Ce programme ainsi que sa mise à jour périodique sont soumis à l'avis du comité de bassin." Article L. 212-2-2 du code de l'environnement (Loi n° 2004-338 du 21 avril 2004, article 4, Loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006, articles 2 et 52 et Loi n° 2016-1087 du 8 août 2016, article 117 2°)

PubliĂ© le 22/09/2021 22 septembre sept. 09 2021 Tout professionnel peut craindre que le bien vendu ou le service fourni Ă  ses clients se retrouve malheureusement impayĂ©. Pour lutter contre les mauvais payeurs, les professionnels disposent d’un dĂ©lai de cinq ans pour intenter une action en paiement selon l’article du Code du commerce. Or, la Cour de cassation vient dans une rĂ©cente dĂ©cision prĂ©ciser, Ă  nouveau, le point de dĂ©part de la prescription de l’action en paiement pour les prestations rĂ©alisĂ©es par les professionnels du bĂątiment. En l’espĂšce, un couple de consommateurs contacte une sociĂ©tĂ© pour rĂ©aliser des travaux de gros Ɠuvres sur une maison d’habitation, dont les travaux dĂ©buteront en aoĂ»t 2013 et seront achevĂ©s en septembre 2013. Cependant, Ă  la suite de l’absence du paiement de la facture Ă©mise le 31 dĂ©cembre 2013, la sociĂ©tĂ© assigne pour dĂ©faut de paiement les consommateurs le 24 dĂ©cembre 2015. Il est Ă  rappeler que si le litige oppose un professionnel Ă  des consommateurs, le Code de la consommation vient Ă  s’appliquer avec l’article oĂč le dĂ©lai d’action des professionnels Ă  l’encontre des consommateurs pour les biens ou services fournis se prescrit par deux ans ». Or, Ă  dĂ©faut de prĂ©ciser le point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription biennale, les juges de la Cour de cassation se fondent sur l’article 2224 du Code civil pour le fixer ; oĂč le point de dĂ©part de la prescription quinquennale de droit commun commence le jour oĂč le titulaire d’un droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits permettant de l’exercer » Cass. civ. 1Ăšre, 16/04/2015, n° ; Cass. civ. 1Ăšre, 11 mai 2017, n° De plus, la jurisprudence a dĂ©jĂ  prĂ©cisĂ© le cas d’une action en paiement rĂ©alisĂ©e par un professionnel Ă  l’encontre d’un consommateur pour des travaux effectuĂ©s, oĂč le dĂ©lai commence au jour de l’établissement de la facture Cass. civ. 1Ăšre, 03/06/2015, n° ; Cass. civ. 1Ăšre, 09/06/2017, n° En l’espĂšce, la Cour d’appel retient la prescription biennale soulevĂ©e par les consommateurs, considĂ©rant que la date de la facture Ă©mise le 31 dĂ©cembre 2013 ne peut servir Ă  constituer le point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription. En effet, selon les articles 286 du Code des impĂŽts et du Code de commerce, la facture aurait dĂ» ĂȘtre normalement Ă©mise dĂšs la rĂ©alisation des travaux en aoĂ»t 2013, dĂ©calant ainsi le point de dĂ©part de la prescription de l’action en paiement Ă  la mĂȘme date. Elle considĂšre donc comme irrecevable la demande de la sociĂ©tĂ©, car prescrite. La sociĂ©tĂ© forme un pourvoi devant la Cour de cassation. Cette derniĂšre profite de l’occasion pour harmoniser sa jurisprudence sur le point de dĂ©part des dĂ©lais de prescription des actions en paiement pour les prestations effectuĂ©es par un professionnel du bĂątiment. Au visa des articles 2224 du Code civil et l’article du Code de la consommation, elle prĂ©cise ainsi que ce dernier commence Ă  partir de la date de la connaissance des faits qui permet au professionnel d’exercer son action, laquelle peut ĂȘtre caractĂ©risĂ©e par l’achĂšvement des travaux ou l’exĂ©cution des prestations ». Toutefois, pour garantir la sĂ©curitĂ© juridique et les droits Ă  un procĂšs Ă©quitable de la sociĂ©tĂ© demanderesse, la Cour de cassation va renoncer au principe de l’application immĂ©diate de la jurisprudence nouvelle. Elle casse et annule donc la dĂ©cision de la Cour d’appel seulement sur la prescription de l’action en paiement du solde des travaux, prĂ©cisant que la sociĂ©tĂ© ne peut raisonnablement anticiper une modification de la jurisprudence ». LEFEBVRE THEVENOT - Avocats RĂ©fĂ©rence de l’arrĂȘt Cass. Civ. 1Ăšre, 19 mai 2021, n° Historique ValiditĂ© de l'accord transactionnel visant Ă  partager un trĂ©sor PubliĂ© le 28/09/2021 28 septembre sept. 09 2021 L’arrĂȘt commentĂ© a cela d’intĂ©ressant qu’il porte sur un sujet dont chacun pourrait rĂȘver la dĂ©couverte d’un trĂ©sor. Mais il rappelle Ă©galement la complexitĂ© de la rĂ©parti... 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Larticle 218-2 du code de la consommation dispose 'l'action des professionnels, pour les biens ou les services qu'ils fournissent aux consommateurs, se prescrit par deux ans' et l'article l34-2 du cpce dispose que 'la prescription est acquise, au - PosĂ©e par anne-lex. Attention vous n'ĂȘtes pas connectĂ© Ă  internet. , * * * * *
Dans un arrĂȘt rendu le 26 janvier 2017 Cass. civ. 3, 26 janvier 2017, n° FS-P+B+R la Cour de Cassation prĂ©ciser que la prescription biennale de l’article 218-2 du code de la consommation n’avait pas vocation Ă  s’appliquer pour l’action du bailleur professionnel contre son locataire. Pour mĂ©moire, l’article 218-2 du code de la consommation prĂ©voit que action des professionnels, pour les biens ou les services qu’ils fournissent aux consommateurs, se prescrit par deux ans. » Dans l’affaire soumise Ă  la Haute Juridiction, un Tribunal d’Instance s’était appuyĂ© sur cette disposition pour dĂ©clarer prescrite l’action en paiement d’un bailleur contre son locataire qui avait Ă©tĂ© introduite plus de deux ans aprĂšs l’exigibilitĂ© des sommes rĂ©clamĂ©es, au motif que le bailleur Ă©tait un professionnel dont le contrat de location devait s’analyser en un contrat de fourniture de service. A tort, selon la Cour de Cassation qui rappelle que le bail d’habitation, rĂ©gi par la loi du 6 juillet 1989, obĂ©it Ă  des rĂšgles spĂ©cifiques, lesquelles sont exclusives du droit de la consommation et qu’en consĂ©quence, l’action du propriĂ©taire bailleur Ă©tait soumise au dĂ©lai de prescription triennal de l’article 7-1 de ladite loi, nonobstant sa qualitĂ© de bailleur professionnel. Rappelons que la loi ALUR du 27 mars 2014 avait dĂ©jĂ  instaurĂ© un dĂ©lai de prescription spĂ©cifique pour les actions dĂ©rivant d’un contrat de location, rĂ©duit Ă  3 ans au lieu du dĂ©lai de 5 ans de droit commun prĂ©cĂ©demment applicable. La Cour de Cassation vient prĂ©ciser que ce nouveau dĂ©lai triennal n’avait pas lieu d’ĂȘtre encore rĂ©duit d’une annĂ©e en fonction de la qualitĂ© du bailleur.
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Laprescription biennale prĂ©vue Ă  l’article L. 218-2 du Code de la consommation, en ce qu’elle constitue une exception purement personnelle au dĂ©biteur principal, procĂ©dant de sa qualitĂ© de consommateur auquel un professionnel a fourni un service, ne peut ĂȘtre opposĂ©e au crĂ©ancier par la caution. L’article La prescription biennale du code de la consommation est une

Qu’est-ce que la prescription ?La notion de prescription encadre le dĂ©lai durant lequel une personne peut exercer un droit. Elle pourra en faire usage dans le dĂ©lai lĂ©galement prĂ©vu, puisqu’à la fin de ce dernier, son droit sera considĂ©rĂ© comme Ă©teint. Ainsi, passĂ© ce dĂ©lai, le bĂ©nĂ©ficiaire de ce droit ne pourra plus l’ de la prescription rĂ©side dans le fait de limiter l’insĂ©curitĂ© juridique créée par le temps qui passe. Une personne ne peut user de ce droit de maniĂšre illimitĂ©e dans le temps, au risque de crĂ©er une situation d’inĂ©galitĂ©. Quelques points de droit L’article 2224 du code civil, Ă©manant de la loi du 17 juin 2008, fixe le dĂ©lai de prescription de droit commun Ă  5 certains dĂ©lais spĂ©cifiques demeurent L’article du code de la consommation Ă©nonce que pour les actions des professionnels pour les biens ou services fournis aux consommateurs, la durĂ©e de la prescription est fixĂ©e Ă  2 exemple, dans le cas d’une facture d’énergie pour un particulier, c’est bien le code de la consommation, et donc le dĂ©lai de prescription de deux ans qui s’ le point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription, celui-ci court Ă  compter du jour oĂč le titulaire d’un droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant de l’ exemple si une facture est Ă©mise le 4 janvier 2020, le fournisseur a jusqu’au 4 janvier 2022 inclus pour la recouvrer. La Cour de cassation a jugĂ© en 2017 que le point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription, commençait Ă  courir au jour de l’établissement de la facture. Au regard de cette dĂ©cision, cela laisse Ă  croire que le fournisseur d’énergie serait en droit d’établir une facture de consommations quand bon lui semble, sans que la prescription ne lui soit cette dĂ©cision est Ă  nuancer au regard de la limitation de facturation. Cette notion protectrice du consommateur est souvent confondue avec la prescription et elle sera apprĂ©hendĂ©e plus bas au cours de cet effet, bien que le point de dĂ©part de la prescription commence Ă  courir qu’au jour de l’établissement de la facture par le fournisseur, il n’en demeure pas moins que le fournisseur n’a aucunement le droit de facturer des consommations datant de plus de 14 mois avant la date de la derniĂšre relĂšve rĂ©elle. Un exemple pour bien comprendre le 1er janvier 2021 je reçois une facture d’électricitĂ© qui prend en considĂ©ration mes consommations depuis le 1er janvier facture prend en considĂ©ration 3 ans de bien que je ne puisse pas lui opposer la prescription puisque le dĂ©lai de la prescription de 2 ans commence Ă  courir qu’au jour de l’établissement de la facture, soit le 1er janvier 2021 dans cet exemple, je peux opposer Ă  mon fournisseur l’impossibilitĂ© de me facturer plus de 14 mois avant la date de la derniĂšre relĂšve les consommations comprises entre le 1er janvier 2018 et le 1er novembre 2019, ne sont plus il peut y avoir des cas de suspension de la prescription. Le dĂ©lai peut ainsi ĂȘtre suspendu durant un certain temps, et reprendre son cours dĂšs la fin de l’évĂšnement exemple lors d’une procĂ©dure de MĂ©diation, la prescription est suspendue dĂšs la date d’entrĂ©e du dossier en MĂ©diation et reprend son cours, dĂšs la clĂŽture du dossier par la MĂ©diation, selon l’article 2238 du code civil. Toutefois, pour cette procĂ©dure, la particularitĂ© veut que le dĂ©lai Ă  l’issue du rĂšglement du litige reparte pour une durĂ©e minimale de 6 autre exemple Si une facture est Ă©mise le 4 janvier 2020 et que le client entre en mĂ©diation le 4 octobre 2021, la prescription est suspendue Ă  cette date. Dans l’hypothĂšse oĂč la mĂ©diation est clĂŽturĂ©e le 31 dĂ©cembre 2021, la prescription courra jusqu’au 30 juin 2021, laissant ainsi 6 mois de prescription supplĂ©mentaires. Qu’est ce que la limitation de facturation ?Comme pour la notion de prescription, la limitation de facturation concerne plusieurs litiges soumis Ă  la MĂ©diation. A la diffĂ©rence de la prescription qui vaut pour l’avenir, la limitation de facturation, elle, vaut pour le passĂ©. Ainsi, la notion de limitation de facturation, que l’on peut Ă©galement appeler redressement » ou rĂ©gularisation », consiste Ă  remonter dans le temps, dans une certaine limite, pour rĂ©clamer des sommes dues sur la pĂ©riode concernĂ©e. Dans le cadre de consommations d’énergie, il s’agira de remonter Ă  plusieurs mois en arriĂšre, pour facturer les consommations du client, tout en respectant une limitation rĂ©glementĂ©e. Quelques points de droit C’est par l’article du code de la consommation que cette limitation est encadrĂ©e, depuis l’entrĂ©e en vigueur de la loi de transition article dispose que Le fournisseur d’électricitĂ© ou de gaz naturel facture, au moins une fois par an, en fonction de l’énergie consommĂ©e. Aucune consommation d’électricitĂ© ou de gaz naturel antĂ©rieure de plus de quatorze mois au dernier relevĂ© ou auto relevĂ© ne peut ĂȘtre facturĂ©e, sauf en cas de dĂ©faut d’accĂšs au compteur, d’absence de transmission par le consommateur d’un index relatif Ă  sa consommation rĂ©elle, aprĂšs un courrier adressĂ© au client par le gestionnaire de rĂ©seau par lettre recommandĂ©e avec demande d’avis de rĂ©ception, ou de fraude ».Pour faire simple, le fournisseur d’énergie doit facturer ses clients au moins une fois par an, en fonction de l’énergie loi de Transition EnergĂ©tique fait entrer dans son champ d’application les consommations d’énergie, Ă  savoir le gaz naturel ou l’électricitĂ© et ne s’applique qu’aux consommateurs ou si certaines consommations venaient Ă  ne pas ĂȘtre facturĂ©es pour plusieurs raisons possibles exemple un problĂšme de compteur entraĂźnant une absence de relĂšve, ou une omission de facturation, le fournisseur ne pourra pas rĂ©gulariser sa facturation sans limite de application de l’article L. 224-11 du code de la consommation, seuls les 14 mois prĂ©cĂ©dant le dernier relevĂ© ou auto relevĂ© pourront ĂȘtre facturĂ©s. Au-delĂ  de ces 14 mois, les consommations ne peuvent plus ĂȘtre exemple si votre fournisseur vous facture le 1er mars 2021, des consommations correspondant Ă  la pĂ©riode du 1er septembre au 1er dĂ©cembre 2018, avec pour derniĂšre relĂšve rĂ©elle en date du 25 fĂ©vrier 2021 alors vous pourrez lui opposer l’application de la loi de transition Ă©nergĂ©tique afin de lui rappeler que ces consommations ne sont plus facturables. Quelles sont les consĂ©quences de ces deux notions en procĂ©dure de MĂ©diation ? Lors de l’entrĂ©e d’un dossier en MĂ©diation, il convient de toujours vĂ©rifier ces deux notions. Que ce soit pour la prescription ou pour la limitation de facturation, les dates du litige et des factures ont une rĂ©elle importance. Ainsi, la MĂ©diation s’assurera toujours de la bonne application du droit pour que les consommations facturĂ©es soient dĂ»ment rĂ©glĂ©es par le requĂ©rant et non, indĂ»ment rĂ©clamĂ©es par le fournisseur.

Leslitiges civils nĂ©s de l'application du prĂ©sent code peuvent faire l'objet de la procĂ©dure dĂ©finie par les articles 1425-1 Ă  1425-9 du code de procĂ©dure civile. Versions Liens relatifs. Versions. Liens relatifs. Retourner en haut de la page : â€č â€ș × Fermer. Code de la consommation Modifications pour : « Article R631-2 - Code de la consommation »
DROIT A LA CONSOMMATION ART. DU CODE DE LA CONSOMMATION LE POINT DE DEPART DE LA PRESCRIPTION BIENNALE Prescription en droit de la consommation En droit Le point de dĂ©part de la prescription biennale de l’article L. 218-2 du Code de la consommation ; Cass. 1re civ., 19 mai 2021, n° FS-P JurisData n° 2021-007746 ; JCP E 2021, 1421, note N. Mathey. Des travaux de construction sont commandĂ©s par des particuliers et rĂ©ceptionnĂ©s en aoĂ»t 2013. Une facture du solde est alors Ă©mise le 31 dĂ©cembre 2013. Ce n’est que le 24 dĂ©cembre 2015 que l’entreprise assigne ses clients en paiement dudit solde. A cette demande, les deux consommateurs opposent la prescription biennale Ainsi, aux termes de de l’article L. 137-2, devenu l’article du Code de la consommation – L’action des professionnels, pour les biens ou les services qu’ils fournissent aux consommateurs, se prescrit par deux ans ». En l’espĂšce Pour les consommateurs, le dĂ©lai de prescription avait commencĂ© Ă  courir Ă  compter de l’achĂšvement des travaux ; moment auquel le professionnel aurait dĂ» Ă©tablir sa facture, soit en aoĂ»t 2013. L’entrepreneur quant Ă  lui faisait courir le dĂ©lai de prescription Ă  partir de la date de sa facture soit le 31 dĂ©cembre 2013 en application du dernier Ă©tat de la jurisprudence en la matiĂšre qui avait dĂ©cidĂ© que si le point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription biennale prĂ©vu par l’article L. 218-2 du Code de la consommation se situe au jour oĂč le titulaire du droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant d’exercer l’action concernĂ©e, le point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription biennale de l’action en paiement de la facture concernant le prix d’une prestation de services se situe au jour de son Ă©tablissement. L’arrĂȘt d’appel qui a fait courir le dĂ©lai de prescription Ă  partir de la date thĂ©orique d’établissement de la facture est ainsi cassĂ© – au visa de l’article L. 218-2 du Code de la consommation,– au motif que le dĂ©lai de prescription prĂ©vu par cette disposition court donc Ă  compter de la date d’exigibilitĂ© de la crĂ©ance ; non de l’établissement de la facture. Cour de cassation, 1re Chambre civ., pourvoi 19 mai 2021, n° FS-P
2) Garantie LĂ©gale de ConformitĂ© dont vous bĂ©nĂ©ficiez en vertu des articles L 217-3 et suivants du Code de la Consommation . Prix de comparaison : Prix conseillĂ© par la marque – le fabricant / Prix moyen constatĂ© sur notre Marketplace / Prix moyen constatĂ© sur une sĂ©lection allant jusqu’à 37 sites/Prix de comparaison renseignĂ© Les rapports entre le droit des sĂ»retĂ©s et le droit de la consommation n’ont pas encore livrĂ© tous leurs secrets. La question des clauses abusives a derniĂšrement suscitĂ© l’intĂ©rĂȘt de la doctrine v. Ă  ce sujet D. Galbois-Lehalle, L’application du droit de la consommation Ă  l’épreuve des opĂ©rations triangulaires la question des clauses abusives, D. 2019. 2362 ; A. GouĂ«zel, SĂ»retĂ©s et clauses abusives, RDBF mars 2017, Ă©tude 9. Mais le problĂšme de l’applicabilitĂ© de la prescription biennale prĂ©vue par l’article L. 218-2 du code de la consommation mĂ©rite Ă©galement une certaine attention, comme en tĂ©moigne un arrĂȘt rendu par la premiĂšre chambre civile le 11 dĂ©cembre 2019. En l’espĂšce, M. X s’est portĂ© caution solidaire d’un prĂȘt accordĂ© par une banque et a consenti une hypothĂšque en garantie de cet engagement. Par la suite, la banque lui a dĂ©livrĂ© un commandement de payer valant saisie immobiliĂšre, avant de l’assigner Ă  l’audience d’orientation. Dans un arrĂȘt du 10 avril 2018, la cour d’appel de Besançon a rejetĂ© la fin de non-recevoir tirĂ©e de la prescription biennale opposĂ©e par la caution et a validĂ© en consĂ©quence le commandement de payer valant saisie immobiliĂšre. Celle-ci s’est donc pourvue en cassation, estimant qu’en application de l’article 2313 du code civil, elle peut opposer au crĂ©ancier toutes les exceptions qui appartiennent au dĂ©biteur principal et qui sont inhĂ©rentes Ă  la dette, comme la prescription de la dette principale. Or, en l’occurrence, la dette principale Ă©tait soumise Ă  la prescription biennale de l’article L. 218-2 du code de la consommation s’agissant d’un prĂȘt immobilier accordĂ© Ă  un consommateur ; elle aurait donc pu s’en prĂ©valoir. L’argument est Ă©cartĂ© par la Cour de cassation, qui considĂšre que la cour d’appel a exactement retenu qu’en ce qu’elle constitue une exception purement personnelle au dĂ©biteur principal, procĂ©dant de sa qualitĂ© de consommateur auquel un professionnel a fourni un service, la prescription biennale prĂ©vue Ă  l’article L. 218-2 du code de la consommation ne pouvait ĂȘtre opposĂ©e au crĂ©ancier par la caution ; que le moyen n’est pas fondĂ© ». La Cour de cassation avait dĂ©jĂ  jugĂ© qu’ayant relevĂ© que le crĂ©ancier avait bĂ©nĂ©ficiĂ© de la garantie personnelle des cautions, sans leur avoir fourni aucun service au sens de l’article L. 137-2, devenu L. 218-2 du code de la consommation, la cour d’appel en a exactement dĂ©duit que la prescription biennale Ă©dictĂ©e par ce texte Ă©tait inapplicable Ă  l’action en paiement litigieuse » Civ. 1re, 6 sept. 2017, n° Dalloz actualitĂ©, 22 sept. 2017, obs. T. de Ravel d’Esclapon ; D. 2017. 1756 ; ibid. 2018. 371, obs. M. Mekki ; ibid. 583, obs. H. Aubry, E. Poillot et N. Sauphanor-Brouillaud ; AJ Contrat 2017. 496, obs. F. Jacomino . Elle interdit dĂ©sormais Ă  la caution de se prĂ©valoir de la prescription biennale pourtant attachĂ©e Ă  la dette position exprimĂ©e par le prĂ©sent arrĂȘt peut sembler cohĂ©rente au regard du courant jurisprudentiel qui considĂšre, conformĂ©ment Ă  l’article 2313 du code civil, que la caution peut opposer au crĂ©ancier toutes les exceptions qui sont inhĂ©rentes Ă  la dette, mais pas les exceptions qui sont purement personnelles au dĂ©biteur principal v. en part. Cass., ch. mixte, 8 juin 2007, n° D. 2008. 514 , note L. Andreu ; ibid. 2007. 1782, obs. V. Avena-Robardet ; ibid. 2201, note D. Houtcieff ; ibid. 2008. 871, obs. D. R. Martin et H. Synvet ; ibid. 2104, obs. P. Crocq ; AJDI 2008. 699 , obs. F. Cohet-Cordey ; RTD civ. 2008. 331, obs. P. Crocq ; RTD com. 2007. 585, obs. D. Legeais ; ibid. 835, obs. A. Martin-Serf ; pour une critique de ce courant, v. D. Houtcieff, La remise en cause du caractĂšre accessoire du cautionnement, RDBF 2012. Doss. 38 ; P. Simler, Le cautionnement est-il encore une sĂ»retĂ© accessoire ? », in MĂ©l. G. Goubeaux, Dalloz/LGDJ, 2009, p. 497 ; comp....Il vous reste 75% Ă  ĂȘtes abonnĂ©e ou disposez de codes d'accĂšs CONNEXION

Lecautionnement solidaire d'un consommateur doit respecter les mentions manuscrites des articles L341-2 et L341-3 du Code de la consommation (Com 5/4/2011, n° 10-16.426, n°09-14.358) L'Actu by NMCG

par Serge BraudoConseiller honoraire Ă  la Cour d'appel de Versailles PRESCRIPTION DEFINITIONDictionnaire juridique En matiĂšre civile, la "prescription" est une prĂ©somption dont l'effet est, tantĂŽt extinctif, tantĂŽt crĂ©atif d'un droit, ne peut s'Ă©tablir Ă  l'origine que par des actes matĂ©riels d'occupation rĂ©elle et se conserve tant que le cours n'en est pas interrompu ou suspendu 3Ăšme Chambre civile, pourvoi n°11-25398, BICC n°784 du 15 juin 2013 et Legifrance. Ses effets se produisent Ă  l'Ă©chĂ©ance d'un dĂ©lai fixĂ© par la Loi qui, sous rĂ©serve de ce qui va ĂȘtre dit ci-aprĂšs relativement Ă  l'amĂ©nagement conventionnel de la prescription qu'Ă  prĂ©vue la Loi n°2008-561 du 17 juin 2008 Article 2254 du Code civil, dĂ©termine les circonstances dans lesquelles le dĂ©lai pour prescrire se trouve suspendu ou interrompu. La prescription est acquise lorsque le dernier jour du terme est accompli. Les rĂšgles de computation des dĂ©lais de procĂ©dure Ă©noncĂ©es aux articles 641 et 642 du code de procĂ©dure civile, prĂ©voyant que le dĂ©lai expire Ă  la fin du jour portant le mĂȘme quantiĂšme que celui du point de dĂ©part, sont sans application en matiĂšre de prescription. 1Ăšre Chambre civile 12 dĂ©cembre 2018, pourvoi n°17-25697, BICC n°900 du 15 avril 2019 et Legifrance. Consulter la note de M. Yves Strickler, Rev. ProcĂ©dure 2019, comm. 39. Pour ĂȘtre interruptive de prescription, une demande en justice doit ĂȘtre dirigĂ©e contre celui qu'on veut empĂȘcher de prescrire. Relativement Ă  l'effet d'une action engagĂ©e en vue d'une indemnisation, la prescription ne peut interrompre la prescription, qu'Ă  l'Ă©gard de la personne qui est partie Ă  cette instance 2e Chambre civile 13 septembre 2018, pourvoi n° 17-20966, BICC n°894 du 15 janvier 2019 et Legifrance Consulter la note de Madame StĂ©phanie Porchy-Simon, D. 2018, pan. La demande d'expertise en rĂ©fĂ©rĂ© sur les causes et consĂ©quences de dĂ©sordres et de malfaçons ne tend pas au mĂȘme but que la demande d'annulation du contrat de construction, de sorte que la mesure d'instruction ordonnĂ©e ne suspend pas la prescription de l'action en annulation du contrat. 3e Chambre civile 17 octobre 2019, pourvoi n°18-19611 18-20550, BICC n°918 du 15 mars 2020 et Legifrance. JugĂ©, cependant que si, en principe, l'interruption de la prescription ne peut s'Ă©tendre d'une action Ă  une autre, il en est autrement lorsque les deux actions, bien qu'ayant une cause distincte, tendent aux mĂȘmes fins, de sorte que la seconde est virtuellement comprise dans la premiĂšre. Il en est ainsi lorsque l'action engagĂ©e par le vendeur contre le fabricant, bien que fondĂ©e sur l'article 1134 du code civil, tendait, comme celle formĂ©e prĂ©cĂ©demment, Ă  la garantie du fabricant en consĂ©quence de l'action en rĂ©solution de la vente intentĂ©e par l'acquĂ©reur contre le vendeur sur le fondement des vices cachĂ©s et au paiement par le fabricant du prix de la vente rĂ©solue, 1Ăšre Chambre civile 9 mai 2019, pourvoi n°18-14736, BICC n°910 du 1er novembre 2019 et Legifrance.. Consulter la note de Madame Pauline Fleury, RLDC. 2019, n°6616, p. 5. La prescription ne court pas ou est suspendue contre celui qui est dans l'impossibilitĂ© d'agir par suite d'un empĂȘchement rĂ©sultant de la loi, de la convention ou de la force majeure. Cette rĂšgle selon laquelle la prescription ne court pas contre celui qui est empĂȘchĂ© d'agir ne s'applique pas lorsque le titulaire de l'action disposait encore, Ă  la cessation de l'empĂȘchement, du temps nĂ©cessaire pour agir avant l'expiration du dĂ©lai de prescription 1Ăšre Chambre civile 13 mars 2019, pourvoi n°17-50053, BICC n°906 du 15 juillet 2019 et Legifrance. Une demande en justice dont la caducitĂ© a Ă©tĂ© constatĂ©e ne peut interrompre le cours de la prescription. Le juge du fond en a dĂ©duit Ă  bon droit que le dĂ©lai d'appel d'un mois, qui courait Ă  compter de la signification du jugement et n'avait pas Ă©tĂ© interrompu par la premiĂšre dĂ©claration d'appel frappĂ©e de caducitĂ©, Ă©tait expirĂ© lorsque la partie avait interjetĂ© appel et que dĂšs lors, cet appel Ă©tait irrecevable 2e Chambre civile 21 mars 2019, pourvoi n°17-31502, BICC n°908 du 1er octobre 2019 et Legifrance. Selon l'article 2239 du code civil, lorsque la prescription a Ă©tĂ© suspendue par une dĂ©cision ayant fait droit Ă  une mesure d'instruction prĂ©sentĂ©e avant tout procĂšs, le dĂ©lai de prescription recommence Ă  courir Ă  compter du jour oĂč la mesure a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©e. 3e Chambre civile 22 octobre 2020, pourvoi n°19-17946, Legifrance. Constitue une dĂ©fense au fond tout moyen qui tend Ă  faire rejeter comme injustifiĂ©e, aprĂšs examen au fond du droit, la prĂ©tention de l'adversaire, ce qui la diffĂ©rencie de la demande reconventionnelle, par laquelle, en application de l'article 64 du code de procĂ©dure civile, le dĂ©fendeur originel tend Ă  obtenir un avantage autre que le simple rejet des prĂ©tentions de son adversaire. Cette prĂ©tention qui ne constitue pas un moyen de dĂ©fense, mais une demande reconventionnelle subit les rĂšgle de la prescription. 3e Chambre civile 22 octobre 2020, pourvoi n°18-25111, Legifrance. Le crĂ©ancier d'une obligation contractĂ©e solidairement peut s'adresser Ă  celui des dĂ©biteurs qu'il veut choisir. L'impossibilitĂ© d'agir doit ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e au regard du lien que fait naĂźtre la solidaritĂ© entre le crĂ©ancier et chaque codĂ©biteur solidaire, peu important que le crĂ©ancier ait la facultĂ©, en application de l'article 2245, alinĂ©a 1er, du code civil, d'interrompre la prescription Ă  l'Ă©gard de tous les codĂ©biteurs solidaires, y compris leurs hĂ©ritiers, en agissant contre l'un quelconque d'entre eux 1Ăšre Chambre civile 23 janvier 2019, pourvoi n°17-18219, BICC n°903 du 1er juin 2019 et Legifrance.. Consulter la note de M. Antoine Touzain, JCP 2019, Ă©d. N, Act. 235. La suspension de la prescription, en application de l'article 2239 du code civil, lorsque le juge accueille une demande de mesure d'instruction prĂ©sentĂ©e avant tout procĂšs, qui fait, le cas Ă©chĂ©ant, suite Ă  l'interruption de cette prescription au profit de la partie ayant sollicitĂ© cette mesure en rĂ©fĂ©rĂ© et tend Ă  prĂ©server les droits de la partie ayant sollicitĂ© celle-ci durant le dĂ©lai de son exĂ©cution, ne joue qu'au profit du demandeur en rĂ©fĂ©rĂ©. 2e Chambre civile 31 janvier 2019, pourvoi n°18-10011, BICC n°903 du 1er juin 2019 et Legifrance. Consulter la note de Madame GaĂ«lle Deharo, JCP. 2019, Ă©d. G., Act. 161. EnvisagĂ© comme mode extinctif d'une obligation, l'art. 2219 rĂ©sultant de la Loi du 17 juin 2008 dĂ©finit la prescription comme " un mode d'extinction d'un droit rĂ©sultant de l'inaction de son titulaire pendant un certain laps de temps". La prescription fait prĂ©sumer de la libĂ©ration du dĂ©biteur, ce qui se produit en particulier, lorsque ce dernier n'est plus en mesure d'Ă©tablir la preuve de son paiement, par exemple, lorsqu'il a perdu le document qui Ă©tablissait qu'il s'Ă©tait libĂ©rĂ©. En revanche s'agissant seulement d'une prĂ©somption simple, c'est Ă  dire, contre laquelle il est admis de faire la preuve contraire, la prescription n'a pas d'effet si le dĂ©biteur reconnaĂźt n'avoir pas exĂ©cutĂ© son obligation. Selon un arrĂȘt de la deuxiĂšme Chambre civile de la Cour de cassation BICC 15 octobre 2004 N° 1509, il rĂ©sulte des dispositions de l'article 2248 du Code civil que la prescription est interrompue par la reconnaissance que le dĂ©biteur fait du droit de celui contre lequel il prescrivait. Ainsi, la lettre aux termes de laquelle un dĂ©biteur sollicite la remise de sa dette vaut reconnaissance de celle-ci et interrompt la prescription. Mais, pour interrompre la prescription, la reconnaissance doit Ă©maner du dĂ©biteur ou de son mandataire et que l'expert-comptable n'est ni le mandataire ni le prĂ©posĂ© de son client auquel il est liĂ© par un contrat de louage d'ouvrage 1Ăšre Chambre civile 4 mai 2012, pourvoi n°11-15617, BICC n°769 du 15 octobre 2012 et Legifrance. L'impossibilitĂ© d'agir dans laquelle s'est trouvĂ©e la personne Ă  laquelle la prescription a Ă©tĂ© opposĂ©e, suspend la prescription quinquennale 1Ăšre Chambre civile, 1er juillet 2009, pourvoi 08-13518, Legifrance. La dĂ©nonciation d'une inscription d'hypothĂšque judiciaire provisoire interrompt Ă©galement la prescription. 2e Civ. - 18 juin 2009, pourvoi n°08-15200, BICC n°713 du 15 dĂ©cembre 2009 et Legifrance. L'article 2241 du code civil ne distingue pas dans son alinĂ©a 2 entre le vice de forme et l'irrĂ©gularitĂ© de fond, il en rĂ©sulte que l'assignation mĂȘme affectĂ©e d'un vice de fond a un effet interruptif 3e Chambre civile 11 mars 2015, pourvoi n°14-15198, BICC n°824 du 15 juin 2015 et Legifrance. En revanche, un commandement n'est interruptif de prescription que s'il est fondĂ© sur un titre exĂ©cutoire. Deux arrĂȘts 3e Chambre civile 23 mai 2013, pourvoi n°12-10157 et n°12-14901, BICC n°791 du 15 novembre 2013 et Legifrance. La dĂ©claration de crĂ©ance au passif du dĂ©biteur principal mis en procĂ©dure collective interrompt la prescription Ă  l'Ă©gard de la caution et cette interruption se prolonge jusqu'Ă  la clĂŽture de la procĂ©dure collective. La prolongation du redressement judiciaire du dĂ©biteur principal tant que le prix de cession n'est pas payĂ© et que tous les actifs non compris dans le plan ne sont pas rĂ©alisĂ©s est de nature Ă  permettre le dĂ©sintĂ©ressement des crĂ©anciers et ne porte pas une atteinte disproportionnĂ©e Ă  l'intĂ©rĂȘt particulier de la caution, dĂšs lors que son engagement ne peut excĂ©der ce qui est dĂ» par le dĂ©biteur. Lorsque la clĂŽture du redressement judiciaire n'est pas intervenue au jour de l'assignation en paiement de la caution, cette absence de clĂŽture n'a pas pour consĂ©quence de rendre imprescriptible la crĂ©ance de la caution. Chambre commerciale 23 octobre 2019, pourvoi n°18-16515, BICC n°918 du 15 mars 2020 et LĂ©gifrance. Sur la non-application de la prescription Ă  l'action en revendication relative Ă  la dĂ©couverte d'une chose cachĂ©e ou enfouie trouvĂ© par le pur effet du hasard, consulter l'arrĂȘt de la 1Ăšre Chambre civile du 6 juin 2018, pourvoi n°17-16091, BICC n°891 du 15 novembre 2018 et Legifrance. Selon cet arrĂȘt, celui qui dĂ©couvre, par le pur effet du hasard, une chose cachĂ©e ou enfouie a nĂ©cessairement conscience, au moment de la dĂ©couverte, qu'il n'est pas le propriĂ©taire de cette chose, et ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un possesseur de bonne foi. Par suite, il ne saurait se prĂ©valoir des dispositions de l'article 2276 du code civil pour faire Ă©chec Ă  l'action en revendication de la chose ainsi dĂ©couverte, dont il prĂ©tend qu'elle constitue un trĂ©sor au sens de l'article 716, alinĂ©a 2, du mĂȘme code. ConformĂ©ment Ă  l'article 2227 de ce code, une telle action n'est pas susceptible de prescription. DĂšs lors, aprĂšs avoir relevĂ© que des personnes avaient dĂ©couvert par le pur effet du hasard les lingots litigieux, enfouis dans le sol du jardin de leur propriĂ©tĂ©, une cour d'appel a retenu, Ă  bon droit, que les dispositions de l'article 2276 prĂ©citĂ© ne pouvaient recevoir application. L'action en revendication exercĂ©e par les revendiquants n'Ă©tait donc pas prescrite et d'autre part, ces derniers pouvaient librement rapporter la preuve qu'ils Ă©taient propriĂ©taires des biens trouvĂ©s. Il rĂ©sulte de l'article 2241 du code civil, que si, en principe, l'interruption de la prescription ne peut s'Ă©tendre d'une action Ă  une autre, il en est autrement lorsque les deux actions, bien qu'ayant une cause distincte, tendent aux mĂȘmes fins, de sorte que la seconde est virtuellement comprise dans la premiĂšre. 1Ăšre Chambre civile 7 juillet 2021, pourvoi n°19-11638, Legifrance. Le fait pour une partie de dĂ©poser des conclusions avant d'invoquer, Ă  un moment quelconque de la cause, la prescription, n'Ă©tablit pas sa volontĂ© non Ă©quivoque de renoncer Ă  cette fin de non-recevoir 2e Chambre civile 12 avril 2018, pourvoi n°17-15434, BICC n°888 du 1er octobre 2018 et Legifrance. D&Ă©cidĂ© aussi, que l'action tendant Ă  voir dĂ©clarer un droit prescrit ne constitue pas, par elle-mĂȘme, la reconnaissance non Ă©quivoque de ce droit par le demandeur Ă  cette action Chambre commerciale 9 mai 2018, pourvoi n°17-14568, BICC n°889 du 15 octobre 2018 et Legifrance. Les dispositions de l'article 2241, alinĂ©a 2, du code civil ne sont pas applicables aux actes d'exĂ©cution forcĂ©e, de sorte que l'annulation d'un commandement de payer valant saisie immobiliĂšre prive cet acte de son effet interruptif de prescription. 2e Chambre civile 1er mars 2018, pourvoi n°16-25746, BICC n°885 du 1er juillet 2018 et Legifrance. La "gestion d'affaires" ne relĂšve pas de la prescription Ă©dictĂ©e par l'article L. 137-2, devenu L. 218-2 du code la consommation en vertu de l'ordonnance n° 2016-301 du 14 mars 2016, applicable uniquement Ă  l'action des professionnels pour les biens et services qu'ils fournissent contractuellement aux consommateurs 1Ăšre Chambre civile 9 juin 2017, pourvoi n° 16-21247, BICC n°872 du 1er dĂ©cembre 2017 et Legifrance. Relativement Ă  la fin de non-recevoir tirĂ©e de la prescription de la crĂ©ance d'une banque soulevĂ©e par le dĂ©biteur d'un prĂȘt couvert par une caution hypothĂ©caire, il a Ă©tĂ© jugĂ© que la France n'ayant pas ratifiĂ© la Convention europĂ©enne sur la computation des dĂ©lais conclue Ă  BĂąle le 16 mai 1972, les juridictions françaises ne pouvaient l'appliquer. Les rĂšgles de computation des dĂ©lais de prescription doivent ĂȘtre distinguĂ©es de celles rĂ©gissant les dĂ©lais de procĂ©dure et qu'il rĂ©sulte de l'article 2229 du code civil que la prescription est acquise lorsque le dernier jour du terme est accompli, la cour d'appel en a exactements dĂ©duit, sans mĂ©connaĂźtre l'article 6 § 1 de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentale, que dans l'affaire soumise Ă  sa dĂ©cision, le dĂ©lai de prescription applicable n'avait pas lieu d'ĂȘtre prorogĂ© au premier jour ouvrable suivant son terme. 2e Chambre civile 7 avril 2016, pourvoi n°15-12960, BICC n°849 du 15 octobre 2016 et Legifrance L'interruption de la prescription rĂ©sultant de la demande en justice, mĂȘme en rĂ©fĂ©rĂ©, mĂȘme entachĂ© d'un vice de procĂ©dure, interrompt les dĂ©lais de prescription comme de comme de forclusion. Si la demande est entĂąchĂ©e d'un vice de procĂ©dure, la forclusion cesse de produire ses effets Ă  compter du prononcĂ© de la dĂ©cision 1Ăšre Chambre civile 8 fĂ©vrier 2017, pourvoi n°15-27124, BICC n°866 du 15 juillet 2017; Ă©galement, mĂȘme chambre, 1er juin 2017, pourvoi n°16-14300 BICC n°872 du 1er dĂ©cembre 2017 et Legifrance. Consulter aussi les notes de M. Yves Strickler, Rev. ProcĂ©dures 2017, et de M. Bastien Brignon, Ann. Loyers, juin-juillet 2017, Toute dĂ©cision judiciaire apportant une modification quelconque Ă  une mission d'expertise prĂ©alablement ordonnĂ©e ne fait donc courir un nouveau dĂ©lai de prescription que si elle a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e d'une citation. Mais si l'ordonnance rendue par le juge chargĂ© du contrĂŽle des expertises n'est pas intervenue Ă  la suite d'une citation mais seulement Ă  la suite d'un simple courrier de l'expert demandant l'extension de sa mission, cette ordonnance n'a pu faire courir un nouveau dĂ©lai de prescription. 3Ăšme Chambre civile 25 mai 2011, pourvoi n°10-16083, BICC n°749 du 15 octobre 2011 et Legifrance. En revanche, l'interruption de la prescription prĂ©vue Ă  l'article 38 du dĂ©cret du 19 dĂ©cembre 1991 portant application de la loi du 10 juillet 1991 relative Ă  l'aide juridique ne s'appliquant qu'aux actions en justice, la demande d'aide juridictionnelle formĂ©e en vue de l'exĂ©cution d'une dĂ©cision de justice, lorsque la procĂ©dure d'exĂ©cution ne nĂ©cessite pas la saisine prĂ©alable d'une juridiction, n'interrompt pas le dĂ©lai de prescription de la crĂ©ance objet de cette demande. 2e Chambre civile 18 fĂ©vrier 2016, pourvoi n°14-25790, BICC n°845 du 1er juillet 2016 et Legifrance. Au surplus, l'interruption de la prescription rĂ©sultant de la demande en justice est non avenue si le juge saisi de cette demande a constatĂ© que le demandeur s'est dĂ©sistĂ© de sa demande ou a laissĂ© pĂ©rimer l'instance, ou si le juge a dĂ©finitivement rejetĂ© cette demande. 2e Chambre civile 2 juin 2016, pourvoi n°15-19618 15-19619, BICC n°852 du 1er dĂ©cembre 2016 et Legiftrance. De mĂȘme, le dĂ©pĂŽt d'une requĂȘte en autorisation d'une inscription provisoire de nantissement sur un fonds de commerce ne constitue pas une citation en justice au sens de l'article 2244 du code civil, dans sa rĂ©daction applicable au litige. 2e Chambre civile 22 septembre 2016, pourvoi n°15-13034, BICC n°857 du 1er mars 2017 et Legifrance A l'Ă©gard d'une dette payable par termes successifs, la prescription se divise comme la dette elle-mĂȘme et court Ă  l'Ă©gard de chacune de ses fractions Ă  compter de son Ă©chĂ©ance, de sorte que, si l'action en paiement des mensualitĂ©s impayĂ©es se prescrit Ă  compter de leurs dates d'Ă©chĂ©ance successives, en revanche, l'action en paiement du capital restant dĂ» se prescrit Ă  compter de la dĂ©chĂ©ance du terme, qui emporte son exigibilitĂ©. 1Ăšre Chambre civile 11 fĂ©vrier 2016; pourvoi 14-22938, BICC n°844 du 15 juin 2016 avec une note du SDR et Legifrance. Les actions personnelles ou mobiliĂšres se prescrivent Ă  compter du jour oĂč le titulaire d'un droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant de l'exercer. AprĂšs avoir relevĂ© que le dĂ©cĂšs du dernier co-emprunteur constituait l'Ă©vĂ©nement dĂ©clenchant le remboursement du prĂȘt, en ce qu'il rendait la crĂ©ance exigible, une Cour d'appel a exactement Ă©noncĂ©, sans dĂ©naturer l'acte de prĂȘt, que cet Ă©vĂ©nement n'Ă©tait pas suffisant pour constituer le point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription et qu'il Ă©tait nĂ©cessaire que le prĂȘteur ait connaissance de la survenance du dĂ©cĂšs mais aussi de l'identitĂ© du ou des dĂ©biteurs de l'obligation de remboursement 1Ăšre Chambre civile 15 mars 2017, pourvoi n°15-27574, BICC n°866 du 15 juillet 2017 et Legifrance. Dans le but d'Ă©viter le maintient de situations juridiques incertaines et les procĂšs qu'elles peuvent gĂ©nĂ©rer, la loi a fixĂ© un grand nombre de dĂ©lais de prescription de courte durĂ©e honoraires des professeurs en secteur libĂ©ral, sommes dues aux hĂŽteliers et aux traiteurs, rĂ©munĂ©ration des huissiers, honoraires des professionnels de santĂ©, honoraires des avocats. Les nouvelles dispositions contenue dans les art. 2254 et suivants du Code civil rĂ©sultant de la Loi du 17 juin 2008 ont introduit la facultĂ© pour les parties d'amĂ©nager la prescription extinctive dont la durĂ©e peut ĂȘtre abrĂ©gĂ©e ou allongĂ©e par accord des parties. Le dĂ©lais de la prescription ne peut toutefois ĂȘtre rĂ©duit Ă  moins d'un an, ni Ă©tendu Ă  plus de dix ans. Les parties peuvent Ă©galement, d'un commun accord, ajouter aux causes de suspension ou d'interruption de la prescription prĂ©vues par la loi. Il est fait exception Ă  l'application de cette nouvelle facultĂ© pour les actions en paiement ou en rĂ©pĂ©tition des salaires, arrĂ©rages de rente, pensions alimentaires, loyers, fermages, charges locatives, intĂ©rĂȘts des sommes prĂȘtĂ©es et, gĂ©nĂ©ralement, aux actions en paiement de tout ce qui est payable par annĂ©es ou Ă  des termes pĂ©riodiques plus courts. Cependant, afin de protĂ©ger le consommateur l'article L137-1 du Code de la Consommation a Ă©tĂ© modifiĂ© en ce que, par dĂ©rogation Ă  ce qui est prĂ©cisĂ© ci dessus, les parties aux contrats conclus entre un professionnel et un consommateur, ne peuvent, mĂȘme d'un commun accord, ni modifier la durĂ©e de la prescription, ni ajouter aux causes de suspension ou d'interruption de celle-ci. L'action des professionnels, pour les biens ou les services qu'ils fournissent aux consommateurs, se prescrit uniformĂ©ment par deux ans. Des dispositions identiques ont Ă©tĂ© incluses dans le Code des assurances dont l'article L 114-3 reprend les limitations ci-dessus. Voir le mot Subsidiaire sur la question de savoir si le dĂ©fendeur Ă  l'action qui conteste le montant des sommes rĂ©clamĂ©es et qui ne reconnaĂźt pas, par lĂ  mĂȘme, le non-paiement de ces sommes qui lui sont rĂ©clamĂ©es se trouve, ce faisant, privĂ© de la facultĂ© d'opposer la prescription. Le nouveau texte a aussi modifiĂ© le dĂ©lai de certaines courtes prescriptions. Ainsi, les actions des notaires et des huissiers de justice pour rĂ©cupĂ©rer les sommes qui leur sont dues, se prescrivent d'une maniĂšre uniforme, par cinq ans. En revanche, en ce qui concerne les actions en responsabilitĂ© engagĂ©s par les clients des huissiers de justice pour la perte ou la destruction des piĂšces qui sont confiĂ©es Ă  ces derniers dans l'exĂ©cution d'une commission ou la signification d'un acte se prescrivent par deux ans. Pour ce qui concerne les actions en responsabilitĂ© civile, leur dĂ©lai se trouve prescrit par dix ans ce dĂ©lai, sous rĂ©serve de dĂ©lais particuliers propres Ă  l'action pĂ©nale, est doublĂ©, en cas de prĂ©judice causĂ© par des tortures ou des actes de barbarie, ou par des violences ou des agressions sexuelles commises contre un mineur. La Loi du 17 juin 2008 a inclus dans l'article 10 du Code de procĂ©dure pĂ©nale, une disposition selon laquelle Lorsque l'action civile est exercĂ©e devant une juridiction rĂ©pressive, elle se prescrit selon les rĂšgles de l'action publique. Lorsqu'elle est exercĂ©e devant une juridiction civile, elle se prescrit selon les rĂšgles du code civil. En matiĂšre de contrat d'assurance, toute clause ayant pour effet de rĂ©duire la durĂ©e de la garantie de l'assureur Ă  un temps infĂ©rieur Ă  la durĂ©e de la responsabilitĂ© de l'assurĂ© est gĂ©nĂ©ratrice d'une obligation sans cause et doit ĂȘtre rĂ©putĂ©e non Ă©crite 3e Chambre civile 26 novembre 2015, pourvoi n°13-23095, BICC n°840 du 15 avril 2016 et Legifrance. En ce qui concerne le point de dĂ©part de la prescription, s'agissant d'un prĂȘt le point de dĂ©part est la date de la convention et, dans les autres cas, la rĂ©ception de chacun des Ă©crits indiquant ou devant indiquer le taux effectif global appliquĂ©. C'est ainsi qu'il a Ă©tĂ© jugĂ© que les intĂ©rĂȘts payĂ©s par un emprunteur qui a obtenu un concours financier pour les besoins de son activitĂ© professionnelle, l'exception de nullitĂ© de la stipulation de l'intĂ©rĂȘt conventionnel ne peut ĂȘtre opposĂ©e que dans un dĂ©lai de cinq ans Ă  compter du jour oĂč il a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre le vice affectant le taux effectif global ; en cas d'ouverture de crĂ©dit en compte courant, la rĂ©ception de chacun des relevĂ©s indiquant ou devant indiquer le taux effectif global appliquĂ© constitue le point de dĂ©part du dĂ©lai de cette prescription quatre arrĂȘts Com. du 10 juin 2008, BICC n°690 du 1er novembre 2008. La prescription ainsi que le dĂ©lai pour agir sont interrompus par une citation en justice, mĂȘme en rĂ©fĂ©rĂ©, un commandement ou une saisie signifiĂ©s Ă  celui qu'on veut empĂȘcher de prescrire. Cette Ă©numĂ©ration est limitative. Ainsi aucun effet interruptif n'est produit par l'envoi d'une lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception 2°chambre civile, 14 mai 2009, pourvoi 08-17063, BICC n°710 du 1er novembre 2009 et Legifrance. Le crĂ©ancier peut poursuivre pendant dix ans l'exĂ©cution du jugement portant condamnation au paiement d'une somme payable Ă  termes pĂ©riodiques, il ne peut, en vertu de l'article 2224 du code civil, applicable en raison de la nature de la crĂ©ance, obtenir le recouvrement des arriĂ©rĂ©s Ă©chus plus de cinq ans avant la date de sa demande et non encore exigibles Ă  la date Ă  laquelle le jugement avait Ă©tĂ© obtenu 1Ăšre Chambre civile 8 juin 2016, pourvoi n°15-19614, BICC n°852 du 1er dĂ©cembre 2016 et Legifrance. Relativement aux quasi-contrats, l'action en rĂ©pĂ©tition de l'indu, quelle que soit la source du paiement indu, se prescrit selon le dĂ©lai de droit commun applicable, Ă  dĂ©faut de disposition spĂ©ciale, aux quasi-contrats ; que l'arrĂȘt s'est fondĂ© Ă  bon droit sur les articles 1235 et 1376 du code civil pour Ă©carter la prescription biennale de l'article L. 114-1 du code des assurances. 2Ăšme Chambre civile 4 juillet 2013, pourvoi n°12-17427, BICC n°794 du 15 janvier 2014 et Legifrance. EnvisagĂ© comme mode d'acquisition de la propriĂ©tĂ© immobiliĂšre, elle prend le nom d'"usucapion". Les effets de la prescription immobiliĂšre se produisent aprĂšs une possession ininterrompue de trente ans. NĂ©anmoins, ce dĂ©lai est ramenĂ© Ă  un temps plus court lorsque la personne qui prescrit prouve avoir Ă©tĂ© un possesseur de bonne foi, par exemple, elle a pu ignorer le vice dont se trouvait atteint son titre d'acquisition. Sur les effets de la "jonction des possessions", voir le mot "Possession". La Loi nouvelle du 17 juin 2008 a dĂ©fini la prescription acquisitive du Code civil, comme Ă©tant " un moyen d'acquĂ©rir un bien ou un droit par l'effet de la possession sans que celui qui l'allĂšgue soit obligĂ© d'en rapporter un titre ou qu'on puisse lui opposer l'exception dĂ©duite de la mauvaise foi". Elle a explicitĂ© ce qui Ă©tait dĂ©jĂ  admis prĂ©cĂ©demment, que la prescription acquisitive ne pouvait bĂ©nĂ©ficier au possesseur prĂ©caire. Dans le texte de l'article 2266 nouveau, " le locataire, le dĂ©positaire, l'usufruitier et tous autres qui dĂ©tiennent prĂ©cairement le bien ou le droit du propriĂ©taire ne peuvent le prescrire". Pour ce qui est du dĂ©lai de prescription requis pour acquĂ©rir la propriĂ©tĂ© immobiliĂšre, il est uniformĂ©ment fixĂ© Ă  trente ans. Mais, pour celui qui acquiert de bonne foi et par juste titre un immeuble ce dĂ©lai est rĂ©duit Ă  dix ans. Dans le vocabulaires juridique, le verbe "prescrire" qui a donnĂ© le substantif "prescription" a un autre sens que celui dont il a Ă©tĂ© question ci-dessus. La "prescription" dĂ©signe un ordre de faire ou de s'abstenir de faire. Une prescription de la loi ou d'un dĂ©cret emporte une obligation pour la personne Ă  laquelle elle s'adresse et non une facultĂ©. Exemple cette phrase tirĂ©e d'un arrĂȘt de la Cour d'appel de Bastia "En application de l'article 809 alinĂ©a 1er du code de procĂ©dure civile, expressĂ©ment visĂ©, le PrĂ©sident peut toujours, mĂȘme en prĂ©sence d'une contestation sĂ©rieuse, prescrire en rĂ©fĂ©rĂ© les mesures conservatoires ou de remise en Ă©tat qui s'imposent". Chambre civile A, 06 juillet 2016, R. G 15/ 00790 JD-C, Legifrance. Le mot "prescription" est Ă©galement utilisĂ© dans le sens d'un ordre Ă©crit provenant d'une autoritĂ© qui exige de donner, de faire ou de ne pas faire. On parle ainsi des "prescriptions de la loi". Au visa de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face Ă  l'Ă©pidĂ©mie de covid-19, l'Ordonnance n° 2020-306 du 25 mars 2020 accorde sur l'ensemble des dispositions du droit contractuel et du droit procĂ©dural une prorogation des dĂ©lais Ă©chus pendant la pĂ©riode d'urgence sanitaire et elle statue sur l'adaptation des procĂ©dures pendant cette mĂȘme pĂ©riode. Consulter aussi DĂ©ceptivitĂ© Droit des marques. Textes Code civil, Articles 1792-4-1, 1792-4-2 et s., 2219 Ă  2279. Loi n°2008-561 du 17 juin 2008 portant rĂ©forme de la prescription en matiĂšre civile. Loi n°85-677 du 5 juillet 1985, tendant Ă  l'amĂ©lioration de la situation des victimes d'accidents de la circulation, Article 22. Code de l'environnement, Article L152-1. Code de commerce, Articles L110-4, L122-2, L123-14, L124-3, L125-2, L133-6, L141-19, L225-42, L225-90, L228-29-3, L238-1, L321-22, L420-6, L430-7, L430-8, L462-3, L462-6, L470-4-1, L511-50, L511-78. Code de la construction et de l'habitation, Articles 1792-4-1, 1792-5 et 1792-6. Code des assurances, Articles L114-3. Code de la SĂ©cu. sociale, Articles L135-7, L332-1. Code de la mutualitĂ©, Articles L221-12-1. DĂ©cret-Loi du 30 octobre 1935 sur le chĂšque, Articles 52 et s. Loi n°77-4 du 3 janvier 1977 modifiant l'article 189 bis du Code de commerce concernant la prescription en matiĂšre commerciale, Articles 3 et s. Loi n°2008-561 du 17 juin 2008 portant rĂ©forme de la prescription en matiĂšre civile. Bibliographie Bandrac M., La nature juridique de la prescription extinctive en matiĂšre civile, Paris,1986. BĂ©nabent, Sept clefs pour une rĂ©forme de la prescription extinctive, Dalloz 5 juillet 2007, n°26, p. 1800-1804. Biguenet-Maurel C., Dictionnaire de la prescription civile, 2e Ă©dition, Ă©d. Francis Lefebvre, 2014. Bonnieux C., La prescription de l'action en responsabilitĂ© civile, Paris, Ă©ditĂ© par l'auteur, 1995. 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Stoffel-Munch Ph., Alerte sur les prescriptions extinctives - l'article 2244 du Code civil n'est plus d'ordre public, note sous Civ. 1Ăšre, 25 juin 2002, Bulletin 2002, I, n°174, p. 134, Dalloz, 16 janvier 2003, n°03, Jurispr p. 155-159. Trigeaud J. -M., La possession des biens immobiliers, nature et fondement, Paris, Economica, 1981. Liste de toutes les dĂ©finitions A B C D E F G H I J L M N O P Q R S T U V W Larticle L 218-2 du Code de la consommation (anciennement L 137-2 du Code de la consommation) dispose : « L'action des professionnels, pour les biens ou les services qu'ils fournissent aux consommateurs, se prescrit par deux ans ». Au visa de cet article, la question de la prescription concernant les demandes faites en justice par des professionnels

Aucune sanction, aucune retenue de salaire ne peut ĂȘtre prise Ă  l'encontre d'un salariĂ© ou d'un groupe de salariĂ©s qui se sont retirĂ©s d'une situation de travail dont ils avaient un motif raisonnable de penser qu'elle prĂ©sentait un danger grave et imminent pour la vie ou la santĂ© de chacun d'eux. Le bĂ©nĂ©fice de la faute inexcusable de l'employeur dĂ©finie Ă  l'article L. 452-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale est de droit pour les salariĂ©s qui seraient victimes d'un accident de travail ou d'une maladie professionnelle, alors qu'eux-mĂȘmes ou un dĂ©lĂ©guĂ© mineur ou un membre de la dĂ©lĂ©gation du personnel au comitĂ© d'hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail avaient signalĂ© Ă  l'employeur le risque qui s'est facultĂ© ouverte par l'article 218-1 doit ĂȘtre exercĂ©e de telle maniĂšre qu'elle ne puisse crĂ©er pour autrui une nouvelle situation de risque grave et imminent.

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Articledans une revue "La prescription biennale de l’article L. 218-2 du Code de la consommation : une exception purement personnelle au dĂ©biteur principal", Commentaire sous Civ. 1re, 11 dĂ©cembre 2019 L’ordonnance n° 2016-131 du 10 fĂ©vrier 2016 portant rĂ©forme du droit des contrats et du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la preuve des obligations a Ă©tĂ© publiĂ©e au Journal Officiel le 11 fĂ©vrier 2016. Les dispositions de cette ordonnance rentreront normalement en vigueur le 1er octobre 2016. Il est Ă  noter que si le droit des contrats est sensiblement remodelĂ©, la rĂ©forme de la responsabilitĂ© civile contractuelle et prĂ©contractuelle fera l’objet d’un projet de loi ultĂ©rieur qui sera dĂ©battu devant le Parlement. L’objet du prĂ©sent Flash Concurrence » est de prĂ©senter de maniĂšre synthĂ©tique, tel un pense-bĂȘte, les principales modifications – sans chercher Ă  ĂȘtre exhaustifs – apportĂ©es Ă  notre droit civil des contrats qui se retrouve dĂ©sormais aux articles 1101 Ă  1231-7 du sous-titre I dĂ©nommĂ© LE CONTRAT » du Titre III du Livre III du Code civil. Ce Flash Concurrence » sera suivi de nombreux autres qui seront respectivement consacrĂ©s au dĂ©sĂ©quilibre significatif, Ă  la dĂ©termination du prix, aux clauses de hardship », Ă  l’information prĂ©contractuelle, Ă  la cessation de la relation contractuelle, etc. I. LA SUPPRESSION DE CERTAINES NOTIONS On notera, tout d’abord, la suppression du terme convention » qui laisse place dĂ©finitivement au terme contrat » lequel rĂ©sulte d’un accord de volontĂ©s entre deux ou plusieurs personnes destinĂ© Ă  crĂ©er, modifier, transmettre ou Ă©teindre des obligations article 1101. On remarquera Ă©galement la disparition du concept de cause. Si cela risque de faire discourir les thĂ©oriciens du droit, il est loin cependant d’ĂȘtre certain que cela change l’approche des praticiens
 La notion d’objet » disparaĂźt Ă©galement pour ĂȘtre remplacĂ©e par celle de contenu » article 1128 et articles 1162 et suivants. Il est prĂ©vu dĂ©sormais que le contrat ne peut dĂ©roger Ă  l’ordre public ni par ses stipulations ni par son but, que ce dernier ait Ă©tĂ© connu ou non par toutes les parties article 1162. Nous noterons que cette rĂ©fĂ©rence au but renvoie finalement Vul’article L. 137-2, devenu L. 218-2 du code de la consommation, ensemble l’article L. 2333-76 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales ; Attendu qu’aux termes du premier de ces textes, l’action des professionnels, pour les biens ou les services qu’ils fournissent aux consommateurs, se prescrit par deux ans ; qu’une telle prescription est applicable uniquement La clause de non-sollicitation du personnel doit ĂȘtre proportionnĂ©e aux intĂ©rĂȘts Ă  protĂ©ger PubliĂ© le 27/07/2021 27 juillet juil. 07 2021 Droit des obligations et des suretĂ©s En ce qu’elle porte atteinte Ă  la libertĂ© du travail et Ă  celle d’entreprendr... Source Lire la suite Application dans le temps de la sanction de l’exĂ©cution forcĂ©e aux promesses unilatĂ©rales de ventes PubliĂ© le 20/07/2021 20 juillet juil. 07 2021 Droit des obligations et des suretĂ©s OpĂ©rant un revirement de jurisprudence, la troisiĂšme chambre civile fait une... 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Lire en ligne Copier par JĂ©rĂŽme Lasserre Capdeville le 27 Mai 2020 â–ș Est sans effet sur la qualification professionnelle d’un crĂ©dit la circonstance qu’un co-emprunteur est Ă©tranger Ă  l’activitĂ© pour les besoins de laquelle il a Ă©tĂ© consenti. Tel est l’enseignement d’un arrĂȘt de la premiĂšre chambre civile de la Cour de cassation du 20 mai 2020 Cass. civ. 1, 20 mai 2020, n° F-P+B N° Lexbase A05623MR.Depuis la loi n° 2008-561 du 17 juin 2008, portant rĂ©forme de la prescription en matiĂšre civile N° Lexbase L9102H3I, l’article L. 137-2 du Code de la consommation N° Lexbase L7231IA3, devenu depuis l’article L. 218-2 N° Lexbase L1585K7T, prĂ©voit une prescription biennale pour les actions engagĂ©es par les professionnels, pour les biens ou les services qu'ils fournissent aux consommateurs ».La jurisprudence a logiquement considĂ©rĂ© que les crĂ©dits immobiliers consentis aux consommateurs par des Ă©tablissements de crĂ©dit constituaient des services financiers fournis par des professionnels et relevaient par consĂ©quent de ce dĂ©lai de prescription de deux ans Cass. civ. 1, 28 novembre 2012, n° FS-P+B+I N° Lexbase A6412IXR ; lire N° Lexbase N4727BTA ; Cass. civ. 1, 9 avril 2014, n° F-D N° Lexbase A0974MKB.A l’inverse, la prescription biennale ne saurait s’appliquer lorsque les prĂȘts concernĂ©s sont destinĂ©s Ă  financer une activitĂ© professionnelle, fĂ»t-elle accessoire. Il en va, par exemple, ainsi en prĂ©sence de crĂ©dits destinĂ©s Ă  financer l’acquisition de lots en copropriĂ©tĂ© vouĂ©s Ă  ĂȘtre louĂ©s. Une jurisprudence s’est ainsi dĂ©veloppĂ©e Ă  l’égard des loueurs en meublĂ© professionnels LMP, inscrits en ce sens au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s Cass. civ. 1, 14 avril 2016, n° F-D N° Lexbase A6960RIM ; Cass. civ. 1, 25 janvier 2017, n° F-P+B N° Lexbase A5429TAC, lire les obs. de K. Rodriguez N° Lexbase N7208BWU ; Cass. civ. 1, 1er mars 2017, n° F-D N° Lexbase A1022UTZ ; Cass. civ. 1, 6 dĂ©cembre 2017, n° F-D N° Lexbase A1167W7D.La jurisprudence est amenĂ©e Ă  prĂ©ciser, Ă  intervalle rĂ©gulier, le rĂ©gime juridique de l’ancien article L. 137-2 du Code de la consommation dĂ©sormais L. 218-2.L’arrĂȘt du 20 mai 2020 en La banque A. avait consenti un prĂȘt professionnel à M. et Mme M.. Par la suite, elle leur avait Ă©galement consenti une ouverture de crĂ©dit par dĂ©couvert en compte. Or, se prĂ©valant d’une crĂ©ance au titre de ces actes, la banque avait engagĂ© une procĂ©dure aux fins de saisie des rĂ©munĂ©rations de Mme M.. Cette derniĂšre avait alors soulevĂ© la prescription de la demande en application de l’article L. 137-2 du Code de la cour d’appel de Dijon ayant dĂ©clarĂ© la demande de la banque irrecevable, car prescrite, cette derniĂšre avait formĂ© un pourvoi en dĂ©cision. La Haute juridiction donne ici raison Ă  l’établissement prĂȘteur et casse l’arrĂȘt rendu par la cour d’ commence par rappeler qu’aux termes de l’article L. 137-2, devenu L. 218-2, du Code de la consommation, l’action des professionnels, pour les biens ou les services qu’ils fournissent aux consommateurs, se prescrit par deux ans et qu’il en rĂ©sulte que cette prescription ne s’applique pas aux actions fondĂ©es sur un prĂȘt consenti pour les besoins d’une activitĂ© observe ensuite que pour dĂ©clarer prescrite la demande de la banque, aprĂšs avoir constatĂ© que les diffĂ©rents crĂ©dits avaient Ă©tĂ© conclus pour les besoins de l’activitĂ© professionnelle de M. M., viticulteur, et que Mme M. Ă©tait Ă©trangĂšre Ă  cette activitĂ©, la cour d’appel avait retenu que celle-ci, intervenue aux actes en tant que consommateur, pouvait se prĂ©valoir des dispositions prĂ©vues par l’article L. 137-2, devenu L. 218-2, du Code de la pour la Cour de cassation, en statuant ainsi, alors qu’est sans effet sur la qualification professionnelle d’un crĂ©dit la circonstance qu’un co-emprunteur est Ă©tranger à l’activitĂ© pour les besoins de laquelle il a Ă©tĂ© consenti, la cour d’appel a violĂ© l’article dĂ©cision dĂ©montre, Ă  son tour, que la Haute juridiction souhaite maintenir le champ d’application du dĂ©lai de prescription de deux ans envisagĂ© par l’article L. 218-2 dans des limites strictes. La qualitĂ© exacte des co-emprunteurs importe peu ; la finalitĂ© professionnelle doit nĂ©cessairement primer et, partant, lĂ©gitimer l’exclusion du dĂ©lai de prescription raccourci. © Reproduction interdite, sauf autorisation Ă©crite prĂ©alable newsid473456 Utilisation des cookies sur Lexbase Notre site utilise des cookies Ă  des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramĂ©trer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels. En savoir plus Parcours utilisateur Lexbase, via la solution Salesforce, utilisĂ©e uniquement pour des besoins internes, peut ĂȘtre amenĂ© Ă  suivre une partie du parcours utilisateur afin d’amĂ©liorer l’expĂ©rience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dĂ©diĂ©e Ă  l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquĂ©es Ă  aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagĂ©e Ă  ne pas utiliser lesdites donnĂ©es. DonnĂ©es analytiques Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilitĂ© d'accĂšs aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'amĂ©liorer quotidiennement votre expĂ©rience utilisateur. Ces donnĂ©es sont exclusivement Ă  usage interne. Sila prescription biennale de l'article L. 218-2 du Code de la consommation procĂšde de la qualitĂ© de consommateur, son acquisition affecte le droit du crĂ©ancier, de sorte qu'il s'agit d'une exception inhĂ©rente Ă  la dette dont la caution, qui y a intĂ©rĂȘt, peut se prĂ©valoir. RĂ©f. : Cass. civ. 1, 20 avril 2022, n° 20-22.866, FS-B (N Transport aĂ©rien indemnisation forfaitaire d’un retard ou de l’annulation d’un vol ConformĂ©ment aux articles 2, 5 et 7 du rĂšglement CE n°261/2004 du 11 fĂ©vrier 2004 du Parlement europĂ©en, tout passager victime d’un vol annulĂ© ou subissant un retard de plus de trois heures peut sous certaines conditions prĂ©tendre au versement par le transporteur d’une indemnitĂ© forfaitaire. La Cour de cassation a pu prĂ©ciser que cette action se prescrit selon le droit commun national, c’est-Ă -dire la prescription quinquennale de l’article 2224 du Code civil. Ce dĂ©lai de cinq annĂ©es court Ă  compter du jour oĂč l’annulation ou le retard a Ă©tĂ© subi. Cass. civ. 1Ăšre, 17 mai 2017, n° 16-13352 La prescription biennale de l’article L. 218-2 du Code de la consommation ne profite pas Ă  la caution L’article L. 218-2 du Code de la consommation oblige l’établissement de crĂ©dit, au risque de se voir opposer la prescription, d’agir Ă  l’encontre de l’emprunteur consommateur dans les deux ans du premier incident de paiement. Cette obligation peut-elle bĂ©nĂ©ficier Ă  la caution ? La Cour de cassation rĂ©pond par la nĂ©gative il s’agit d’une exception purement personnelle au dĂ©biteur principal dont ne peut se prĂ©valoir la caution. Cass. civ. 1Ăšre, 11 dĂ©cembre 2019, n° 18-16147. Le prĂ©judice rĂ©sultant d’un dol s’analyse en une perte de chance Le dol est l’erreur provoquĂ©e par le cocontractant. C’est une cause de nullitĂ© du contrat. La victime a toutefois la possibilitĂ© de demander la rĂ©paration de son prĂ©judice. Dans cette hypothĂšse, la Cour de cassation rappelle que le prĂ©judice rĂ©parable correspond uniquement Ă  la perte de chance d’avoir pu contracter Ă  des conditions plus avantageuses. Cass. com., 18 dĂ©cembre 2019, n° 17-22544. Le TEG Taux effectif global TEG taux effectif global et TEAG taux effectif annuel global sont deux indicateurs du coĂ»t rĂ©el d’un crĂ©dit ; ils permettent Ă  l’emprunteur de comparer entre elles des offres de crĂ©dit qui ne seraient pas efficacement comparables sur la base du seul taux d’emprunt ou taux dĂ©biteur. Leur calcul prend en effet non seulement en compte le taux d’intĂ©rĂȘt mais Ă©galement la durĂ©e du crĂ©dit, la pĂ©riodicitĂ© des remboursements ainsi que tous les frais accessoires frais de dossier, coĂ»t de l’assurance-emprunteur si elle est obligatoire, frais de constitution des garanties, etc.. Le TEAG est un instrument issu du droit communautaire destinĂ© Ă  permettre des comparaisons Ă  l’échelle europĂ©enne. Il est diffĂ©rent du TEG en ce qu’il est plus prĂ©cis puisqu’il prend en compte le fait que les intĂ©rĂȘts d’emprunt produisent eux-mĂȘmes des intĂ©rĂȘts. Depuis le 23 avril 2008, le TAEG s’est substituĂ© au TEG pour les crĂ©dits Ă  la consommation Directive 2008/48/CE. et depuis le 21 mars 2016 pour les crĂ©dits immobiliers aux emprunteurs particuliers Directive 2014/17/UE du 4 fĂ©vrier 2014. Le TEG ne subsiste donc que pour les seuls crĂ©dits aux entreprises. L’absence de mention du taux effectif global ou la mention d’un taux erronĂ© est sanctionnĂ©e par la dĂ©chĂ©ance totale ou partielle selon les cas de l’établissement de crĂ©dit du droit aux intĂ©rĂȘts. Pour tout crĂ©dit Ă  la consommation, le TEAG doit obligatoirement figurer la fiche d’information remise Ă  l’emprunteur article R. 312-2 du Code de la consommation et l’offre de prĂȘt article R. 312-10 du Code de la consommation. A dĂ©faut, le prĂȘteur est dĂ©chu soit en totalitĂ© soit partiellement du droit aux intĂ©rĂȘts articles L. 341-1 et L. 341-2 du Code de la consommation. Le TEAG doit Ă©galement figurer dans les publicitĂ©s article L. 312-6 du Code de la consommation sans que le non-respect de cette obligation ne soit sanctionnĂ©e par la dĂ©chĂ©ance du droit aux intĂ©rĂȘts. Pour tout crĂ©dit immobilier, le TEAG doit obligatoirement figurer dans la fiche d’information prĂ©contractuelle remise Ă  l’emprunteur R. 313-7 du Code de la consommation, laquelle doit ĂȘtre, si les conditions du prĂȘt sont modifiĂ©es, rĂ©actualisĂ©e et jointe Ă  l’offre de prĂȘt article L. 313-24 du Code de la consommation. A dĂ©faut, le prĂȘteur est soit en totalitĂ© soit partiellement dĂ©chu du droit aux intĂ©rĂȘts article L. 341-26 du Code du Code de la consommation. C’est Ă©galement le TEAG qui permet de mesurer le caractĂšre usuraire ou non d’un prĂȘt consenti Ă  un consommateur article L. 314-6 du Code de la consommation. Sontexclus du champ d'application du prĂ©sent chapitre : 1° Les prĂȘts consentis Ă  des personnes morales de droit public ; 2° Ceux destinĂ©s, sous quelque forme que ce soit, Ă  financer une activitĂ© professionnelle, notamment celle des personnes physiques ou morales qui, Ă  titre habituel, mĂȘme accessoire Ă  une autre activitĂ©, ou en vertu de leur objet social, procurent,
Librairie Est un consommateur, toute personne physique qui agit Ă  des fins qui n’entrent pas dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale ou libĂ©rale. Cass. 1re civ., 8 fĂ©vr. 2017, no 15-26263 Une banque consent un prĂȘt Ă  une SCI. À la suite d’impayĂ©s, elle prononce la dĂ©chĂ©ance des termes des Ă©chĂ©ances, signifie Ă  la SCI un commandement de payer, saisit le juge de l’exĂ©cution et l’assigne finalement en paiement. La SCI soulĂšve la prescription tirĂ©e de l’article L. 218-2 du Code de la consommation. IL VOUS RESTE 79% DE CET ARTICLE À LIRE L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous
Lessentiel de la rĂ©forme du code de la consommation. Droit civil, Nouvelles technologies. Peu de changements sur le fond mais une renumĂ©rotation massive des articles. VoilĂ  en quelques mots en quoi consiste la rĂ©forme du code de la consommation entrĂ©e en Le dĂ©lai d’archivage des documents d’entreprise est rĂšglementĂ© en France. Nombre d’entre eux sont concernĂ©s car il est primordial de conserver une trace Ă©crite en cas de futur litige avec un fournisseur, un client voire l’administration fiscale. Les rĂšgles d’archivage des documents d’entreprise sont fixĂ©es soit par la loi, soit par les dĂ©lais de prescription avant lesquels des contrĂŽles peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s. DEVIS ARCHIVAGE Arcalys, sociĂ©tĂ© d’archivage de rĂ©fĂ©rence, vous propose une prĂ©sentation complĂšte de ces piĂšces Ă  garder prĂ©cieusement classĂ©es par domaine et nature de document, par ordre de durĂ©e. Externaliser l’archivage de ces documents professionnels peut ĂȘtre un excellent moyen de dĂ©lĂ©guer cette gestion pour rester en rĂšgle
 et gagner du temps et de la place dans vos locaux. Bonne idĂ©e ou pas ? Il est peut-ĂȘtre temps de se baser sur un devis afin de faire le calcul pour votre entreprise ! Nature des documents DurĂ©e de conservation Textes de loi Tous les documents contractuels, contrats et conventions conclus dans le cadre d’une relation ou correspondance commerciale 5 ans Article du code de commerce Les dĂ©clarations en douane 3 ans Article 16 du rĂšglement europĂ©en n°2913/92 du Conseil du 12 octobre 1992 Tout type de garanties pour les biens ou services fournis au consommateur 2 ans Article du code de la consommation Les polices d’assurance 2 ans Ă  partir de la rĂ©siliation du contrat Article du code des assurances GĂ©nĂ©ralement au cƓur de l’activitĂ© des entreprises, le document commercial peut prendre diffĂ©rents aspects. On retrouve notamment les contrats avec les clients ou fournisseurs. Le professionnel est tenu de conserver ce document pour une durĂ©e minimale de 5 ans, qu’il soit signĂ© ou non avec un commerçant. Il en va de mĂȘme pour toutes les correspondances entre l’entreprise et les clients/fournisseurs, sauf prescription spĂ©ciale rĂ©duisant la durĂ©e de conservation. A l’heure du tout numĂ©rique, le contrat Ă©lectronique est Ă©videmment rĂ©glementĂ© lui-aussi. Un professionnel doit ainsi pouvoir y accĂ©der pendant 10 ans pour toute somme Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  120 euros en cas de demande du cocontractant. DurĂ©e de conservation des documents comptables Nature des documents DurĂ©e de conservation Textes de loi Toutes les piĂšces justificatives les bons de commande, de livraison ou de rĂ©ception, factures clients et fournisseurs
 10 ans Ă  partir de la clĂŽture de l’exercice Article du code de commerce Les livres et registres comptables livre journal, grand livre, livre d’inventaire
 10 ans Ă  partir de la clĂŽture de l’exercice Article du code de commerce Le Livre-journal dans lequel sont enregistrĂ©s de maniĂšre chronologique tous les mouvements affectant le patrimoine de l’entreprise. Le Livre d’inventaire regroupant la quantitĂ© et la valeur des Ă©lĂ©ments d’actif et de passif relevĂ©s lors de l’inventaire. Le Grand livre de comptes qui reprend les Ă©critures du livre-journal ventilĂ©es selon le plan de comptes de l’entreprise tenue et authentification des livres obligatoires. A compter de la clĂŽture de l’exercice, le dĂ©lai de conservation lĂ©gal des dossiers comptables est de 10 ans, que cela concerne les bons de commande, les bons de livraison, les factures Ă©mises ou reçues ou le livre et registre comptable. Attention Ă  bien respecter les dĂ©lai de conservation des piĂšces comptables. DurĂ©e de conservation des documents fiscaux Nature des documents DurĂ©e de conservation Textes de loi Les impĂŽts sur le revenu et impĂŽts IR sur les sociĂ©tĂ©s IS 6 ans Article B du livre des procĂ©dures fiscales Les bĂ©nĂ©fices industriels et commerciaux BIC, bĂ©nĂ©fices non commerciaux BNC et bĂ©nĂ©fices agricoles BA en rĂ©gime rĂ©el 6 ans Article B du livre des procĂ©dures fiscales Les impĂŽts sur les sociĂ©tĂ©s pour l’EIRL, des sociĂ©tĂ©s Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e exploitations agricoles, sociĂ©tĂ©s d’exercice libĂ©ral 6 ans Article B du livre des procĂ©dures fiscales Les impĂŽts directs locaux taxes fonciĂšres, contribution Ă  l’audiovisuel public 6 ans Article B du livre des procĂ©dures fiscales Les cotisations fonciĂšres des entreprises CFE et CVAE 6 ans Article B du livre des procĂ©dures fiscales Les taaxes sur le chiffre d’affaires TVA et taxes assimilĂ©es, impĂŽt sur les spectacles, taxe sur les conventions d’assurance
 6 ans Article B du livre des procĂ©dures fiscales Bon Ă  savoir en cas d’activitĂ© occulte, fraude fiscale, travail dissimulĂ©, absence de dĂ©claration, activitĂ© illicite
 certains dĂ©lais sont Ă©tendus Ă  10 ans ! Au niveau fiscal, la durĂ©e de conservation obligatoire est Ă©tablie Ă  partir de l’annĂ©e d’imposition. Les documents relatifs aux impĂŽts sur le revenu et sur les sociĂ©tĂ©s doivent ĂȘtre conservĂ©s 3 ans, tout comme la TVA, la CFE et la CVAE. Les BIC, BNC et BA doivent pouvoir ĂȘtre prĂ©sentĂ©s pendant 2 ans, le dĂ©lai est seulement d’un an pour les impĂŽts locaux. DurĂ©e de conservation des documents sociaux Nature des documents DurĂ©e de conservation Textes de loi Les statuts d’une sociĂ©tĂ©, d’un GIE ou d’une association le cas Ă©chĂ©ant, piĂšce modificative de statuts 5 ans Ă  partir de la perte de personnalitĂ© morale ou radiation du RCS Article 2224 du code civil Le compte annuel bilan, compte de rĂ©sultat, annexe
 10 ans Ă  partir de la clĂŽture de l’exercice Article du code de commerce Les traitĂ© de fusion et autre acte liĂ© au fonctionnement de la sociĂ©tĂ© + documents de la sociĂ©tĂ© absorbĂ©e 5 ans Article 2224 du code civil Le registre de titres nominatifs. Registre des mouvements de titres. Ordre de mouvement. Registre des procĂšs-verbaux d’assemblĂ©es et de conseils d’administration. 5 ans Ă  partir de la fin de leur utilisation Article 2224 du code civil Les feuilles de prĂ©sence et pouvoirs. Rapport du gĂ©rant ou du conseil d’administration. Rapport des commissaires aux comptes. 3 derniers exercices Article du code de commerce Les piĂšces relatives Ă  la gestion du personnel doivent faire l’objet d’une conservation minutieuse. Les justificatifs de charges sociales et de taxes sur salaire doivent pouvoir ĂȘtre prĂ©sentĂ©es pendant 3 ans, les bulletins de paie salaires, primes, indemnitĂ©s, etc. et le registre unique du personnel Ă  compter du dĂ©part du salariĂ© durant 5 ans. Les durĂ©es de conservation les plus longues concernent les piĂšces liĂ©es aux accidents du travail, 10 ans correspondant Ă  la prescription de l’action en responsabilitĂ© de la victime. Les donnĂ©es individuelles de type contrat de travail ou lettre de licenciement doivent enfin ĂȘtre conservĂ©es sans limitation de durĂ©e afin de parer Ă  toute Ă©ventualitĂ© devant les prud’hommes. DurĂ©e de conservation des documents de gestion du personnel Nature des documents DurĂ©e de conservation Textes de loi Les bulletins de paie double papier ou sous forme Ă©lectronique 5 ans Article du code du travail Le registre unique du personnel 5 ans Ă  partir du dĂ©part du salariĂ© Article du code du travail Les documents concernant les contrats de travail, salaires, primes, indemnitĂ©s, soldes de tout compte, rĂ©gimes de retraite
 5 ans Article 2224 du code civil Les dĂ©clarations d’accident du travail auprĂšs de la caisse primaire d’assurance maladie 5 ans Article du code du travail Les observations ou mises en demeure de l’inspection du travail 5 ans Article du code du travail Les document relatifs aux charges sociales et Ă  la taxe sur les salaires 3 ans Article du code de la sĂ©curitĂ© sociale et Article A du livre des procĂ©dures fiscales La comptabilisation des jours de travail des salariĂ©s sous convention de forfait 3 ans Article du code du travail La comptabilisation des horaires des salariĂ©s, des heures d’astreinte et de leur compensation 1 an Article du code du travail DurĂ©e de conservation des documents juridiques Nature des documents DurĂ©e de conservation Textes de loi Les contrats d’acquisition ou de cession de biens immobiliers et fonciers 30 ans Article 2227 du code civil Les contrats conclus par voie Ă©lectronique uniquement Ă  partir de 120 € 10 ans Ă  partir de la livraison ou prestation Article du code de la consommation Les documents relatifs Ă  la propriĂ©tĂ© intellectuelle dĂ©pĂŽt de brevet, marque, dessin et modĂšle 5 ans Ă  partir de la fin de la protection Article 2224 du code civil Les dossiers d’un avocat 5 ans Ă  partir de la fin du mandat Article 2225 du code civil Les feuilles de prĂ©sence et pouvoirs. Rapport du gĂ©rant ou du conseil d’administration. Rapports des commissaires aux comptes. 3 ans Article du code de commerce Les durĂ©es de conservation des documents juridiques varient Ă©galement. Il est recommandĂ© de conserver au moins 3 ans les feuilles de prĂ©sence et autres convocations, mais Ă©galement les rapports des commissaires aux comptes et du gĂ©rant. Une durĂ©e de conservation de 5 ans est nĂ©cessaire pour les procĂšs-verbaux d’assemblĂ©es Ă  partir du dernier Ă©mis et les statuts de la sociĂ©tĂ© Ă  compter de sa disparition. Les comptes annuels de la sociĂ©tĂ© bilans, comptes de rĂ©sultats et annexes doivent ĂȘtre conservĂ©s sur 10 exercices, c’est-Ă -dire 10 ans. DurĂ©e de conservation des documents bancaires Nature des documents DurĂ©e de conservation Textes de loi Les document bancaire talon de chĂšque, relevĂ© bancaire
 5 ans Article du code de commerce DurĂ©e de conservation des documents immobilier Nature des documents DurĂ©e de conservation Textes de loi Contrat d’achat ou de cession d’un immeuble ou d’un terrain 30 ans Le contrat de bail commercial. Attention, ce dĂ©lai ne dĂ©bute qu’à la fin du bail 5 ans La mĂȘme durĂ©e s’applique pour la conservation du contrat du bail commercial. Toujours concernant l’immobilier, tout contrat d’achat ou de cession d’un immeuble ou d’un terrain doit pourvoir ĂȘtre prĂ©sentĂ© durant 30 ans. Sanctions Le non-respect de ces durĂ©es lĂ©gales de conservation peut donner lieu Ă  des sanctions commerciales, fiscales voire pĂ©nales. DEVIS ARCHIVAGE Voir notre dossier Conservation des archives Pour aller plus loin, lire notre article Comment choisir une entreprise d’archivage ? Consulter la rubrique Pourquoi externaliser les archives ? Voir aussi Pourquoi certaines entreprises ont-elles intĂ©rĂȘt Ă  externaliser leurs archives Pourquoi externaliser ses archives est avantageux et Ă©conomique ? Pourquoi externaliser ses archives ? Les 5 questions Ă  se poser pour externaliser ses archives Archives hospitaliĂšres, une externalisation dĂ©licate mais possible depuis 2009 ! Externalisation des archives publiques DĂ©finition Externalisation de l’archivage Codede la consommation - AlinĂ©a by Luxia, c’est le plus important entrepĂŽt de donnĂ©es juridiques d'Europe, classĂ©es, hiĂ©rarchisĂ©es et liĂ©es entre elles. Il comprend des millions de documents (jurisprudence, lois, rĂšglements, dĂ©crets, codes, directives et traitĂ©s). Cass. Civ III de pourvoi 15-27580Au visa des articles 7-1 de la loi du 6 juillet 1989 et du Code de la consommation nouveau, la Cour de cassation juge que la prescription biennale relative aux actions des professionnels, pour les biens ou les services qu’ils fournissent aux consommateurs n’est pas applicable Ă  l’action en recouvrement des rĂ©parations locatives et des loyers impayĂ©s ». Aussi, seule la prescription de trois ans prĂ©vue par la loi du 6 juillet 1989 trouve Ă  s’appliquer Ă  cette action. La Cour de cassation indique en effet, en s’inspirant de l’adage selon lequel les rĂšgles spĂ©ciales dĂ©rogent aux rĂšgles de droit commun, "que le bail d’habitation rĂ©gi par la loi du 6 juillet 1989 obĂ©it Ă  des rĂšgles spĂ©cifiques exclusives du droit de la consommation, de sorte que la prescription Ă©dictĂ©e par l’article 7-1 de cette loi est seule applicable Ă  l’action en recouvrement des rĂ©parations locatives et des loyers impayĂ©s". 4joeSH.
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