©chant, bien-pas beau
 Euh
 On peut aimer les lĂ©gumes et la viande ? J’espĂšre que ça ennuie personne, hein
 Sinon, faut arrĂȘter les contre-vĂ©ritĂ©s ou sortir de sa grande ville
. Le boeuf, comme plein d’autres choses d’ailleurs, c’est pas parce que c’est cher que c’est meilleur. Le boucher Ă  cĂŽtĂ© de chez moi, il choisit ses bĂȘtes elles paissent dans le village Ă  cĂŽtĂ©, je les croise tous les jours, enfin celles qui sont encore en train de pousser
 et les vends moins cher que la m
 sous vide du supermarchĂ© du coin. Et c’est pas le seul dans son cas. Mais c’est toujours pareil, l’important est de privilĂ©gier la qualitĂ©, ce qui n’est pas forcĂ©ment synonyme de prix le plus Ă©levĂ©. Sinon, philosophiquement », ça me dĂ©frise franchement pas de tuer des animaux pour les manger. Ou mĂȘme, dans le cas des huĂźtres par exemple, de les manger vivants. Je suis bien plus outrĂ© par les Ă©levages intensifs de porcs et les gouvernements successifs qui s’assoient sur les rĂ©glementations europĂ©ennes pour privilĂ©gier les dĂ©biteurs de daube » au kilomĂštre. Ou par les tonnes de saloperies dĂ©versĂ©es par la plupart des agriculteurs sur leurs champs. Pas pour autant que le bio » mĂ©rite qu’on le monte en Ă©pingle. Mieux vaut un produit de qualitĂ© de l’agriculture traditionnelle qu’une m
 bio ». Mais bon. Si la santĂ© se mesure Ă©galement au fait que l’on est capable de dialoguer avec son prochain sans agressivitĂ©, alors il faut penser que bouffer vĂ©gan n’est pas meilleur que de bouffer viandard. Et rĂ©ciproquement. Dernier point ceux qui parlent du respect des animaux dans les autres pays ». Je sais pas desquels il est question mais on doit pas aller aux mĂȘmes endroits. Allez voir, entre autres, comment cela se passe en Asie du Sud-Est, en Europe de l’Est, en Afrique, et on en reparle
 Que c’est bon d’ĂȘtre lĂąche , faible et de pouvoir s’en moquer librement sur un blog ou certaines personnes te pardonneront , la plupart s’en foutra et d’autres se sentiront aptes Ă  informer la masse de l’essentiel d’une pensĂ©e sans maturitĂ© ni consĂ©quences pour un Ă©clairage tripal . L’homme est un estomac sur pattes , avec une bite et deux couilles 
 Le cerveau ? Ca sera pour une autre fois . J’me taperais bien une tranche de foie ça doit ĂȘtre bon çaaaaa une tranche , des fois Manger ce que l’on est capable de tuer
 » OK mais en fait euh
 pas trop envie de tester les mouches ou les araignĂ©es
 AllĂ©, un bon steack fera l’affaire ! 😉 J’ai l’impression de m’immiscer dans un dĂ©bat thĂ©ologique
 Mais, foin de guerres de religions ! LHomme masculin-fĂ©minin est omnivore, et les repas avec de la viande sont dĂ©jĂ  prĂ©sents dans la Bible dont les peuples sont pour la plupart des pasteurs, troupeaux. Pour rĂ©concilier les extrĂȘmes acceptons et tolĂ©rons les diffĂ©rences de jugement. Pour ceux qui ne supportent pas l’idĂ©e de l’abattage des animaux, je suggĂšre une adhĂ©sion Ă  une des associations qui militent pour rendre plus tolĂ©rable la fin de vie des animaux. Par exemple, l’Ɠuvre d’assistance aux bĂȘtes d’abattoir Je prĂ©cise que je possĂšde une propriĂ©tĂ© agricole en ArdĂšche oĂč paissent cent cinquante brebis et agneaux je les vois donc sur pattes avant qu’ils soient embarquĂ©s et que je cultive un jardin familial prĂšs de Paris, oĂč je produis mes propres lĂ©gumes bio. J’estime donc avoir dĂ©jĂ  fait la synthĂšse. Dans la mesure ou je ne pratique pas la guerre de religion justemenbt, je ne revendique pas la bible, qui n’est d’ailleurs pas une rĂ©fĂ©rence universelle! et allusion y est aussi faite Ă  la guerre ! une prĂ©tendue anciennetĂ© ne justifie rien, et une pratique trĂšs rĂ©pandue non plus L’alcool est trĂšs ancien, trĂšs consommĂ©, on en parle dans la bible, on ne peut pour autant en conseiller son abus en haussant les Ă©paules. Et ci ça peut peut ĂȘtre trĂšs agrĂ©able, cela n’en est pas moins nocif ! Merci fp-neuilly pour l’info du site d’assistance aux bĂȘtes d’abbatoirs. Formidable et trĂšs documentĂ© ! oh putain Andouillette + feuilletĂ© + plus fromage Ă  gogo. Ma parole. J’en frissonne. lisez le livre de Nicolino la bidoche et on en reparle aprĂšs pascal paysan Ă  nature et ProgrĂšs Pavie Pascal Rien que la quatriĂšme de couverture me laisse pantois
 extrait la 4e se termine lĂ  dessus
 Ce livre vous convie Ă  une plongĂ©e dont vous ne sortirez pas indemne. A la condition de le lire pour de vrai, vous ferez ensuite partie d’une tribu en expansion, mais qui demeure on ne peut plus minoritaire. La tribu de ceux qui savent. » A la condition de le lire pour de vrai » La tribu de ceux qui savent »  c’est le mĂȘme genre de phrase utilisĂ© pour vendre les bouquins qui font l’apologie de mouvements sectaires enfants indigos, rĂ©vĂ©lations de maĂźtres », et autre conneries. Typique de la lignĂ© Ă©ditoriale de ces maisons Ă©sotĂ©riques dont les auteurs sont des charlatans, les Ă©diteurs des hommes d’affaires qui ne voient que le tirage, et les lecteurs des gogos prĂȘt Ă  tout croire tant qu’on leur met du docteur » ou du maĂźtre » devant le nom de l’auteur. Et je parle en connaissance de cause
 j’y ai longtemps bossĂ© !! Parti, dĂ©gouttĂ© de voir l’exploitation de ces soit disant auteurs et Ă©diteurs qui profitent de la frange la plus faible de la population française. Quand on a vendu un talisman Ă  100 € a une personne au RMI qui veut se protĂ©ger des ondes nĂ©gatives » envoyĂ©es par son voisin, ou que l’on a rencontrĂ© une mĂšre qui laisse son enfant dĂ©pĂ©rir parce que le vĂ©gĂ©talisme, c’est la meilleure façon de sauver le monde »  et qui veut encore acheter de nouveaux bouquins dans le style de la bidoche » pour mieux se convaincre
 Mais libre Ă  vous, Pavie Pascal, de ne pas manger de viande. Julien, je suis tout Ă  fait d’accord avec vous, les ceux qui savent » me hĂ©rissent le poil, quel que soit leur bord, du reste. Mais les sectes ou comportements sectaires sont trĂšs en vogue de nos jours. Et rĂ©pondent probablement aux besoins rĂ©els ? C’est une autre question de certaines franges de la population. AprĂšs, autant je ne plains pas le RMIste qui achĂšte un truc contre les ondes nĂ©gatives » Ă  100 € c’est clairement de l’escroquerie – et dans une escroquerie, il faut un escroc mais aussi un pigeon, autant me dĂ©becte profondĂ©ment celui qui, pour des convictions religieuses » ou philosophiques », va refuser une transfusion sanguine et qu’on ne me parle pas de l’histoire du sang contaminé  ou, comme vous le dites, laisser crever son mĂŽme parce que tel ou tel truc qui pourrait le sauver, c’est le mal » ! De toutes maniĂšres, qu’attendre d’un ouvrage intitulĂ© la bidoche » ? Ne le liront que les convaincus. A noter, Ă  lire les communiquĂ©s de presse et articles » sur ce bouquin, les mĂȘmes dĂ©lires paranos sur des complots » et des lobbies » je n’ai pas trouvĂ© la 4Ăš de couv, juste l’intro », qui est assez hallucinante aussi . Je remarque juste qu’il n’existe, Ă  ma connaissance, aucun bouquin s’attachant Ă  dĂ©montrer que les lĂ©gumes ou, de maniĂšre plus large, le vĂ©gĂ©tarianisme, c’est le mal. Mais bon, la vie en noir OU blanc est tellement simple
 Je remarque juste qu’il n’existe, Ă  ma connaissance, aucun bouquin s’attachant Ă  dĂ©montrer que les lĂ©gumes ou, de maniĂšre plus large, le vĂ©gĂ©tarianisme, c’est le mal. » Oui. Et ça devrait vous mettre la puce Ă  l’oreille. Effectivement, il n’y a aucun carnivore strict si ça existe
 Ă  faire ce choix par Ă©thique, tandis que l’immense majoritĂ© des vĂ©gĂ©tariens doit faire preuve de libre-arbitre, rĂ©flexion personnelle, et affronter seul le monde omnivore » qui l’entoure pour faire son coming out et affirmer son vĂ©gĂ©tarisme. Sans doute moins depuis ces derniĂšres annĂ©es l’apparition d’internet, qui facilite l’échange d’informations entre vĂ©gĂ©tariens, mais il y a 15 ans, c’était le cas Le vĂ©gĂ©tarisme a toujours existĂ©, et en occident, on ne devenait vĂ©gĂ©tarien que par soi-mĂȘme, par conviction personnelle, malgrĂ© toute la phobie maladive et irrationnelle face Ă  ce choix phobie qui cache tout simplement cet immense besoin de justifier son confort personnel, vĂ©hiculĂ©e depuis l’enfance par l’entourage. Et ça a Ă©tĂ© mon cas, je suis devenu vĂ©gĂ©tarien de moi-mĂȘme, Ă  la majoritĂ©, sans soutien, dans une famille carnivore, sans ami vĂ©gĂ©tarien pour me soutenir, sans aucun discours pro-vĂ©gĂ©tarien en France, juste parce que j’ai toujours voulu l’ĂȘtre depuis l’enfance, avant mĂȘme de savoir que c’était biologiquement possible. Parce que le vĂ©gĂ©tarisme n’est pas une secte puisqu’elle est au contraire construite sur le principe inverse d’une conviction personnelle rĂ©flĂ©chie qu’on doit affirmer et opposer Ă  la pensĂ©e universelle » ambiante, mais une rĂ©flexion morale Ă  la portĂ©e de tous. Julien et Otto on peut ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien ou vĂ©gĂ©talien et stupide laisser crever un enfant, on peut aussi ĂȘtre carnivore et stupide. Nous avons tant de choses Ă  partager. Il ne faut pas occulter certaines raisons invoquĂ©s par les vĂ©gĂ©tariens et qui ont le mĂ©rite de faire rĂ©flĂ©chir. Quant aux ceux qui savent » c’est effectivement fĂącheux car il y a aujourd’hui tant de thĂ©ories du complot, tant de gens qui ont envie de se croire initiĂ©s que quand il y de rĂ©elles manipulations et du lobbying rĂ©el les gens sĂ©rieux n’y croit simplement plus, lol. Ce livre me fait un peu peur le titre est une agression! mais il est fort possible que dans ce blabla Ă©sotĂ©rique et mal Ă©crit se glissent deux ou trois vĂ©ritĂ©s sur la viande, non ? Luigi Oh oui, il y a certainement quelques vĂ©ritĂ©s
 que je pense dĂ©jĂ  connaitre pas toutes, mais quelques unes
 et oui, il y a des cons partout, nous ne le dirons jamais assez ! 🙂 Luigi comme le dit Ă  juste titre Julien, oui, des cons, y’en a partout, on est bien d’accord. Et je connais aussi des vĂ©gan » tout Ă  fait intĂ©ressants et sympas, mais, Ă©tonnament, ceux-lĂ  ne sont pas du tout agressifs avec qui que ce soit, ont leurs opinions, les Ă©mettent de maniĂšre mesurĂ©e et intelligible tout en ne se mettant pas la rate au court-bouillon si on est pas d’accord avec eux. Mais, vous l’aurez sans doute remarquĂ©, il est souvent plus facile de rĂąler, critiquer, invectiver, le tout de maniĂšre pĂ©remptoire, plutĂŽt que de dialoguer et d’échanger des idĂ©es. Il est vrai que dans le second cas, on peut se retrouver amenĂ© Ă  devoir relativiser ses propres idĂ©es. Et ça plaĂźt pas Ă  beaucoup de gens
 Quant au bouquin, ouais, y’a ptĂȘt deux-trois idĂ©es
 Mais c’est comme souvent dans les trucs prĂ©chi-prĂ©cha, on saupoudre une grosse masse de n’importe quoi bien malsain la plupart du temps avec deux-trois trucs de bon sens. Mais ça rend pas la grosse masse plus digeste. Donc, autant aller voir ailleurs, oĂč ces deux-trois idĂ©es seront incluses dans un ensemble un tant soit peu plus clair, sain et intellectuellement honnĂȘte. LA VIANDE C’EST LA FORCE 🙂 J’aimerais proposer une expĂ©rience de pensĂ©e 1 Admettons que dĂšs demain l’ensemble des ĂȘtres humains cessent de manger de la viande de mammifĂšre et de la chaire de poisson. 2 Admettons que peu d’entre nous manifestent la volontĂ© d’avoir un boeuf, un mouton, une poule, un thon, un poulpe
 de compagnie. 2 Admettons que les Ă©leveurs cessent alors d’exercer leur mĂ©tier. 3 Admettons que les mammifĂšres et les poissons soient ainsi laissĂ©s Ă  leur sort pour mĂ©moire, je vous rappelle que ce n’est pas parce que l’homme sort de la chaĂźne alimentaire des carnivores que celle-ci s’effondre. Question 1 La biodiversitĂ© sera-t-elle menacĂ©e ? Question 2 Privera-t-on un certain nombre de ces mammifĂšres et poisson du plaisir » de l’ ĂȘtre au monde » ne serait-ce que quelques annĂ©es, mois, jours ? Question 2 bis La mort mĂȘme douloureuse peut-elle annuler les expĂ©riences Ă©ventuellement plaisantes de la vie ? Pour info car je crains que mon propos soit mal interprĂ©té  le fait de manger de la viande ou de la chair de poisson me procure un plaisir violent, mais je m’oblige Ă  restreindre progressivement ma consommation de ces produits. Le cri de la salade qu`on arrache de terre m`est devenu intolerable, je ne mange que du porc desormais JH dans le mĂȘme genre, on pourrait se demander pourquoi les vĂ©gĂ©tariens du moins, ceux qui le sont par refus de la souffrance animale en veulent tant Ă  l’Homme et si peu au chat qui joue pendant 20 minutes avec un mulot terrorisĂ© avant de l’achever. JH, pardon de le dire si crĂ»ment mais je ne vois pas vraiment oĂč vous voulez en venir. Que voulez-vous dire au fond ? Bob qui reprend JH. les vĂ©gĂ©tariens n’en veulent pas nĂ©cessairement Ă  l’homme, mais vous admettrez je l’espĂšre qu’il est plus facile de dialoguer et de raisonner avec un homme qu’avec un chat. Mon chat mange en ce moment mĂȘme des lentilles Ă  l’huille d’olive; Ă©tonnant comme ces animaux s’adaptent, mais je ne peux le raisonner quand il chasse des souris et des insectes, il va aussi traĂźner sur le port et rentre avec des poissons Ă©normes serrĂ©s entre ses canines. Votre consommation de viande au supermarchĂ©, aprĂšs avoir comparĂ© les prix, est-elle elle aussi d’ordre instinctif ? Je suis vĂ©gĂ©tarien pourtant j’ai peu Ă  redire sur une consommation de viande raisonnable. Mon chat chasse sa viande, cela lui demande un effort, il n’est pas dans la dĂ©mesure et la facilitĂ©. Le danger pour l’homme est de consommer toujours plus de viande car elle est d’accĂšs facile supermarchĂ© et a priori sans limite l’offre et la demande, pourtant on commence Ă  saisir que la Terre est limitĂ©e et qu’une demande trop forte aura tendance Ă  l’épuiser. C’est un peu un problĂšme d’abstraction lorsque la viande est abstraite au kilo, sous papier et sous cellophane, ou lorsqu’elle est abstraite enrobĂ©e d’un feuilletĂ© et nageant dans du chaource fondu, on doit faire un effort de rĂ©flexion et de reconstruction pour se rendre compte que cela reprĂ©sente un effort humain abattoir et terrestreeau, nourriture et terres pour la nourriture, Ă©nergie mĂ©canique . Une anecdote vĂ©ridique ce matin mĂȘme mon Ă©picier m’a demandĂ© si je connaissais quelqu’un de motivĂ© et de travailleur pour couper de la viande et la charger, en gros pour bosser dans un abattoir. Le travail est en fait si traumatisant qu’il y a une demande constante de main d’oeuvre dans le secteur
 c’est cette main d’oeuvre traumatisĂ©e qui fait le travail pour nous autre et nous permet de vivre dans un monde plus abstrait. La question, s’il-vous plaĂźt, n’est pas tant celle de la rĂ©partition du travail, mais celle de la rĂ©alitĂ© que nous façonnons et qui finit par nous Ă©chapper. La rĂ©alitĂ© qui se cache est celle de l’animal et des ressources nĂ©cessaires pour le rendre abstrait et enrayonnable ». la rĂ©alitĂ© qui se cache doit pourtant garder son influence sur nos modes de chasseur de base mon chat ou l’homme Ă  l’affĂ»t avec un appeau qui court aprĂšs sa proie a peut-ĂȘtre une idĂ©e moins abstraite de sa vie/survie. Pour en revenir Ă  l’Homme. C’est justement un intĂ©rĂȘt pour l’homme qui motive parfois les vĂ©gĂ©tariens et ceux qui consomment moins de viande, car avec un mode de consommation excessif c’est bien la survie de l’homme qui est en jeu. La Terre, elle, s’en remettra et continuera Ă  inventer, mais elle n’inventera peut-ĂȘtre plus les hommes. Sans catastrophisme aucun. DĂ©solĂ© pour la longueur de ce message que je pensais arrĂȘter Ă  la cinquiĂšme ligne. MalgrĂ© mon coupe de gueule » je suis une vĂ©gĂ©tarienne gentille » comme vous semblez tous les prĂ©fĂ©rer, c’est Ă  dire muets !!! je suis perclue d’admiration devant l’impressionnant niveau des interventions sur ce forum ! Entre les donneurs de leçons, les ricaneurs Ă  l’humour si subtil, les qui proposent des reflexions de trĂšs haute voléé, les qui pronnent la tolĂ©rance ! chapeau bas !!! Je finirai par quelques citations, il faut avoir l’humilitĂ© de savoir laisser la paroles Ă  des ceux qui savent » 2 ou 3 choses de plus que nous pour y avoir peut-ĂȘtre simplement rĂ©flĂ©chi et s’ĂȘtre remis en question hĂ© oui, ça existe !. Je les remercie au passage pour leur intolĂ©rance » indispensable – il ne faut pas confondre tolĂ©rance et complicitĂ© ». – les animaux ne demandent pas qu’on les aime, ils exigent qu’on leur foute la paix! » ThĂ©odore Monod – Tant que les hommes massacreront les bĂȘtes, ils s’entretueront. Celui qui sĂšme le meurtre et la douleur ne peut en effet rĂ©colter la joie et l’amour ». Pythagore – Le jour viendra oĂč le fait de tuer un animal sera condamnĂ© au mĂȘme titre que celui de tuer un humain. » LĂ©onard de Vinci ProphĂ©ties – Les naturels sanguinaires Ă  l’endroit des bĂȘtes tĂ©moignent d’une propension naturelle Ă  la cruautĂ©. Michel de Montaigne Essais Je n’en mets que quelques-une, des fois que quelques phrases d’humanistes trĂšs divers inspirent ici un minimum de respect et de reflexion. Je lance un appel Ă  ceux qui ont des responsablitĂ©s nous en avons tous !!! et qui ne seraient pas que des ventres sur pattes pour un traitement respetueux et sans souffrance des animaux destinĂ©s Ă  la consommation, ce pourrait-ĂȘtre un bon dĂ©but, non? JH, pardon de le dire si crĂ»ment mais je ne vois pas vraiment oĂč vous voulez en venir. Que voulez-vous dire au fond ? » Je crois que ce qu’il essayait de dire, c’est que si tout le monde Ă©tait vĂ©gĂ©tarien ces animaux dont on peut regretter la souffrance Ă  l’abattoir ne seraient mĂȘme pas nĂ©s. Serait-ce vraiment mieux pour eux ? vous admettrez je l’espĂšre qu’il est plus facile de dialoguer et de raisonner avec un homme qu’avec un chat. » Plus facile, certes. Mais ça ne dit pas en quoi ce serait nĂ©cessaire ou mĂȘme souhaitable. il va aussi traĂźner sur le port et rentre avec des poissons Ă©normes serrĂ©s entre ses canines. » Un jour, vous allez rencontrer un poissonnier en colĂšre 🙂 Une anecdote vĂ©ridique ce matin mĂȘme mon Ă©picier m’a demandĂ© si je connaissais quelqu’un de motivĂ© et de travailleur pour couper de la viande et la charger, en gros pour bosser dans un abattoir. Le travail est en fait si traumatisant qu’il y a une demande constante de main d’oeuvre dans le secteur
 c’est cette main d’oeuvre traumatisĂ©e qui fait le travail pour nous autre et nous permet de vivre dans un monde plus abstrait. » Il faudrait dissocier la part physique et la part psychologique lĂ -dedans. Attaquer Ă  5h du matin et passer sa journĂ©e en chambre froide Ă  porter des caracasses de 50kg, c’est dur et usant pour la santĂ©, traumatisant ou pas. J’ai personnellement du mal Ă  imaginer comment on peut ĂȘtre traumatisĂ© par la travail de la viande, vu nous retrouvons chaque annĂ©e avec mes copains d’école pour prĂ©parer les canards gras. Je ne dis pas que ça n’existe pas, juste que je n’arrive pas Ă  me mettre Ă  leur place. Par contre, la derniĂšre fois, nous avons Ă©tĂ© rĂ©ellement traumatisĂ© par la visite Ă  un ami vĂ©gĂ©tarien sur le chemin il nous a fait manger du pĂątĂ© d’herbe 🙁 Pour en revenir Ă  l’Homme. C’est justement un intĂ©rĂȘt pour l’homme qui motive parfois les vĂ©gĂ©tariens et ceux qui consomment moins de viande, car avec un mode de consommation excessif c’est bien la survie de l’homme qui est en jeu. » Ne vous en faites pas pour ça quand les bornes seront dĂ©passĂ©es, le prix de la viande fera baisser la consommation bien plus surement que tout votre lobbying. En attendant, n’espĂ©rez pas que le vĂ©gĂ©tarisme puisse devenir plus qu’ultra minoritaire en France la culture gastronomique y est trop importante. Il est hors de question de renoncer au boeuf bourguignon, Ă  la choucroute garnie, au cassoulet, Ă  la bouillabaisse, au kig ha farz, Ă  la daube niçoise, au lapin Ă  la biĂšre, au baeckeoffe, 
 C’est sĂ»r qu’il est plus facile de sauter le pas pour les Anglo-saxons qui n’ont pas cette culture. Il y a bien le culte du barbecue aux USA, mais l’élĂ©ment social doit ĂȘtre aussi important que ce qu’il y a dans l’assiette. JH et Bob, vos remarques sont trĂšs trĂšs trĂšs intĂ©ressantes et j’ai envie d’y rĂ©pondre mais je n’en ai pas le temps tout de suite. J’essaierai de rĂ©pondre demain dans la journĂ©e, j’espĂšre que vous passerez quand mĂȘme jeter un coup d’oeil dans les prochains jours. VĂ©gĂ©tarienne depuis 5 ans je peux affirmer que, depuis que je sais cuisiner les lĂ©gumes correctement, il n’y a plus jamais de conflit entre ma conscience et ma gourmandise. ProblĂšme rĂ©glĂ©. C’était facile non ? Par contre, ce qui est moins facile c’est d’avoir Ă  supporter les rĂ©actions de l’entourage quand on fait son coming out »  Sinon sans devenir vĂ©gĂ©tarien il y a quand mĂȘme moyen de manger des produits animaux tout en tournant Ă  l’horreur qu’est devenu une partie de l’élevage. A voir absolument, les petits films sur la meatrix Quelques vĂ©gĂ©tariens cĂ©lĂšbres François d’Assise Bouddha Charles Darwin Leonard de Vinci Thomas Edison Albert Einstein Epicure Benjamin Franklin Mahatma Gandhi Steve Paul Jobs Co-fondateur de Apple Jiddu Krishnamurti Aldous Huxley Lamartine Martin Luther ThĂ©odore Monod Montaigne Isaac Newton Rajendra Pachauri prĂ©sident du GIEC Platon Plutarque Pythagore Albert Schweitzer George Bernard Shaw Percy Bysshe Shelley LĂ©on TolstoĂŻ Voltaire En lisant un jour un dĂ©bat autour de c’est bien ou c’est pĂŽ bien de tuer les animaux », j’ai lu une remarque trĂšs intĂ©ressante. L’Homme a tellement modifiĂ© son environnement qu’il a bouleversĂ© la chaĂźne alimentaire. Maintenant, c’est lui qui est tout en haut de la chaĂźne. Il n’y a pratiquement plus de prĂ©dateur loups, ours, etc. dans les forĂȘts, les animaux d’élevage sont protĂ©gĂ©s, etc. Les herbivores, que ce soient vaches, moutons, volailles, sanglier, cerfs, chevreuil, etc. ne craignent plus rien sinon l’homme. Or, la chaĂźne alimentaire a entre autre comme fonction la rĂ©gulation des espĂšces afin de maintenir un Ă©quilibre viable. Si l’homme cesse de tuer ces herbivores, les ressources vĂ©gĂ©tales vont manquer, les espĂšces vont manquer d’espace, etc. Puisque l’Homme a repoussĂ© les prĂ©dateurs animaux, Ă  lui d’assumer les consĂ©quences et d’endosser le rĂŽle de prĂ©dateur pour l’équilibre naturel. Toutes les histoires de morale Ă  la c’est pĂŽ bien de tuer » quand il s’agit de tuer pour manger, c’est typiquement humain, ca z’avez trop regardĂ© de films de Disney, vous! ^_^. Les animaux se posent-ils cette question? MĂȘme des animaux comme les chats tuent aussi, et ca ne vous empĂȘche pas de les trouver trop-mignon-choupinou. ah oui, on a tendance Ă  oublier qu’ils tuent parce qu’on les nourrit d’aliments en boĂźte ou de croquettes – mais laissez-les dans un jardin avec des oiseaux
 En fait, le problĂšme n’est pas de tuer des animaux pour manger – encore une fois, c’est naturel! – mais bien l’industrialisation de l’élevage surproduction, condition de vie des animaux souvent dĂ©plorables, alimentation » bourrĂ©e de mĂ©dicaments et d’hormones, gaspillage, pollution, etc. CE N’EST PAS LE FAIT DE MANGER DE LA VIANDE QUI EST A CONDAMNER. C’EST L’EXCES DE L’OFFRE industrialisation de l’élevage ET DE LA DEMANDE c’est vrai que dans les pays industrialisĂ©, les gens tendent Ă  manger plus de viande que leur corps en aurait rĂ©ellement besoin, ET LES CONSEQUENCES QUE CA ENTRAINE. A l’échelle du consommateur, la seule chose qu’on puisse faire, je crois, c’est d’essayer de limiter les dĂ©gĂąts – rĂ©duire sa consommation de viande si elle est excessive, la remplacer certains jours la viande par des alternatives oeufs, tofu, lĂ©gumes secs + fĂ©culents, etc., – privilĂ©gier les produits bio pas seulement la viande, d’ailleurs, mais aussi les produits laitiers et les oeufs d’ailleurs! –> rapport aux conditions d’élevage des vaches laitiĂšres et des poules Bon. Par rapport Ă  ce qu’on peut lire sur ce type de sujet, les interventions crĂ©tines » sont finalement peu nombreuses dans ce fil – c’est dĂ©jĂ  pas mal. Je fĂ©licite Luigi pour ses remarques calmes et argumentĂ©es. Je me limiterais Ă  une remarque, sur le livre de Fabrice Nicolino et sur l’immense malentendu issu de sa pitoyable 4Ăšme de couverture. Je suis surpris que beaucoup enfin, surtout les amateurs de viande, comme par hasard -
 imaginent qu’il s’agirait d’un prĂ©chi-prĂ©cha » et d’un truc Ă©sotĂ©rique. Heu
 DĂ©solĂ© de vous dĂ©cevoir, mais Nicolino est un journaliste reconnu, sĂ©rieux et rigoureux. Écologiste, ça, c’est sĂ»r. Mais rien de ce qu’il Ă©crit n’est fumeux ou Ă©sotĂ©rique. Discutable, comme tout texte engagĂ© – mais basĂ© sur des enquĂȘtes et des faits. Aucun rapport avec les sectes ou la thĂ©orie du complot il fut mĂȘme de ceux qui descendirent en flĂšche le livre de Meyssan. Autrement dit, la phrase ceux qui savent » ne revoie absolument pas Ă  un savoir gĂ©nĂ©ral et Ă©sotĂ©rique encore moins sectaire, mais simplement 
 au fait de connaĂźtre la maniĂšre dont les animaux sont Ă©levĂ©s et abattus, et de connaĂźtre les mĂ©canismes Ă©conomiques et humains de l’industrie agro-alimentaire. En gros, il aide les citadins Ă  sortir de la grande ville » comme nous y invitait Otto
 C’est marrant, parce que quand j’avais lu la 4Ăšme de couverture je l’avais trouvĂ© mal Ă©crite responsabilitĂ© de l’éditeur, pas de l’auteur mais il ne m’était pas venu Ă  l’idĂ©e qu’on puisse faire un contresens aussi gigantesque sur ce bout de phrase. Dans le contexte, ça me paraissait Ă©vident ceux qui savent » = ceux qui se sont informĂ©s ». Point. Il n’est question que de savoir sur l’industrie de la viande », rien de plus. Mais maintenant, je comprends qu’on puisse le lire comme une sentence dĂ©finitive et sectaire c’est vrai que c’est exactement le mĂȘme type de formule !, et je m’étonne que ni l’auteur ni l’éditeur ne se soient aperçus de leur grossiĂšre erreur. En tout cas, je vous invite Ă  dĂ©passer vos a priori encore une fois, je comprends que la mauvaise formulation ait pu les crĂ©er et Ă  lire le livre en question. Ça n’a rien d’embrigadant, de religieux, d’ésotĂ©rique, ou je-ne-sais-quoi. C’est juste un livre militant, Ă©cologiste, qui dĂ©nonce les dĂ©rives de l’industrie de la viande. Avec des faits, indiscutables. Puisque c’est toujours utile de le prĂ©ciser dans un tel dĂ©bat et sur un tel sujet, je suis fil d’éleveur, et j’ai Ă©tĂ© moi-mĂȘme conseiller en Ă©levage en Chambre d’Agriculture. C’est donc en connaissance de cause que je prĂ©cise que le livre de Nicolino est sĂ©rieux aprĂšs, il y aura toujours des gens qui seront gĂȘnĂ©s des tristes excĂšs qu’il dĂ©nonce, et hĂ©las non pas gĂȘnĂ©s par les excĂšs eux-mĂȘmes mais par le fait que Nicolino les dĂ©nonce 
 car ils prĂ©fĂšreraient ne pas savoir comment ça se passe – on en revient Ă  cette formule hĂ©las Ă  double sens. Au fait, j’ajoute que le message de Bob montre deux mĂ©connaissances importantes. La premiĂšre concerne le travail de la viande rouge. Bob a Ă©crit J’ai personnellement du mal Ă  imaginer comment on peut ĂȘtre traumatisĂ© par la travail de la viande, vu nous retrouvons chaque annĂ©e avec mes copains d’école pour prĂ©parer les canards gras. Je l’invite Ă  faire un stage en abattoir. Il verra que ce n’est pas une question de pĂ©nibilitĂ© neutre », mais que le travail de la viande rouge n’a rien Ă  voir avec celui de la volaille – et que ce travail rĂ©gulier n’a rien Ă  voir Ă  un petit plaisir saisonnier et familial pour prĂ©parer du foie gras
 Évitez des jugements basĂ©s sur une connaissance trĂšs trĂšs limitĂ© de ce dont vous parlez, car ça pourrait blesser les gens qui bossent depuis des annĂ©es dans la dĂ©coupe de viande comme certains amis Ă  moi
. Tous ceux qui ont travaillĂ© dans les abattoirs ce qui inclut les ateliers de dĂ©coupe, pas seulement le lieu oĂč l’on abat formellement les animaux tĂ©moignent de l’impact psychologique et physiologique trĂšs fort de l’odeur permanente du sang. Ce n’est pas un hasard si le phĂ©nomĂšne du goĂ»t du sang » et de l’odeur de la mort » est connu depuis des siĂšcles comme conduisant Ă  la violence. Baigner pendant toute la journĂ©e dans ce parfum = composants volatils, vision d’animaux morts conduit Ă  une nervositĂ© extrĂȘme, Ă  une irritabilitĂ©, mais aussi Ă  une forme de bestialitĂ© » qui peut ĂȘtre tout simplement rĂ©gulĂ©e par l’humour gras et le machisme 
 mais qui n’en reste pas moins trĂšs lourde. Ça n’a rien de moral, c’est purement physique. Mais c’est comme ça, qu’on le veuille ou non. Tout le mĂ©tier de la viande le sait tiens, encore cette notion de savoir » rien d’ésotĂ©rique ou de pĂ©remptoire, simplement on ne connaĂźt que ce qu’on connaĂźt -, par dĂ©finition. La deuxiĂšme erreur de Bob concerne la croyance aveugle dans la rĂ©gulation par les prix ». C’est un non-sens dans un monde oĂč les industries de la viande ont beaucoup plus d’argent pour acheter les cĂ©rĂ©ales destinĂ©es Ă  nourrir le bĂ©tail 
 que ne peuvent en avoir les habitants des pays pauvres pour acheter ces cĂ©rĂ©ales dans le but de se nourrir eux-mĂȘmes. Imaginer que la hausse des prix de la viande permettrait d’éviter que la surconsommation de viande Ă©vite la catastrophe, c’est imaginer qu’une Ă©quipe de foot de division d’Honneur puisse gagner la Ligue des Champions sans mĂȘme avoir de quoi payer un seul professionnel ni un seul kinĂ© ou encadrant. Et puis c’est 
 nier la simple rĂ©alitĂ© actuelle. Car la dĂ©rivation de ressources vĂ©gĂ©tales vers les animaux d’élevage au dĂ©triment des populations les plus pauvres, Bob, ce n’est pas une hypothĂšse pour un jour ». C’est aujourd’hui. C’est le vrai monde dans lequel on vit. MĂ©fiez-vous des formules toutes faites de certains Ă©conomistes qui n’ont jamais mis les pieds dans une ferme et encore moins dans un village africain ! et qui se contentent de rĂ©citer bĂ©atement ce qu’un livre leur a appris lequel livre a Ă©tĂ© Ă©crit par quelqu’un comme eux, qui a reçu ces formules toutes faites d’un livre Ă©crit par 
 etc.. Croire que les prix empĂȘcheront demain que se poursuive le gĂąchis et la misĂšre créés par les mĂ©canismes dĂ©jĂ  en cours aujourd’hui, c’est vraiment vivre sur une autre planĂšte. Vous ĂȘtes sĂ»rement de bonne foi, je ne vous blĂąme pas. Mais je vous invite Ă  regarder un peu plus loin. Bravo Insolente Veggie, votre blog m’a fait Ă©clater de rire plusieurs fois derriĂšre mon Ă©cran ! Je vais Ă  prĂ©sent pouvoir dĂ©gainer les points carotte ! Je rejoins Jacques C sur Nicolino malgrĂ© ce que j’ai Ă©crit un peu plus haut sans connaĂźtre le personnage. a d’ailleurs publiĂ© il y a quelques jours un chat avec lui, qui montre sa mesure et son sĂ©rieux. C’est bien argumentĂ© et documentĂ©, pas extrĂȘmiste pour un sou. Cela vaut la peine de lire ce chat que l’on soit non-vĂ©gĂ©tariens ou comme moi un monstre assoiffĂ© de sang de lĂ©gumes. Nicolino dit lui-mĂȘme ne pas ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien. JH et Bob, Jacques C a trĂšs bien repris certains des points sur lesquels je souhaitais rĂ©agir. – la crise rĂ©cente semble nous dire qu’il est illusoire et dangeureux de croire Ă  une rĂ©gulation du marchĂ© par et pour le marchĂ© qu’il s’agisse d’actions financiĂšres ou de viande. S’il y a rĂ©gulation, elle ne se fait au final que par des crises violentes aux consĂ©quences nĂ©fastes. Ne vaut-il pas mieux discuter calmement d’une consommation de viande plus adĂ©quate, faire face honnĂȘtement et reconnaĂźtre que nous allons au devant de certains problĂšmes ? Soyons responsables dĂšs maintenant et discutons ensemble de ce que nous voulons faire plutĂŽt que de payer cher des crises que nous aurons prĂ©cipitĂ©es en nous voilant la face trop longtemps. – Sur les canard gras, vous semblez dire que vous vous y retrouvez entre amis, une fois par an
 cela a l’air plutĂŽt convivial et ponctuel. Pour ceux qui sont Ă  l’abattoir il s’agirait plutĂŽt d’un travail quotidien, qui use beaucoup plus psychologiquement que physiquement, en outre les quantitĂ©s de sang et de carcasse du boeuf et celles du canard sont trĂšs diffĂ©rentes. Je viens pour la premiĂšre fois de voir une vidĂ©o sur un abattoir d’une grande marque de viande qui commence par Cha » et qui finit par al » non ! pas Chacal » !
 il suffit de taper [ mettre ici le nom de la marque] vu de l’intĂ©rieur » et on le trouve. En gĂ©nĂ©ral les films dits gores » me font rire, mais lĂ  pas dut tout. C’est vraiment
 Ă©difiant. – Je crois que ce qu’il essayait de dire, c’est que si tout le monde Ă©tait vĂ©gĂ©tarien ces animaux dont on peut regretter la souffrance Ă  l’abattoir ne seraient mĂȘme pas nĂ©s. Serait-ce vraiment mieux pour eux ? » Sans Ă©levage – ce qui n’est pas forcĂ©ment nĂ©cessaire ni souhaitable mais je me replace dans votre exemple- ces animaux n’existent pas, la question de savoir ce qui est mieux pour eux disparait du mĂȘme coup. Pour le comprendre, c’est surtout la notion de temps qui joue imaginons que nous arrĂȘtions maintenant l’élevage, en 2009-2010. Placez-vous maintenant en 2070 Ă  la place de quelqu’un qui n’a pas connu cet Ă©levage va-t-il penser que l’on devrait recrĂ©er des animaux d’élevage juste pour qu’ils puissent vivre un peu parce que c’est mieux que rien du tout ? Avouez que ce serait vraiment curieux voire absurde, peut-ĂȘtre mĂȘme un peu dangereux. Nous n’avons pas d’autre explication 😉 – En attendant, n’espĂ©rez pas que le vĂ©gĂ©tarisme puisse devenir plus qu’ultra minoritaire en France la culture gastronomique y est trop importante. Il est hors de question de renoncer au boeuf bourguignon, Ă  la choucroute garnie, au cassoulet, Ă  la bouillabaisse, au kig ha farz, Ă  la daube niçoise, au lapin Ă  la biĂšre, au baeckeoffe, 
 » Les cultures Ă©voluent, la consommation de viande elle mĂȘme a largement accelĂ©rĂ© au cours du dernier siĂšcle et la gastronomie a Ă©voluĂ© dans ce sens. Il s’agit d’un hĂ©ritage prĂ©cieux mais Ă©volutif. Des nouveaux plats se crĂ©ent d’autres disparaissent, nous en crĂ©erons de nouveaux. Peut-ĂȘtre pouvons-nous encore enrichir ce patrimoine et ses bienfaits en approfondissant la cuisine qui n’inclut pas ou peu de viandes. C’est un bon pari sur l’avenir, je crois. Il ne s’agit pas de supprimer totalement la viande mais de rĂ©duire fortement et de dĂ©banaliser sa consommation. Encore une fois il ne faut pas subir un hĂ©ritage si celui-ci s’avĂšre pouvoir avoir des consĂ©quences nĂ©gatives pour nous, cela vaut autant pour la culture gastronomique que pour certaines formes du marchĂ© qui est aussi un legs culturel au fond. Bonjour, je vous dĂ©couvre grĂące Ă  Vidberg et j’aime votre blog. Alors pour rĂ©pondre Ă  la question de cette note. Oui ma bonne conscience m’a rattraper et aprĂšs avoir mangĂ© pendant 40 ans de la viande c’est fini pour j’espĂšre les prochaines 40. Je n’en mange plus car je refuses de cautionner d’avantage un sytĂšme qui utilise l’animal comme un objet et mets au point des mĂ©thodes de plus en plus odieuses juste pour le profit. Depuis plus d’un an que je n’en mange plus j’ai dĂ©couvert des tas de choses qui peut-ĂȘtre vous interesserons 1 la viande c’est quand mĂȘme trĂšs surfait et c’est souvent l’accompagnement qui fait toute la magie. 2 Oui la viande c’est bon mais bizarrement ça me manque pas du tout je la mangeais pourtant de prĂ©fĂ©rence saignante. 3 En cuisine française souvent tout tourne autour de la viande et quand on doit s’en passer sur le coup on est tout dĂ©semparĂ©. 4 Je dĂ©couvre que la base du vĂ©gĂ©tarisme j’aime pas trop ce terme ça fait militant, bien que dans les faits je le sois, mais c’est avant tout un choix personnel, mes proches mangent toujours de la viande je la leur cuisine d’ailleurs c’est pas les lĂ©gumes c’est les cĂ©rĂ©ales bien plus protĂ©inĂ©es que la viande et, sur le web, que les vĂ©gĂ©tariens sont des gourmets. 5 je dĂ©couvre des tas de truc trĂšs rigolo tofu, panisse et surtout le seitan. et me dis que les asiatiques sont trĂšs malins. 6 Je dĂ©couvre le point maillard et comprend pourquoi le seitan ressemble Ă  de la viande aprĂšs cuisson et que sans cuisson la viande c’est pas bon. 8 Je me dis que tout n’est que chimie et me dis encore que le culte de la viande c’est quand mĂȘme un gros pipeau d’industriels. 9 AprĂšs ces mois de vĂ©gĂ©tarisme je suis toujours en vie youpi et mieux je mange infiniment plus Ă©quilibrĂ© qu’avant car je ne paresse plus Ă  me contenter que de la viande et quelques lĂ©gumes autour. 10 Je suis en train de lire bidoche » du journaliste nicolino qui a fait un best-seller sur les pesticides et je me dis que vraiment je suis ravie de ma dĂ©cision et qu’elle me rend trĂšs heureuse. CrĂ©pidule> Le Seitan oui, trĂšs bonne idĂ©e, ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu parler de ça j’avais une copine bio-vĂ©gĂ©-etc Ă  un moment et j’en ferai un note car cet aliment mĂ©rite le dĂ©tour. Sinon, vous parlez de viande saignante et dĂ©solĂ© mais de le lire ça me donne envie d’un bon steak
 Je crois que je serai trĂšs triste si un jour, je me disais que je ne mangerai plus jamais un aliment, que ce soit de la viande ou des lĂ©gumes, des cĂ©rĂ©ales ou des fruits, du poisson, etc
 Sauf pour les petits pois en boĂźtes, j’en parlerai aussi par la suite ici ! Merci pour votre soutien en tous cas. Ah oui une note sur le seitan chouette alors. Pour ce qui est du steak saignant comme je n’y vois plus un aliment mais un animal ça fait toute la diffĂ©rence ! En fait l’arrĂȘt de la viande, ça me fait un peu comme la clope. J Ȏtais grosse fumeuse et j’ai arrĂȘtĂ© grĂące au pr Lagrue du service tabacologie de creteil, pardon pour la pub mais si ça peut sauver des vies ;D il y a maintenant dix ans. Quand j’ai arrĂȘtĂ© la clope disais-je, je me suis jamais dis c’est fini pour toujours », je me suis dis un jour aprĂšs l’autre et on verra bien ». Pour la viande mĂȘme topo toutes proportions gardĂ©es car il n’y a pas d’accoutumance Ă  la viande quoique ?, un jour pousse l’autre et Ă  ce jour quand je vois mon compagnon manger son steak bio of course ça me fait ni chaud ni froid ! Au final la satisfaction de mon Ă©go Ă  ne plus cautionner un systĂšme concentrationnaire est supĂ©rieur Ă  la satisfaction de mon estomac et tout bĂ©nef pour mon moral pour ma santĂ© aussi mine de rien et Ă©videmment pour la planĂšte ! Être intĂ©griste, fĂ»t-ce vĂ©gĂ©tarien ou viandard, ne change rien Ă  la stupiditĂ© de la fermeture d’esprit qui en est la consĂ©quence. S. Jobs, dans la liste des veggies cĂ©lĂšbres, vient de se faire changer son foie, on ne saura s’il y a un lien avec un vĂ©gĂ©tarisme mal Ă©quilibrĂ© le carotĂšne est cangĂ©rigĂšne au niveau du foie
. On peut toutefois se poser la question pour de vrai. Nous nous accordons tous Ă  reconnaitre la nĂ©cessitĂ© d’une gestion civilisĂ©e, condition minimale de la dignitĂ©, des morts d’animaux d’élevage, mais en avons-nous rĂ©ellement le choix ? Peut-ĂȘtre serait-ce la 1Ăšre revendication un label Viande digne » ? Moi, ca fait 20 ans que je suis vegetarienne. De temps en temps, moi aussi, je depasse un camion de poulets, cochons etc 
 quand je passe et que j’ai un mangeur de viande dans la voiture, la conversation tourne toujours comme ceci La personne commence par dire 
 Ohhhh les pauvres cochons etc 
 et ce termine par une recette de porc !! Hi! Hi! comme ça dĂ©clenche des com’-fleuves! sinon, ça a l’air bien digeste l’andouillette au chaource! un mix de spĂ©cialitĂ©s quoi. Sont fous ces traditionnalistes. tout est bon dans l’cochon! meme les poils dont on faisait des blairaux pour se raser! Moi j’ai trĂšs bonne conscience. Je suis devenu vĂ©gĂ©tarien il y a un an et demi surtout parce que la production de viande est une catastrophe environnementale, mais aussi pour des questions de souffrance animale et de santĂ© et je mange trĂšs bien. Quand on est vĂ©gĂ©tarien, on devient souvent de fait trĂšs inventif en cuisine et on dĂ©couvre plein de choses dĂ©licieuses qu’on ne cuisinait pas forcĂ©ment auparavant ! Face Ă  ce dĂ©bat, je ne vois qu’une seule solution manger du ragondin !! Quelqu’un a des recettes ? Oui pour le ragondin!! C’est excellent en terrine grossomodo, prendre la mĂȘme recette qu’une bonne terrine de liĂšvre de mamie et changer la viande par de la viande de ragondin. Et puis lĂ  au moins, pas de risque d’avoir Ă  faire Ă  de la viande Ă©levĂ©e dans des conditions dĂ©plorables
 ^^ PS non ce n’est pas du second degrĂ©, le ragondin est vraiment dĂ©licieux en terrine mĂȘme si c’est effectivement surprenant
 Au nom de plein de filles vĂ©gĂ©tarienne on aime quand mĂȘme bien certaines saucisses non? Et on ne sait finalement pas grand chose sur leur Ă©levage
 hi hi J’aimerais bien discuter sur le fond, mais j’attends que les vĂ©gĂ©tariens cessent de parler de carnivores ou de viandards, mais qu’ils utilisent le mot correct omnivore. Un peu de rigueur sert dans la discussion. Par exemple, tout Ă  l’heure, avec mon jambon de pays 30 Ă  40 g, j’ai mangĂ© des patates sautĂ©es et de la salade. Dessert cerises. Ce n’est pas l’alimentation des tigres et des chats, ces affreux spĂ©cistes. Le plus marrant manger ce que je suis capable de tuer. Envoyer des posts seulement si on est capable de fabriquer un ordinateur. Haha! C’est vous qui avez convaincu Mark Zuckerberg de ne plus manger de viande sauf s’il avait tuĂ© l’animal ? L’omnivorisme est une simple pratique alimentaire. Mais le carnisme est l’idĂ©ologie qui entretient la croyance qu’il est normal, naturel et nĂ©cessaire » de manger de la viande pour un humain. Alors qu’il est manifestement possible, et donc juste, de vivre bien et longtemps en se passant de tuer des animaux pour les manger. Et pourtant, en n’importe quelle autre circonstance, on estime qu’il est mal de tuer un animal quand ça n’est pas nĂ©cessaire. Je ne crois pas qu’on torture ou tue un humain ou un animal Ă  chaque fois qu’on fabrique un ordinateur. Bonjour, Pour ma part, imaginer ne pas manger de viande est pour moi impossible tt tt vĂ©gĂ©tariens militants, passez votre chemin!. Cependant, je vais apporter ma propre eau au moulin de culture africaine, un plat doit souvent avoir de la viande ou poisson mĂȘme si elle est en petit volume si,si!. Il n’est pas rare de pouvoir acheter sa viande vivante sur les marchĂ©s africains et vous devez dc la tuer vous mĂȘme, dĂ©jĂ  vu. Une vache ou un cochon est souvent rĂ©servĂ© pour les grandes occasions mariages, deuils
. Pour ma part, ca ne me gĂȘnerait pas de tuer ma viande ainsi, et me contenter d’un minimum, sans aucun scrupule. Cependant, en sociĂ©tĂ© occidentale, je vais me contenter de prĂ©fĂ©rer la viande bio ». Je trouve ce qui est nĂ©faste est la dĂ©mesure, et notre sociĂ©tĂ© de consommation actuelle. Mais souvent dans ce genre de dĂ©bats, on prĂ©fĂšre s’intĂ©resser Ă  un sous-problĂšme qu’au problĂšme qu’est la sociĂ©tĂ© d’extra abondance
 Etre un vĂ©gĂ©tarien est un choix, mais je ne pense pas qu’il soit particuliĂšrement plus lĂ©gitime qu’un autre. Certains se moquent souvent de l’argument de la salade qui souffre, opposĂ©e Ă  une accusation de manque d’empathie des omnivores, mais il est pour ma part du mĂȘme accabit. Il est juste aujourd’hui plus facile – avec les avancĂ©es de la science – d’avoir de l’empathie pour la souffrance d’une vache, ca ne veut pas dire pour autant que les plantes fruits, lĂ©gumes ne souffrent pas, vivants eux aussi. Conclusion la mesure doit ĂȘtre clĂ©. Pour une autre sociĂ©tĂ©? AudVoo La souffrance est ressentie par un individu, qui centralise les signaux. Il n’y pas de place pour un individu dans une plante, puisqu’une plante n’a pas de traitement central des signaux, de mĂȘme qu’elle est capable de gĂ©nĂ©rer deux organismes distincts si on en coupe un morceau. Une plante est l’équivalent de n’importe quel organe humain sĂ©parĂ© du corps On peut le maintenir en vie » en lui apportant le sang et les nutriments nĂ©cessaires, c’est-Ă -dire en maintenant en vie chacune des cellules, mais il n’y a pas pour autant de souffrance. Je ne peux pas dire que je dois respecter mon nez, mes oreilles, un morceau de mon intestin, etc. pour la souffrance que ressentirait l’infinitĂ© d’individus potentiels dont je serais constituĂ©. Celui qui souffre, c’est moi. De plus Moins d’animaux d’élevage = moins de plantes mangĂ©es. Donc de toute façon, moins de souffrance animale = moins de souffrance tout court. Par ailleurs, toute relativisation sur la valeur de la vie animale revient tout simplement Ă  dire que le mal n’existe pas. On peut relativiser de la mĂȘme maniĂšre tout mal fait Ă  un humain. Pourtant, le mal existe, et on s’en abstient autant que possible quand on en prend conscience. Ping V comme vĂ©gĂ©tarien A boire et Ă  manger Eh ben moi Guillaume Long, c’est grĂące Ă  ton blog que je suis devenue vĂ©gane. Pas Ă  cause de cet article, mais de celui-ci, en cliquant sur un des personnages je vous laisse deviner lequel la gourmandise m’a attirĂ©e d’abord, et ensuite je me suis renseignĂ©e sur l’exploitation des animaux Maintenant quand je fais des recettes d’ABAM, je les fais en version vĂ©gane. Comme quoi ! 🙂 Les commentaires sont fermĂ©s. 1aoĂ»t 2017 - Lorsque l’on dĂ©cide de ne plus manger d’animaux et que l’on en parle autour de soi, des mauvais arguments contre le vĂ©gĂ©tarisme, on en entend beaucoup. Tout le monde ne sait

Charles Danten a une triple formation universitaire en agronomie, en mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire et en traduction orientĂ©e vers la science et les Ă©tudes cliniques en mĂ©decine et en pharmacologie humaines. Il a pratiquĂ© la mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire pendant dix-huit ans, dont dix Ă  son propre compte. Il est l’auteur du livre Ă  succĂšs quĂ©bĂ©cois, Un vĂ©tĂ©rinaire en colĂšre. À la retraite mais toujours actif, l’autodidacte, journaliste citoyen et lanceur d’alerte Charles Danten se consacre Ă  la recherche, à la rĂ©daction et Ă  la traduction d’articles pour son blogue, et divers mĂ©dias alternatifs comme le magazine Le Harfang de la FĂ©dĂ©ration des QuĂ©bĂ©cois de souche. Il nous adresse un texte polĂ©mique sur le vĂ©gĂ©tarisme, que nous vous proposons de lire ci-dessous. PrĂ©cision liminaire Il faut entendre dans ces pages le terme vĂ©gĂ©tarien » comme un terme gĂ©nĂ©rique englobant tout rĂ©gime Ă  base de plantes y compris le vĂ©ganisme, et le terme viande » comme un terme gĂ©nĂ©rique pour tout rĂ©gime Ă  base de produits animaux y compris le poisson. Comme le souhaiteraient Jacques Attali et Bill Gates, il est possible qu’un jour, pour des raisons mĂ©dicales, climatiques, Ă©thiques et spirituelles, nous abandonnions l’alimentation carnĂ©e. Mais avant de passer Ă  l’acte, par mesure de prĂ©caution, afin d’ĂȘtre sĂ»r de ne pas faire fausse route, assurons-nous d’abord que ce flip-flop radical de la viande au tofu est pleinement justifiĂ©. Raisons mĂ©dicales Selon les chercheurs FrĂ©dĂ©ric Leroy et Nathan Cofnas, les Ă©tudes observationnelles utilisĂ©es pour Ă©laborer les politiques alimentaires actuelles axĂ©es sur l’alimentation vĂ©gĂ©tarienne sont trop souvent partielles et inexactes. Elles Ă©chouent trĂšs souvent, lorsqu’elles sont testĂ©es avec des essais randomisĂ©s contrĂŽlĂ©s, l’étalon de rĂ©fĂ©rence. Elles sont un outil utile pour la gĂ©nĂ©ration d’hypothĂšses, mais, selon Leroy et Cofnas, leurs conclusions en tant que telles ne doivent pas servir Ă  la mise en Ɠuvre des politiques de santĂ© en l’absence de justifications supplĂ©mentaires. Cela est particuliĂšrement vrai, prĂ©cisent les chercheurs Leroy et Cofnas, lorsque les rĂ©sultats sont contre-intuitifs, comme c’est le cas pour la viande, Ă©tant donnĂ© sa longue histoire en tant qu’aliment essentiel dans l’alimentation de notre espĂšce. » De fait, le rĂ©gime riche en gras saturĂ©s et en cholestĂ©rol n’est pas si mauvais pour la santĂ© que le prĂ©tendent les vĂ©gĂ©tariens. En effet, selon le collĂšge des cardiologues amĂ©ricains, les aliments riches en acides gras saturĂ©s comme les produits laitiers entiers, la viande non transformĂ©e et le chocolat noir ne sont pas associĂ©s Ă  un risque accru de maladies cardiovasculaires ». Une constatation Ă©tayĂ©e entre autres par une Ă©tude publiĂ©e dans The American Journal of Clinical Nutrition La Revue amĂ©ricaine de la nutrition clinique. Selon les donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques actuelles, il n’existe par ailleurs aucun lien causal clair entre la consommation de viande rouge, par exemple, et les maladies chroniques comme le cancer colorectal. Selon les scientifiques FrĂ©dĂ©ric Leroy et Nathan Cofnas Le dossier scientifique contre la viande rouge du Centre international de recherche sur le cancer CIRC de l’Organisation mondiale de la santĂ© OMS des Nations unies a Ă©tĂ© exagĂ©rĂ©, rendant un mauvais service au public ». L’affirmation du CIRC 2015 selon laquelle la viande rouge est probablement cancĂ©rigĂšne » n’a jamais Ă©tĂ© Ă©tayĂ©e. De fait, une Ă©valuation des risques par Kruger et Zhou 2018 a conclu que ce n’était pas le cas. De plus, les donnĂ©es de l’anthropologie et de la biologie sont Ă©loquentes, nous sommes des omnivores Ă  forte tendance carnivores. Si nos ascendants du jardin d’Éden Ă©taient herbivores, avec l’invention des outils il y a au moins 2,5 millions d’annĂ©es nous avons en effet Ă©voluĂ© vers un rĂ©gime Ă  base de viande. Nous sommes d’ailleurs merveilleusement bien adaptĂ©s, anatomiquement et physiologiquement pour manger de la viande. La consommation de viande a par ailleurs jouĂ© un rĂŽle essentiel dans l’augmentation de la taille du cerveau des hominidĂ©s. Instinctivement, la viande et ses dĂ©rivĂ©s sont les aliments les plus recherchĂ©s des humains partout dans le monde. Et ce n’est pas un besoin d’origine culturelle qui peut ĂȘtre transgressĂ© facilement ; c’est un besoin anthropologique voir ci-dessous. Six vĂ©ritĂ©s sur les vĂ©gĂ©tariens 1 La plupart des vĂ©gĂ©tariens ne sont pas vraiment vĂ©gĂ©tariens 66 % des vĂ©gĂ©tariens » ont en effet mangĂ© des produits animaux au cours des derniĂšres 24 heures. 2 Les gens mentent Ă  propos de leur consommation de viande les femmes Ă  qui des chercheurs ont dit, en effet, qu’elles allaient regarder un film sur un abattoir ont menti sur ou, comme le dit l’étude, sous-dĂ©clarĂ© stratĂ©giquement » la quantitĂ© de viande qu’elles mangeaient. 3 84 % des personnes qui arrĂȘtent de manger de la viande finissent par changer d’avis et retournent Ă  un rĂ©gime qui comprend des produits d’origine animale. 4 Des chercheurs britanniques ont dĂ©couvert que seulement 25 % des personnes qui affirmaient avoir rĂ©duit leur consommation de viande l’ont fait. 5 Les vĂ©gĂ©tariens dont une majoritĂ© sont des femmes souffrent souvent de dĂ©pression et de troubles de l’alimentation — selon certains scientifiques, le vĂ©gĂ©tarisme serait un trouble occulte des conduites alimentaires. 6 Ça n’a pas toujours Ă©tĂ© le cas, mais le vĂ©gĂ©tarisme est surtout une idĂ©ologie de la gauche, et c’est sans doute la principale vĂ©ritĂ© qu’il faut retenir de cette liste le vĂ©gĂ©tarisme est un mensonge de la pensĂ©e libĂ©rale ». Certes, le fait que nous soyons biologiquement adaptĂ©s Ă  un rĂ©gime contenant une quantitĂ© importante de viande ne prouve pas en soi que les rĂ©gimes vĂ©gĂ©tariens sont malsains. Cependant, lorsqu’il s’agit de pratiquement toutes les autres espĂšces, nous tenons gĂ©nĂ©ralement pour acquis que le meilleur rĂ©gime pour une espĂšce en captivitĂ© est celui qu’elle avait dans la nature. Et ce n’est pas un simple appel Ă  la tradition. Les dĂ©rogations ne sont pas sans consĂ©quence. Chez le chat, par exemple, il existe un lien incontestable entre le diabĂšte et le pourcentage Ă©levĂ© de cĂ©rĂ©ales dans la nourriture commerciale. Comment expliquer ce fait ? Eh bien le chat Ă©tant un pur carnivore, son organisme est incapable de mĂ©taboliser une si grande quantitĂ© de cĂ©rĂ©ales. Et les humains ne font pas exception Ă  ce principe. En raison de son importance dĂ©mesurĂ©e accordĂ©e aux hydrates de carbone et aux cĂ©rĂ©ales, des scientifiques ont fait un lien entre le fameux guide alimentaire de l’UniversitĂ© Harvard axĂ©e sur l’alimentation vĂ©gĂ©tarienne et la source de l’épidĂ©mie d’obĂ©sitĂ© morbide et de diabĂšte qui sĂ©vit actuellement aux États-Unis. Raisons climatiques N’en dĂ©plaise Ă  Jacques Attali— qui dĂ©clarait face Ă  Jean-Jacques Bourdin, si nous Ă©tions tous vĂ©gĂ©tariens, le problĂšme du mĂ©thane [des Ă©levages bovins] serait rĂ©glĂ©, ce qui reprĂ©sente 40 % des gaz Ă  effet de serre » —, selon de nombreux climato-rĂ©alistes, il n’y aurait aucun lien entre les Ă©ructations et les flatulences de bovins et le rĂ©chauffement climatique puisque le rĂ©chauffement ou, selon la nouvelle dĂ©nomination en vigueur, le changement » climatique anthropique est un mensonge concoctĂ© par les mondialistes Ă  des fins idĂ©ologiques et financiĂšres. De fait, selon entre autres La PĂ©tition de l’Oregon, signĂ©e par 31 500 scientifiques de haut niveau dont 9 000 sont titulaires d’un doctorat en physique atmosphĂ©rique, en climatologie et en mĂ©tĂ©orologie Il n’existe aucune preuve convaincante que les rejets de dioxyde de carbone, de mĂ©thane ou d’autres gaz Ă  effet de serre causent ou causeront dans un avenir prĂ©visible un rĂ©chauffement catastrophique de l’atmosphĂšre terrestre et une perturbation du climat de la Terre. De plus, il existe des preuves scientifiques substantielles selon lesquelles l’augmentation du dioxyde de carbone atmosphĂ©rique produit de nombreux effets bĂ©nĂ©fiques sur l’environnement naturel vĂ©gĂ©tal et animal de la Terre. À l’instar de la fausse Ă©tude de la revue The Lancet sur l’hydroxychloroquine, la mĂȘme revue a rejetĂ© la fausse Ă©tude EAT-Lancet financĂ©e entre autres par la Fondation Rockefeller, un membre Ă©minent de la SociĂ©tĂ© fabienne, l’un des piliers financiers de l’Agenda 2030 et de la Grande remise Ă  zĂ©ro de l’ONU. Cette pseudo-Ă©tude recommandait un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien afin de rĂ©duire l’impact des pets » de bovidĂ©s et donc de la viande rouge sur le climat. Or, selon les chercheurs FrĂ©dĂ©ric Leroy et Nathan Cofnas Une rĂ©duction importante de la consommation de viande, comme celle prĂ©conisĂ©e par la Commission EAT-Lancet pourrait entraĂźner de graves dommages. La viande est depuis longtemps, et continue d’ĂȘtre notre principale source de nutrition de haute qualitĂ©. La thĂ©orie selon laquelle elle peut ĂȘtre remplacĂ©e par des lĂ©gumineuses et des supplĂ©ments n’est que pure spĂ©culation. Alors que les rĂ©gimes riches en viande se sont rĂ©vĂ©lĂ©s efficaces au cours de la longue histoire de notre espĂšce, les avantages des rĂ©gimes vĂ©gĂ©tariens sont loin d’ĂȘtre Ă©tablis et ses dangers ont Ă©tĂ© largement ignorĂ©s par ceux qui les ont approuvĂ©s prĂ©maturĂ©ment sur la base de preuves discutables. Raisons Ă©thiques La souffrance des animaux est sans aucun doute le principal souci des vĂ©gĂ©tariens, des antispĂ©cistes et des humains en gĂ©nĂ©ral, notamment dans les pays occidentaux nordiques, car personne sauf exception ne veut faire souffrir un animal. Il est important que l’homme domine sur le bĂ©tail sur toute la Terre », nous sommes aprĂšs tout des prĂ©dateurs nĂ©s, au sommet de la chaĂźne alimentaire, mais ce n’est pas un chĂšque en blanc. Nous nous devons en Ă©change de traiter ce cheptel providentiel avec le respect qu’il mĂ©rite. Ce qui prĂ©suppose que les animaux soient Ă©levĂ©s dans des conditions qui respectent leur besoin de socialisation, d’espace, d’air frais, d’eau et de nourritures saines. Chaque fois que c’est possible, Ă©vitez par consĂ©quent les Ă©levages concentrationnaires oĂč les animaux sont Ă©levĂ©s aux antibiotiques et aux additifs alimentaires avec un sadisme qui dĂ©passe l’entendement mĂȘme du point de vue productiviste. Vous vous porterez mieux et les animaux aussi. Il va sans dire dĂšs lors que les abattages hallal et casher, deux traditions inutilement cruelles et irrespectueuses des animaux, n’ont pas leur place dans un pays civilisĂ© comme le nĂŽtre. Si les commandements sacrĂ©s ordonnent que le sang s’écoule de l’animal vivant, les mĂ©thodes modernes d’abattage avec Ă©tourdissement correspondent aux rituels religieux bien mieux que la mĂ©thode religieuse. Interdisons donc ces pratiques d’un autre temps comme l’a fait la Suisse en 1893 et plus rĂ©cemment la SuĂšde, le Danemark, la SlovĂ©nie et, en janvier 2019, la Belgique. Pour une meilleure prise en compte de la souffrance animale, construisons nos Ă©levages et nos abattoirs sur le modĂšle prĂ©conisĂ© par Temple Grandin, docteure zootechnicienne de renommĂ©e internationale. Si elle Ă©tait un animal herbivore, dĂ©clare Temple Grandin, elle “prĂ©fĂ©rerait mourir dans un abattoir” dotĂ© d’un systĂšme qu’elle a conçu pour rendre l’opĂ©ration sans douleur, plutĂŽt que dans la nature, en souffrant de la faim ou dans la conscience de l’attaque d’un prĂ©dateur au dĂ©but de sa carriĂšre, elle a vu dans un ranch en Arizona un veau toujours vivant partiellement dĂ©vorĂ© par des coyotes, et en a conclu que “la Nature peut ĂȘtre trĂšs rude” ». De fait, la nature n’est pas un jardin d’Éden oĂč, pour paraphraser la Bible, toutes les crĂ©atures sont rĂ©conciliĂ©es ; le loup habite avec la brebis ; le tigre repose avec le chevreau ; veau, lionceau, bĂ©lier vivent ensemble et un jeune enfant les conduit. Cette image idyllique vĂ©hiculĂ©e par les films de Disney, par exemple, n’existe pas. Dans la nature, c’est qui mangera qui, et dans cette jungle oĂč rĂšgne la loi du plus fort, les bons sentiments et la notion de cruautĂ© propre aux humains n’ont aucune place. Raisons spirituelles Il n’existe aucun lien entre la bontĂ© d’une personne et le fait d’ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien. On trouve de tout dans ce domaine. Le DalaĂŻ-Lama, par exemple, qui n’est pourtant pas une personne dĂ©nuĂ©e de bontĂ© et de compassion, est un mangeur de viande. Alors que l’assassin Charles Manson Ă©tait vĂ©gĂ©tarien ! Les hindous, y compris les brahmanes, qui sont pourtant vĂ©gĂ©tariens, sont d’une cruautĂ© inouĂŻe envers les animaux, autant la vache dite sacrĂ©e que les chiens et les chats. MĂȘme Gandhi ne parvint pas au nom de la bontĂ© universelle Ă  empĂȘcher les laitiers hindous de laisser dĂ©libĂ©rĂ©ment leurs veaux mourir de faim afin de vendre quelques litres de lait de vache supplĂ©mentaires », dĂ©plorait l’égĂ©rie du Front de libĂ©ration animale Maximiani Portas dite Savitri Devi 1905-1982. On peut en dire autant de Brigitte Bardot qui fait la promotion tapageuse de la zoothĂ©rapie et des animaux de compagnie tout en cassant du sucre sur les Ă©leveurs d’animaux de boucherie, alors qu’animaux de compagnie et animaux de boucherie, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Ce sont en effet tous les deux des animaux domestiques exploitĂ©s par l’homme. Brigitte Bardot est pourtant bien placĂ©e pour savoir que la commercialisation massive des animaux de compagnie, stimulĂ©e par les observations anecdotiques du psychiatre amĂ©ricain Boris Levinson, qui sont devenues le leitmotiv de cette industrie, n’est pas sans consĂ©quence sur les animaux de compagnie Ă  tous les niveaux de la chaĂźne de consommation production, vente, entretien, rĂ©paration et recyclage. Conclusions Bien que la viande soit un Ă©lĂ©ment central du rĂ©gime alimentaire de notre espĂšce depuis des millions d’annĂ©es, dans le cadre de l’Agenda 2030 et de la Grande remise Ă  zĂ©ro, certaines autoritĂ©s comme l’Europe de Bruxelles, l’ONU, les oligarques comme Jacques Attali et Bill Gates ainsi que les technocrates de Davos cherchent Ă  la faire abolir. Mais les raisons Ă©voquĂ©es par ces autoritĂ©s n’ont absolument rien Ă  voir avec la santĂ©, le climat, l’éthique et la spiritualitĂ©, mais tout Ă  voir avec des raisons financiĂšres et idĂ©ologiques ; elles sont en effet toutes acoquinĂ©es avec l’industrie des substituts de viande, les militants du mondialisme et du climat, du droit des animaux et d’autres formes de vĂ©gĂ©tarisme idĂ©ologique, comme l’adventisme du septiĂšme jour. Les arguments contre le rĂ©gime carnĂ© ne reposent sur rien de concret. L’affirmation selon laquelle la viande est un aliment malsain » n’est absolument pas Ă©tayĂ©e. L’élevage qui peut certes ĂȘtre polluant n’a aucun impact nĂ©gatif sur le climat. Manger de la viande ne fait de vous ni un monstre sanguinaire ni un mĂ©chant suprĂ©matiste humain comme le prĂ©tend Ingrid Newkirk, la Brigitte Bardot du mouvement animalitaire amĂ©ricain People for the Ethical Treatment of Animals. Charles Danten CrĂ©dit photo Flickr cc protected]/48472193827 [cc] 2022, dĂ©pĂȘches libres de copie et de diffusion sous rĂ©serve de mention et de lien vers la source d’origine

5Afin de rĂ©flĂ©chir aux modes d’argumentation et aux mĂ©thodes retenues pour administrer la preuve scientifique des bĂ©nĂ©fices du rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien, nous avons choisi de nous focaliser sur les trois enquĂȘtes en faveur du vĂ©gĂ©tarisme qui, entre la fin du xix e siĂšcle et la premiĂšre dĂ©cennie de 1900, ont eu un retentissement Ă  la fois dans le milieu scientifique et PubliĂ© le 19/06/2015 Ă  1259, Mis Ă  jour le 19/06/2015 Ă  1843 Un partisan de la National rifle association, puissant lobby pro-armes Ă  feu, lors de sa Convention annuelle. KAREN BLEIER/AFP VIDÉO - Au lendemain de la fusillade de Charleston et alors que ces tueries de masse relancent rĂ©guliĂšrement le dĂ©bat, sans aucune consĂ©quence concrĂšte, Le Figaro dresse un panorama des arguments en l'avait reçu en cadeau d'anniversaire pour ses 21 ans. Un pistolet de calibre 45, avec lequel Dylann Roof a mĂ©thodiquement Ă©liminĂ© neuf personnes de la communautĂ© noire dans une Ă©glise de Charleston. Au mĂȘme moment, au Texas, le gouvernement vient d'Ă©largir le droit de porter des armes aux Ă©tudiants sur les campus de cet État. À partir du 1er aoĂ»t 2016, ceux-ci pourront aller en cours un colt dans la poche arriĂšre de leur jean. Chaque tuerie de masse relance le dĂ©bat sur le port d'armes, autorisĂ© aux Etats-Unis pour chaque citoyen amĂ©ricain, et trĂšs peu contrĂŽlĂ©. Panorama des arguments des pro et des anti guns».LES ARGUMENTS DES PRO GUNS»‹ La sacralitĂ© du second amendement de la ConstitutionUne milice bien organisĂ©e Ă©tant nĂ©cessaire Ă  la sĂ©curitĂ© d'un État libre, le droit qu'a le peuple de dĂ©tenir et de porter des armes ne sera pas transgressé» le second amendement de la Constitution des États-Unis est le fondement de la dĂ©fense du port d'armes. Il a Ă©tĂ© consacrĂ© par la dĂ©cision Heller 2008 de la Cour suprĂȘme des États-Unis.‱ L'argument historiqueLe port d'armes est inscrit dans l'ADN des États-Unis. Du XVIe au XVIIIe siĂšcles, la couronne d'Angleterre interdisait aux colons amĂ©ricains de s'armer, afin d'Ă©viter tout risque de rĂ©bellion. Au moment de la guerre d'IndĂ©pendance, les colons ont créé des milices qui sont devenues l'armĂ©e des États-Unis. Elles sont restĂ©es en place aujourd'hui sous la forme de la garde nationale des États» rappelait ainsi l'historien Romain Huret dans une interview au Figaro .L'arme Ă  feu est cĂ©lĂ©brĂ©e comme un objet culturel, des westerns aux foires et salons consacrĂ©s aux armes, organisĂ©s chaque annĂ©e.‱ Comment arrĂȘter un sale mec armĂ© d'un flingue? Avec un bon mec armĂ© d'un flingue.»Un des grands arguments des pro-guns» est le suivant c'est parce qu'il n'y a pas assez d'armes qu'il y a de la violence. Comme le rĂ©sume un des slogans favori de la Nationale rifle association, puissant lobby pro-armes Ă  feu Comment arrĂȘter un sale mec armĂ© d'un flingue? Avec un bon mec armĂ© d'un flingue». D'aprĂšs les partisans des armes Ă  feu, si tout individu Ă©tait armĂ©, il n'y aurait pas de tueries. Faut-il autoriser le port d'armes pour protĂ©ger les offices?» se demandait ainsi une journaliste de CNN au lendemain de la tuerie de Charleston. Charles L. Cotton, membre du Conseil d'administration de la trĂšs puissante NRA est mĂȘme allĂ© jusqu'Ă  mettre en cause le pasteur Clementa Pinckney, dĂ©cĂ©dĂ© sous les balles du tueur, et de son discours anti-armes. Il a votĂ© contre le port d'armes dissimulĂ©es. Huit des membres de son Ă©glise auraient pu ĂȘtre en vie s'il leur avait expressĂ©ment permis de porter des armes de poing pendant l'office. Des personnes sont mortes Ă  cause de ses positions politiques», a-t-il affirmĂ© sans ambages sur un forum de discussion pro-guns» s'appuient sur des Ă©tudes scientifiques controversĂ©es, comme le best-seller publiĂ© par John en 1998, Lott More Guns Less Crime, Plus d'armes Ă  feu, moins de crimes, qui prĂ©tendait prouver que plus il y avait d'armes dans une zone, moins il y avait de crimes.‱ Good for BusinessAu pays du dollar, Gun is good for business. Avant d'ĂȘtre la dĂ©fense d'une liberté», le lobby pro-armes Ă  feu est avant tout la dĂ©fense d'intĂ©rĂȘts juteux. 8,5 milliards de dollars de recettes par an, et emplois selon certaines ARGUMENTS DES ANTI GUN»‹ On ne peut pas faire un massacre Ă  coups de couteau»Le film Bowling for Columbine de Michael Moore faisait la critique d'une AmĂ©rique gangrĂ©nĂ©e par la violence des armes Ă  feuNous devons admettre le fait que ce type de violence n'arrive pas dans d'autres pays dĂ©veloppĂ©s, cela n'arrive pas avec la mĂȘme frĂ©quence», a dĂ©clarĂ© Barack Obama aprĂšs la fusillade de Charleston. En effet, les tueries de masse sont frĂ©quentes aux États-Unis. Pourquoi le nombre d'homicides par arme Ă  feu est-il proportionnellement plus Ă©levĂ© aux États-Unis que dans les autres pays?» telle est l'entĂȘtante question Ă  laquelle le documentariste amĂ©ricain Michael Moore tentait de rĂ©pondre dans son film Bowling For Columbine 2002, dont le titre faisait rĂ©fĂ©rence au massacre du lycĂ©e de Columbine en 1999, oĂč 12 lycĂ©ens et un professeurs avaient Ă©tĂ© abattus par deux de leurs camarades.On ne peut pas faire un massacre Ă  coups de couteau» ce slogan rĂ©sume bien la pensĂ©e des anti-guns, pour qui il y a une corrĂ©lation entre la prolifĂ©ration des armes Ă  feu et le nombre Ă©lĂ©vĂ© des meurtres par balles aux États-Unis. 8855 homicides par armes Ă  feu ont eu lieu en 2012 aux Etats-Unis. À titre de comparaison, la mĂȘme annĂ©e, en France, on a comptĂ© 430 homicides.‱ Trop d'armes en circulationSans aller jusqu'Ă  remettre en cause le droit de porter des armes, certains s'inquiĂštent de leur prolifĂ©ration et voudraient mettre en place un contrĂŽle et une rĂ©gulation plus juste. Aujourd'hui, il y a 88 armes pour 100 habitants aux États-Unis, le taux le plus Ă©levĂ© au monde. Dans certains Ă©tats, les enfants ont le droit de jouer» avec des armes Ă  feu. Un business lucratif dont se sont emparĂ©s certaines entreprises proposant des fusils pour enfants».‱L'opinion contre les lobbiesCeux qui militent pour la rĂ©gulation des armes s'appuient sur l'opinion, rĂšguliĂšrement choquĂ©e par les tueries de masse. AprĂšs la tuerie de Newton, qui avait coĂ»tĂ© la vie Ă  20 enfants abattus par un tueur fou, un sondage constatait une nette augmentation des opinions favorables Ă  un contrĂŽle plus strict des armes 58% des sondĂ©s s'y disaient favorables. Mais Barack Obama a Ă©chouĂ© face au lobbies pro-gun» Ă  mettre en Ɠuvre une rĂ©gulation. prI1.
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